L’âge du Bronze : du poignard à l’épée
Les tombes de l’âge du Bronze révèlent la montée en puissance d’une élite guerrière. Vers 1200 ans avjc, le rituel funéraire évolue. On pratique de plus en plus l’incinération et certains défunts sont accompagnés d’un abondant mobilier funéraire. Les attributs virils et solaires sont de plus en plus valorisés…
1 – Des artisans du cuivre aux métallurgistes du bronze – Les artistes du métal inventent le moule 2 – L’âge du bronze, arts, richesses et prestige – Les tumulus et les trésors d’une élite 3 – L’âge du Bronze : élite guerrière, valeurs viriles et culte solaire – Du poignard à l’épée
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière mise à jour novembre 2021 –

REPÈRES CHRONOLOGIQUES. Bronze ancien, fin deuxième millénaire avjc : vers 1900-1800 à 1500 avjc. – Bronze moyen, vers 1500 – 1250 avjc. – Bronze final, vers 1250 – 750 avjc. Chronologie néolithique- âge du Bronze
UNE ÉLITE ACCUMULE DES RICHESSES
Dans le domaine funéraire, les grandes sépultures collectives de la fin du néolithique disparaissent à l’âge du Bronze au profit d’un retour aux inhumations individuelles, avec parfois un riche mobilier funéraire. Vers 1200 avjc, l’incinération prend de l’ampleur…

Une défunte parée comme une « princesse »
La parure de La Colombine
En France, découverte en Bourgogne, la parure dite de La Colombine avait été placée sur la hanche de la défunte. Cette femme, sans doute de rang élevé, repose auprès d’un riche mobilier funéraire.
La parure de La Colombine, bijou exceptionnel, est réalisée en défense de sanglier. L’ensemble est enchâssé dans une résille de bronze.
Des perles rondes ou tubulaires, des épingles, des boutons et des bracelets à motifs de spirales – pour les poignets et les chevilles – viennent compléter cette somptueuse panoplie funéraire…



D’après des éléments de parures et objets en or, et une sépulture, défunt et mobilier funéraire, nécropole de Varna, Bulgarie, chalcolithique-âge du Bronze ; et une tombe, inhumation avec mobilier funéraire, Seine-et-Marne, France, Bronze final. (Marsailly/Blogostelle)
Les 300 tombes bulgares de la nécropole de Varna
À Varna, en Bulgarie, 300 tombes sont mises au jour lors des fouilles archéologiques (1972-1979). La nécropole – qui remonte à 4600 – 4200 avjc – s’étend sur 3500 mètres carrés et renferme des trésors.
Des défunts sont accompagnés de nombreux bijoux qui s’apparentent à des emblèmes de pouvoir et de prestige. Située à proximité d’un site d’extraction du cuivre, la nécropole de Varna abrite un très riche mobilier funéraire, parmi lequel beaucoup d’objets en or.

Cette découverte laisse penser qu’une élite sociale monte en puissance au sein des sociétés dès la fin du IVe millénaire avjc, au chalcolithique.
Exploitation des mines et circuits d’échanges
Ainsi, une « aristocratie » des sociétés de l’âge du bronze s’affirme de plus en plus au cours de la période. Cette élite dominante contrôle probablement l’exploitation des mines et les circuits d’échanges des matières premières et précieuses.
L’abondant et riche mobilier des tombes de privilégiés illustre le développement d’un attirail guerrier, ainsi que le goût pour l’accumulation de richesses : céramiques de belle facture, bronze, or, matières précieuses… En outre, l’importance de la symbolique du char grandit…

BÛCHERS ET CHAMPS D’URNES
Incinération à la fin l’âge du Bronze
Au cours de la dernière période de l’âge du bronze, on pratique de plus en plus l’incinération. Comme dans l’Est de la France, dans les régions du Rhin, en Suisse, au Danemark… Des champs d’urnes parsèment alors les campagnes.
Les défunts sont brûlés sur un bûcher au cours d’un cérémonial. Les cendres sont ensuite déposées dans une urne funéraire en céramique. On dépose dans la tombe des personnages de rang élevé leurs armes et leurs coffrets à bijoux.

Des urnes funéraires nordiques en terre cuite portent des motifs en frises de vagues et de chevaux pour l’une, et une anse et des trous de suspension pour l’autre, évoquant un motif « de masque ».
L’ÂGE DU BRONZE CONSACRE UN UNIVERS MASCULIN
Les tombes de l’âge du Bronze révèlent la grande importance d’une élite guerrière. Les attributs virils et solaires sont de plus en plus présents…

Les images viriles de l’âge du Bronze
Le monde symbolique évolue. Si à l’époque néolithique les figurations féminines prédominent, l’âge du Bronze consacre un univers masculin. Les images viriles de l’âge du Bronze renvoient notamment au symbolisme du feu, de la métallurgie et du soleil.
Si le bronze doré et l’or sont des insignes de richesse et de prestige, la couleur dorée symbolise aussi la puissance solaire, divine et cosmique, une thématique évoquée par le char solaire de Trundholm…

Par ailleurs, comme dans différentes civilisations (Mésopotamie, Égypte ancienne…), le motif des cornes figure parmi les symboles de puissance divine ou guerrière. Ainsi, attribut viril de l’âge du Bronze, des cornes ornent des casques…
Le disque solaire de Trundholm
L’utilisation de l’or pour des objets rituels se rattache à une thématique solaire. C’est le cas du char votif de Trundholm. Réalisé en bronze, il est orné d’un disque solaire recouvert d’une feuille d’or.

Le motif du char solaire renvoie à l’univers culturel indo-européen, fondé sur le culte du feu et le culte solaire.
La valorisation d’un esprit guerrier s’exacerbe encore à l’âge de Fer, quand le char s’intègre au mobilier funéraire. Le char joue sans doute aussi un rôle dans le rituel d’inhumation.
Les palmipèdes du char de Dupljaja
De son côté, le char de Dupljaja et son dais conique, façonnés en terre cuite, sont ornés de motifs incisés, dont des roues solaires. Ce char rituel à trois roues, tiré par trois palmipèdes, est conduit par un dieu anthropomorphe à tête d’oiseau.

Il s’agit peut-être d’une divinité aquatique… À l’âge du Bronze comme à l’âge du Fer, les eaux – marais et rivières – possèdent une dimension sacrée et sont l’objet de dépôts votifs.
Par ailleurs, le palmipède apparaît comme un thème iconographique fréquent aux âges du Bronze et du Fer.



D’après un char rituel, motifs solaires, palmipèdes et divinité à tête d’oiseau, terre cuite, Dupljaja, Serbie, Belgrade ; et le char de Trundholm, bronze et feuille d’or, disque solaire et cheval, vers 1400 avjc, Danemark ; âge du Bronze. (Marsailly/Blogostelle)
Des valeurs solaires et guerrières
Le culte du Soleil
Le char évoque encore l’importance du cheval pour les populations nomades et pour les guerriers, en particulier dans l’univers culturel indo-européen.
Les dieux Soleil Surya, divinité védique, et le gréco-romain Hélios- Apollon circulent sur leur char solaire. De l’âge du Bronze à l’âge du Fer, le char véhicule une grande portée symbolique.

Le Soleil assimilé à un roi-guerrier…
Dans l’Inde ancienne, le dieu Soleil Sûrya est souvent représenté sur un char tiré par des chevaux, ou il apparaît à cheval. Son temple de Konârak, en Orissa, dans le nord-est de l’Inde, prend la forme d’un gigantesque char solaire.
Le char du dieu solaire Hélios- Apollon est tiré par des chevaux ou des cygnes. Le Soleil est assimilé à un roi-guerrier qui parcourt le Ciel à bord de son char…
Dans diverses mythologies, ce symbolisme se rattache à la course du soleil et à l’évolution cyclique des principes qui animent la Terre et le Ciel.

Le cône d’or d’Aventon
En France, le cône d’Aventon, dont la fonction précise n’est pas connue, est une pièce réalisée entièrement en or. Ce probable objet cultuel mesure une quarantaine de centimètres de haut environ.
L’or est à la fois un symbole solaire et un emblème de richesse, il est abondant à l’âge du Bronze et de nombreux gisements sont exploités.
Travaillé à la feuille d’or, ce vase conique porte un décor de cercles concentriques estampés et des séries de bossettes réalisées au repoussé. Ces motifs se retrouvent sur la vaisselle d’or du bronze moyen. Deux objets similaires ont été retrouvés en Allemagne.



D’après le cône d’Aventon, feuille d’or, objet cultuel, décor estampé et bossettes, 1500-1250 avjc, Vienne, France, Bronze moyen ; et un linga (ou lingam), pierre phallique, symbole de Shiva, art Kushan, Inde ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Symbolique solaire, feu et linga
Le cône d’Aventon pourrait se rattacher à une symbolique solaire ou du feu. On pense aussi au thème du Linga hindou, emblème de feu de Shiva de forme phallique. Le soleil et le feu comme le Linga (ou lingam) renvoient à une puissance spirituelle d’essence virile et créatrice.
Voir aussi les articles : Arts de l’Inde, l’univers culturel des peuples Indo-Européens et Le Feu, un symbole de la Terre au Ciel
Armes et outils en série au Bronze final
Les outils agricoles et les armes se multiplient
Vers 1400 avjc, les besoins augmentent et expliquent le développement d’une production en série, notamment pour les outils agricoles.
La poussée démographique exige davantage de denrées et le défrichement s’accélère pour cultiver de nouvelles terres. Au même moment, les armes se multiplient, ce qui laisse imaginer de possibles affrontements…

Le grand-savoir-faire des métallurgistes
L’accumulation d’objets sous forme de dépôts, comme des épées, des poignards, des haches ou des parures témoigne de la maîtrise de plus en plus accomplie des artisans du bronze.
En France, des ateliers de métallurgie s’implantent en Bretagne, en Normandie et dans le Centre-Ouest. Peut-être se faisaient-ils concurrence… Les artistes métallurgistes créent des colliers en or torsadés ou décorés, des bracelets en or et en bronze, des couteaux et des rasoirs…

Et les artisans fabriquent de nombreuses pointes de lance, des grattoirs à douille, des marteaux, des enclumes, des trompes…
L’APPARITION DE L’ÉPÉE
Les bronziers créent divers modèles de haches
Au cours de l’âge du Bronze, les bronziers façonnent de nombreuses haches. Au Bronze ancien, elles sont plates ou à rebord. On fabrique aussi des spatules et des cuillères.
Au bronze moyen, des butées, des talons puis des anneaux apparaissent sur les haches. Au Bronze final, elles sont pourvues d’un aileron central et d’anneaux. On rencontre aussi des haches à douille dans la zone Atlantique.



D’après une épée à poignées, Fangel, Danemark, et une épée d’apparat, lame en bronze, sans poignée, 1300-1500 avjc, Plougrescant, Bretagne, Bronze moyen ; et une hache à talon et anneaux, bronze, dépôt de Samiera, Pontevedra, Espagne, âge du Bronze. (Marsailly/Blogostelle)
Du poignard à l’épée…
Les artisans de l’âge du Bronze excellent encore dans la fabrication de nombreux poignards en bronze à rivets, ornés de décors, dont le manche est en bois. Au Bronze moyen, la forme des poignards commence à s’allonger… pour finalement aboutir à la création de l’épée…

Sur une stèle de Magacela, en Espagne, un guerrier (ou un dieu guerrier?) coiffé de cornes porte une lance et une épée. Sous ses pieds apparaît une grande roue, possible symbole solaire et cosmique.
DES ARMES SUR DES STATUES-MENHIRS
Lance, poignard, épée…
Les peuples du chalcolithique (période de la métallurgie du cuivre) et de l’âge du Bronze érigent des stèles dédiées particulièrement aux valeurs masculines et aux armes.
Des personnages gravés dans la pierre sont pourvus d’un poignard, d’une longue épée ou d’une lance, qui sont des emblèmes d’excellence au combat. Parfois, seules des armes sont représentées, comme si elles possédaient une puissance symbolique, sacrée ou magique.


D’après une statue-menhir, avec épée et poignard, Filitosa, Corse, France, âge du Bronze ; et une statue-menhir, personnage avec poignard, IIIe millénaire avjc, Lunigiana, Italie, chalcolithique. (Marsailly/Blogostelle)
Voir aussi l’article Le Sacré : l’Épée et les armes, des symboles à double tranchant
Le Bronze final, une période conflictuelle ?
Entre 1250 ans avjc et 750 ans avjc, les cachettes à usage personnel ou cultuel et les dépôts de métal sont nombreux. Les sociétés de la fin de l’âge du Bronze produisent des armes en nombre et on éprouve le besoin d’accumuler et de cacher des objets.

Le contrôle des matières premières s’intensifie et annonce déjà les enjeux de l’âge du fer. Les armes foisonnent et l’attirail guerrier se diversifie : épées, poignards, cuirasses, casques… Il semble que l’on vive de plus en plus sur un mode défensif, au cours d’une période devenue probablement trouble et conflictuelle.
ATTIRAIL DE GUERRE ET PARURES
Des artisans métallurgistes et chaudronniers
Au bronze final, les artistes métallurgistes réalisent de nombreux bracelets et jambières à motif de spirales, un thème iconographique hérité du néolithique. Ils fabriquent aussi des ceintures, des casques à crête et des phalères destinées au harnachement des chevaux et à la parure des chars.



D’après la cuirasse de Marmesse, bronze, décor de bossettes, IXe-VIIIe siècle avjc, Haute-Marne, France ; un casque à pointes, bronze, trouvé dans la Seine, Paris, France ; et une jambière, bronze, à motifs de spirales, 1250-1150 avjc ; Bronze final. (Marsailly/Blogostelle)
Ce sont des artisans chaudronniers qui fabriquent les casques et cuirasses. Ils utilisent deux tôles de bronze emboîtées et fixées par des rivets. Casques, cuirasses, lances, pointes de lance, épées…, composent un nouvel équipement lourd pour la guerre…
Les cuirasses de Marmesse illustrent la transition entre l’âge du Bronze et l’âge du Fer au tournant du IXe et du VIIIe siècle avjc. Elles évoquent l’armement défensif et de prestige de riches et puissants guerriers, comme au temps des premiers celtes…


D’après la cuirasse de Marmesse, feuille de bronze chaudronnée, à décor de bossettes, VIIIe siècle avjc, Haute-Marne, France, Bronze final-âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
Urnes funéraires et quantité d’objets de prestige
Si l’inhumation se pratique au Bronze final, l’incinération refait une apparition remarquée dans les rites funéraires. Des urnes en céramique, souvent décorées, reçoivent les cendres des défunts.
Par ailleurs, une très importante production de pièces de prestige caractérise cette époque, avec des harnachements de chevaux, des bijoux, des ceintures, des épingles… et des céramiques.

CÉRAMIQUES ET PICTOGRAMMES
Des céramiques carénées et décorées
Les céramiques de l’âge du bronze, cannelées, souvent biconiques et carénées, arborent parfois, à la fin de la période, un très haut col. On rencontre également des céramiques aux rondeurs enflées.
Les potiers élaborent des décors plus ou moins géométriques, avec une prédilection pour les frises, les guirlandes et les volutes. On retrouvera des déclinaisons et des combinaisons de ces guirlandes et de ces volutes dans l’art celtique de l’âge du Fer.


D’après des céramiques, vase et écuelle, site des Gours-aux-Lions, Marolles-sur-Seine, France, Bronze final ; et un tesson de jatte, terre cuite, Saône et Loire, France, âge du Bronze. (Marsailly/Blogostelle)
UN LANGAGE PICTOGRAPHIQUE?
Un système élaboré de signes graphiques
Des pictogrammes font leur apparition, évoquant une forme de proto-écriture. Ces motifs variés et stylisés, parfois avec des silhouettes anthropomorphes, constituent peut-être un ensemble de signes signifiants, formant un code ou un langage…
Au-delà des jeux décoratifs, l’agencement des motifs de certaines poteries laisse imaginer que des divers signes répondent peut-être à des règles précises. Comme pour un système élaboré de langage graphique, voire une forme d’écriture.



D’après le décor d’une urne funéraire, graphismes et silhouettes humaines, terre cuite, grotte de Rancogne, VIIIe siècle avjc, Charente, France, âge du Bronze-âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
Une bande dessinée…
En France, une urne funéraire de la grotte de Rancogne, en terre cuite, porte un décor dont l’agencement complexe pourrait constituer une forme de langage pictographique.
La disposition du décor évoque une suite d’images ou de pictogrammes, telle une frise signifiante ou une bande dessinée, avec des motifs géométriques, trois silhouettes humaines, des roues solaires…

Des agencements complexes signifiants
Ainsi, certains glyphes, qui remontent à la fin de la période néolithique et à l’âge du Bronze, sont interprétés comme des pictogrammes. Certains graphismes rupestres de la Vallée des Merveilles, au Mont Bégo, évoquent également des agencements étudiés, codes signifiants ou pictogrammes…
Par ailleurs, vers 1200 avjc, se constitue l’alphabet phénicien. De leur côté, les écritures grecque et étrusque se mettent en place aux environs du VIIIe siècle avjc.
UNE IMAGE DU CIEL À L’ÂGE DU BRONZE
Le disque de Nebra évoque la voûte céleste
Le disque de Nebra, qui remonte au IIe millénaire avjc (entre 2200 et 1600 avjc), forme une plaque circulaire de 32 centimètres de diamètre. Il porte l’une des premières représentations de la voûte céleste…

Cet objet exceptionnel de 2 kilos – découvert en Allemagne en 1999 – serait plus récent, selon deux professeurs allemands, Rupert Gebhard et Rüdiger Krause, des universités de Munich et de Francfort. Ils datent le disque de Nebra plutôt au premier millénaire avant notre ère.
Cependant, une publication scientifique de 2020 a réfuté cette hypothèse, réaffirmant que ce trésor archéologique serait la plus ancienne représentation au monde de la voûte céleste…
Le Soleil ou la pleine Lune
Étoiles et Pléiades
Sur la face décorée du disque de Nebra apparaissent le Soleil ou la pleine Lune, le croissant lunaire et des étoiles – 32 étoiles, dont le groupe des Pléiades. Deux horizons d’or, dont un seul subsiste, indiquent peut-être les directions du lever et du coucher du Soleil.

On aperçoit aussi une barque céleste, sans équipage. Les motifs de stries, probable évocation des rames, sont fréquents dans les représentations de bateaux à l’époque de l’âge du bronze. La signification symbolique, mythique ou spirituelle de cette barque circulant dans le Ciel est inconnue pour nous.
Course du Soleil et rythme lunaire
Peut-être s’agit-il d’évoquer la course du Soleil, son voyage nocturne ou sa disparition la nuit au profit de la lumière lunaire. Le décor du disque de Nebra pourrait encore s’apparenter à un calendrier lunaire…

Par ailleurs, le thème de la course du Soleil dans sa barque, son parcours nocturne avant de réapparaître au petit jour est particulièrement essentiel dans la mythologie de l’Égypte antique…
De la pierre au métal
Depuis l’utilisation du fer météorite, jusqu’à la technologie aboutie de la métallurgie du cuivre, du bronze et du fer, un nouvel imaginaire se développe. La découverte de la fusion des métaux marque l’histoire culturelle et spirituelle de l’humanité. Une mythologie des métaux succède à la mythologie de la pierre…
Voir l’article Néolithique et âge du Bronze : un héritage spirituel qui remonte à la préhistoire – De la pierre au métal, du chasseur au guerrier…
Les civilisations de l’âge du Fer s’épanouissent en Europe entre les VIIIe et Ier siècles avjc. L’âge du Fer connaît deux grandes périodes : Hallstatt ou premier âge du Fer et La Tène ou deuxième âge du Fer. Les artistes celtes excellent dans l’art du métal…
CHAPITRE SUIVANT L’ÂGE DU FER : L’art Celte, l’époque de Hallstatt et de La Tène
Le disque céleste de Nébra, par Harald Meller (directeur du Musée régional de Préhistoire de Halle/Saale) : PDF clubgeologiqueidf.fr/accueil/wp-content/uploads/2014/01/Disque-de-Nebra-Article-Harald-Muller.pdf. Autour du disque de Nébra (Saxe-Anhalt, Allemagne) : inrap.fr/semaine-astronomie-et-lune-archeologie-et-astronomie-autour-du-disque-de-nebra-6302 (émission). Et Archaeologia Austriaca 104/2020 : austriaca.at/?arp=0x003bfe98.
Gravures rupestres de la Vallée des Merveilles : Centro studi Giorgio Muratore : archiwatch.it/2012/04/12/al-fin-le-meraviglie/incisioni-rupestri/