Un barattage mythique et miraculeux
Le Barattage de la Mer de Lait, le Mahâbhârata et le Ramayana sont les grandes épopées mythiques de l’Inde ancienne. Le Barattage de la Mer de Lait, événement créateur sous l’égide du dieu Vishnu, participe de la mythologie cosmogonique hindoue. Outre l’émergence d’êtres divins, de créatures et d’objets merveilleux, le Barattage permet aux dieux de devenir immortels…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Publié le 22 février 2022 –

REPÈRE CHRONOLOGIQUE – L’époque védique, 1500 avjc – IIIe siècle avjc
LE BARATTAGE DE LA MER DE LAIT
Le Barattage de la Mer de Lait apparaît dans plusieurs grands textes sacrés de l’hindouisme dès l’époque védique, parmi lesquels les Brahmanas, le Mahâbhârata, et le Ramayana plus tardif. Le mythe cosmogonique du Barattage de la Mer de Lait évoque l’immensité de l’océan originel, au centre duquel émerge le mont Mandara, pilier du monde…

Asuras et devas
Le Barattage de la Mer (ou de l’Océan), « samudramanthana », nommé aussi « amritamanthana » (création de l’amrita), met en scène les asuras et les devas. Asura, mot sanskrit signifiant « fait de souffle », désigne des êtres des mondes inférieurs considérés comme des démons.
Les asuras, qui sèment perturbation et désordre dans le monde sont les ennemis des dieux, les devas. « Deva », terme sanskrit, signifie « dieu » et désigne par extension tous les êtres divins…



D’après le Barattage de la Mer de Lait : un deva, haut-relief, grès, Xe siècle, art khmer ; fronton sculpté, temple Preah Vihear dédié à Shiva, XIe siècle, empire khmer ; et les asuras tirant la tête du serpent Vāsuki, bas-relief, Angkor Vat, temple dédié à Vishnou par le roi khmer Suryavarman (1113-1150), XIIe siècle ; Cambodge. (Marsailly/Blogostelle)
Le roi nâga Vâsuki
Le mythe hindou du Barattage de la Mer de Lait raconte comment les dieux, les devas, et les démons, les asuras, utilisent le corps du grand serpent (« nâga ») Vâsuki pour effectuer le Barattage de La Mer de Lait, et ainsi en extraire l’amrita, breuvage d’immortalité.

Le roi nâga Vâsuki s’enroule autour du mont Mandara que supporte Vishnou transformé en tortue Kurma, deuxième avatar de Vishnu (akûpâra). Vāsuki est l’un des rois nâgas (génies à buste humain et corps de serpent) de la mythologie hindoue, dont le nom sanskrit signifie « Celui dont l’essence est divine ».
Les dieux demandent de l’aide à Vishnu…
Vishnu, dieu préservateur et salvateur
Selon le récit mythique du Barattage de la Mer de Lait, au commencement des temps, les dieux et les démons sont tous mortels. Devas et asuras luttent les uns contre les autres pour obtenir la suprématie sur le Monde. Jusqu’au jour où les dieux finissent par s’affaiblir et sont vaincus par les démons…

Les devas demandent alors de l’aide à Vishnu. Le grand dieu hindou de la préservation de l’univers leur propose alors d’unir leurs forces à celles des démons pour extraire le nectar d’immortalité, l’amrita, de la Mer de Lait. Vishnu le salvateur leur explique également comment procéder…
La rotation du mont Mandara
Les devas et les asuras acceptent d’unir leurs forces et suivent les consignes de Vishnu. Dieux et démons commencent par jeter des herbes magiques dans la Mer de Lait. Ensuite, ils renversent le mont Mandara de façon à déposer son sommet sur Kurma, tortue avatar de Vishnu. La montagne prend la forme d’une immense colonne autour de laquelle s’enroule le gigantesque serpent Vāsuki.

Les dieux, côté queue, et les démons, côté tête, tirent de toutes leurs forces sur les extrémités du serpent Vāsuki pour faire tourner la montagne sur elle-même. Ce mouvement de rotation du mont Mandara (ou mont Meru) remue les flots de l’Océan de Lait.
Après mille ans d’effort, grâce au Barattage, Dhanvantari, avatar de Vishnu, médecin des dieux et divinité de la médecine, émerge de la Mer de Lait muni de son pot de d’amrita, élixir d’immortalité.

La tortue Kurma, avatar de Vishnu
Diverses représentations de l’Inde ancienne, peintes ou sculptées, se concentrent sur le Barattage de la Mer de Lait lui-même et ses créations. Dieux-devas et démons-asuras tirent sur le serpent Vasuki enroulé autour du mont Mandara, d’un côté et de l’autre. Autour d’eux apparaissent les êtres et les objets divins ou merveilleux produits par le barattage…
Vishnu trône au sommet de la colonne du mont Mandara. En bas, le dieu supporte aussi le pilier cosmique sous la forme de la tortue Kurma, deuxième incarnation (avatar) de Vishnu.


D’après Vishnu-tortue, Barattage de la Mer de Lait, tympan du Prasat Phnom Da, relief, grès, XIIe siècle ; et Vishnu-tortue, Barattage de la Mer de Lait, fronton sculpté, temple Preah Vihear dédié à Shiva, XIe siècle ; Angkor, empire khmer, Cambodge. (Marsailly/Blogostelle)
Le Bhāgavata Purāṇa, un livre sacré vishnouite
Le Bhāgavata Purāṇa (« Histoires anciennes du Seigneur ») figure parmi les plus récents des Purāṇas. Les Purāṇas, composés entre les IVe et XIVe siècle, sont des ouvrages sacrés de l’hindouisme.
Le Bhāgavata Purāṇa est destiné aux dévots de Vishnu (“Bhāgavata”). La rédaction en sanskrit des douze livres et quelques 18000 strophes du Bhāgavata Purāṇa remonterait à une date postérieure au Xe siècle. Son origine probable serait le Sud de l’Inde.

Parmi les illustrations du Bhāgavata Purāṇa, on peut voir des images du Barattage de la Mer de Lait. Le dieu Vishnu se manifeste sous sa forme de tortue Kurma pour soutenir le mont Mandara. Les fidèles de Vishnu vénèrent ce dieu bienveillant sous l’épithète Bhagavan (“seigneur”, “dieu”).
Le dieu Shiva sauve le monde du poison cosmique
La puissance du Barattage et le remuement des flots provoquent un déluge d’arbres, de plantes, de fleurs et d’animaux broyés qui se répandent dans les eaux de la Mer. Le mont Mandara prend feu. Une fumée épaisse et des flammes s’abattent sur les devas et les asuras, les obligeant à interrompre le barattage.

Le dieu Indra déclenche une pluie pour éteindre l’incendie. C’est alors que tout ce qui s’était répandu dans les eaux se transforme en un jus semblable à du lait. Le travail de barattage reprend, épuisant tous les participants.
Le serpent Vâsuki, fatigué et dégoûté, se met à vomir tout son venin. Le nuage de ce venin cosmique (“Kalakuta” ou “Hala-Hala”) menace d’empoisonner et de détruire l’univers…
Pour sauver le monde, le dieu Shiva se précipite et avale ce poison violent – il en gardera une marque bleue au cou. Mais quelques gouttes toxiques s’échappent… Léchées par les serpents et les scorpions, elles sont à l’origine de leur venin.

UN ACTE CRÉATEUR SOUS L’ÉGIDE DE VISHNU
Le Barattage miraculeux de la Mer de Lait
Le Barattage de la Mer de Lait, mythe fondateur et cosmogonique, engendre une création miraculeuse, donnant naissance à divers êtres, animaux et objets divins ou merveilleux…

Arbre de Vie, dieu Lune, nymphes célestes…
Tel l’arbre sacré Kalpavriksha (ou Kalpataru, kalpadruma, kalpapādapa), qui verdoie éternellement, arbre de Vie parfumant le monde de ses fleurs (Parijata). Le dieu Indra aime profiter de l’ombrage de cet « arbre qui exauce les vœux ». Le Barattage engendre aussi Chandra (« brillant »), déité Lune, dont Shiva pare sa chevelure …


D’après l’arbre sacré Kalpavriksha avec statue de procession (utsavamurti), image mobile de Vishnu, par le peintre brahmane Svami, 1780, gouache aquarellée, Madras, XVIIIe siècle, Tamil Nadu, Inde du Sud ; et l’arbre Kalpavriksha gardé par des êtres mythiques, VIIIe siècle, temple de Pawon (ou Candi Pawon) Java, Indonésie. (Marsailly/Blogostelle)
Les “shakti” Sarasvatî et Lakshmî
Grâce au Barattage, émergent les « shakti » ou « çakti », épouses et incarnations de la puissance divine de leur époux : Sarasvatî, compagne de Brahmâ, déesse du savoir et de la musique ; Shrî ou Lakshmî, déesse de l’abondance, de la richesse et de la beauté, parèdre de Vishnu.

Et aussi Ahalya, d’abord convoitée par Indra, femme d’un rishi nommé Gautama ; Mudevi, déesse de la pauvreté, rejetée et sans mari ; la déesse du vin Vârunî, fille du dieu Varuna, dieu magicien du panthéon védique ; la nymphe céleste Rambhâ, mère des apsarâs (les nymphes célestes) …


D’après Parvatî et Shiva, sculpture, IXe-Xe siècle, dynastie Gurjara-Pratihara de Kannauj, Uttar Pradesh ; et Sarasvatî et Brahmâ, temple Hoysaleśvara, XIIe siècle, souverain Vishnuvardhana, empire Hoysala, Halebîd, Karnataka ; Inde ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Par ailleurs, Parvatî (“la Montagnarde”), fille de l’Himalaya, est l’épouse et la “shakti” de Shiva, dieu protecteur, destructeur et régénérateur de l’univers et de la vie. Grande déesse souveraine, mère de Ganesh et de Skanda, Parvatî incarne l’énergie spirituelle et créatrice de Shiva.

Cheval blanc, éléphant blanc…
Le Barattage de la Mer de Lait produit encore un extraordinaire cheval blanc, “Uchchaihshravas”. Ce cheval volant à sept têtes, considéré comme l’ancêtre des chevaux, est la monture (“vâhana”, « véhicule ») du dieu védique Indra, puis celle du dieu-Soleil Surya.
Sa capacité à parcourir les étendues à la rapidité de la pensée associe ce cheval merveilleux à la course du soleil. Les sept bouches d’Uchchaihshravas évoqueraient les sept couleurs de l’arc-en-ciel. Enfin, dans l’Inde ancienne, le cheval est un attribut royal.

L’éléphant blanc Airâvata, porteur du monde et monture d’Indra, roi des dieux védiques, émerge lui aussi des flots de la Mer de Lait. Emblème de souveraineté, l’éléphant blanc évoque aussi le pouvoir de l’eau et la promesse de bonnes récoltes.
Vache d’abondance, taureau Nandi…
La vache d’abondance Kamadhenu (ou Surabhi), donne tout ce qu’on lui demande et satisfait à tous les besoins, elle est source perpétuelle de lait et de beurre. Par ailleurs, le lait, le petit lait et le beurre sont utilisés comme offrandes lors des cérémonies religieuses hindoues.

Avec le Barattage, apparaissent encore Hamsa, un volatile semblable à une oie sauvage, monture de Brahma, dieu suprême et créateur ; une antilope, véhicule du dieu Lune Chandra et de Vayu dieu du Vent (ou de l’air) ; et encore le taureau à bosse blanc, Nandi (« heureux »), monture et attribut de Shiva.
Dans les Puranas shivaïtes, Nandi (ou Nandin, ou Nandikeshvara, « seigneur de la joie ») symbolise le Dharma (loi universelle, ordre cosmique). Shiva est qualifié de Nandishvara, le « seigneur de Nandi », donc de la Loi.

Objets célestes et armes divines
Grâce au Barattage de la Mer de Lait, apparaissent également trois arcs destinés aux dieux Vishnu, Shiva et Brahmâ ; un char volant à une vitesse vertigineuse, véhicule des dieux ; et des armes divines, comme le trident de Shiva, la massue de Vishnu et le vajra, arme-foudre du dieu Indra.
Émergent aussi la conque et le chakra (arme de jet en forme de disque) de Vishnu. Vishnu souffle dans sa conque (Shanka) pour rassembler les dieux. La conque (coquillage) renvoie au son originel de la création (« Om ») et aux commencements du monde manifesté.



D’après Vishnu et son joyau divin, statue, schiste, Gwalior, XIe-XIIe siècle, Madhya Pradesh ; et Vishnu et son joyau divin, détail, début XIXe siècle, miniature Pahari, école Kangra, Himachal Pradesh ; Inde ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Le Barattage crée encore la brillante pierre divine Kaustubha, symbole de la conscience sans défaut ou conscience universelle composée de celle de tous les êtres. Ce joyau orne la poitrine de Vishnu et celle de son avatar Krishna.
Vishnu donne aux dieux le nectar d’immortalité
Dhanvantari et sa coupe d’amrita
Finalement émerge de l’océan de lait, Dhanvantari, médecin des dieux. Cet avatar de Vishnou tient en main “kumbha”, un récipient (pot ou coupe) contenant l’amrita, le nectar d’immortalité. Les démons-asuras se jettent sur Dhanvantari et s’emparent de l’élixir.

Vishnu prend alors la forme de Mohini, femme très belle et enchanteresse pour subjuguer les démons et ainsi leur reprendre l’amrita. Vishnu remet ensuite le précieux nectar aux dieux-devas qui, devenus immortels, l’emportent définitivement sur les démons…
Dhanvantari, médecin et guérisseur divin…
Dhanvantari, médecin des dieux et possesseur de l’élixir d’immortalité amrita dans la mythologie hindoue, est également considéré comme la divinité de la médecine ayurvédique (Ayurveda). Les fidèles prient Dhanvantari dans l’espoir d’une bonne santé ou d’une guérison, pour eux-mêmes ou pour leurs proches…



D’après Dhanvantari et sa coupe d’amrita : sculpture, temple de Kopeshwar dédié à Shiva, roi Gandaraditya Shilahara (1109 – 1178), Maharashtra, XIIe siècle ; relief temple Hoysala, Xe-XIVe siècle, Karnataka ; et sculpture, Kailasanatha, temple dédié à Shiva, Kanchipuram, VIIIe siècle, Tamil Nadu ; Barattage de la Mer de Lait, Inde du Sud. (Marsailly/Blogostelle)
LA TRIMURTI HINDOUE
Brahmâ, Shiva et Vishnu
Vishnu et Shiva sont à l’origine deux divinités mineures dans le panthéon védique, sur lequel règnent alors Indra et Varuna. Vishnu et Shiva prennent ensuite une place majeure dans l’hindouisme, aux côtés de Brahmâ, principe créateur. Brahmâ, Shiva (Çiva) et Vishnu forment la trinité suprême hindoue, la Trimurti (tri-mūrti)…

BARATTAGE DE LA MER DE LAIT AU CAMBODGE
On retrouve le mythe de création du Barattage de la Mer de Lait au Cambodge. Sur un relief de Prasat Phnom Da, les dieux-devas, d’un côté, et les démons-asuras, de l’autre, tirent sur le corps du serpent Vasuki pour baratter l’Océan de Lait.
Vishnu soutient le pilier cosmique
Le dieu suprême et créateur Brahmâ surmonte la colonne du mont Mandara, entouré de deux médaillons qui évoquent le Soleil et la Lune. Vishnu, la grande divinité qui préserve le monde, s’enroule autour de la colonne et supporte le pilier cosmique sous son avatar de tortue.



D’après le Barattage de la Mer de Lait : fragment de tympan du Prasat Phnom Da, relief, grès ; les devas soutenant le serpent Vāsuki, groupe sculpté, grès, temple Preah Khan, « Chaussée des géants », roi khmer Jayavarman VII ; et le serpent Vāsuki tiré par les asuras, moulage du XIXe siècle d’un bas-relief ; style d’Angkor Vat, XIIe siècle, Cambodge. (Marsailly/Blogostelle)
Barattage de la Mer de Lait et symbolique du beurre
Krishna, le “voleur du beurre”
Une des sources d’inspiration pour les artistes de l’Inde, le Bhagavata Purana qui raconte les exploits de Krishna (Krishna-Lîlâ) et ses tours ( Bal-Lîlâ). Comme les autres jeunes enfants de son village, Krishna adore le beurre et en dérobe dès que l’occasion se présente. Ce qui lui vaut d’être surnommé le “voleur du beurre” (Makhan-chor).

Des représentations illustrent comment Krishna vole du beurre avec l’aide de son frère Balarama, alors que leur mère adoptive, Yashoda, baratte du lait…
Yashoda raconte le Barattage de la Mer de Lait
Parmi les épisodes du Bhagavata Purana, l’un d’eux relate comment Yashoda explique à Krishna l’origine du poison et du nectar. Elle lui raconte l’histoire du Barattage de la Mer de Lait. Yashoda précise aussi comment le barattage du lait permet de produire du beurre. La relation de Krishna et de sa mère symbolise la relation idéale entre une mère et son enfant, emplie d’amour et de patience…
Krishna et son frère Balarama
Krishna et son frère Balarama naissent à Mathura de Vasudeva et de Devaki. Puis ils sont tous les deux élevés à Gokula (puis à Vrindavan) par Nand et Yashoda pour les protéger du tyrannique Kansa, frère de Devaki et roi de Mathura. Conformément à un présage, Krishna finit par tuer Kansa…

Krishna, réincarnation de Vishnu
Les artistes représentent Krishna, dont le nom signifie « le noir » (Krsna), en noir ou en bleu foncé. Si Krishna est la réincarnation de Vishnu, son frère, Balarama, est la réincarnation d’Ananta.
Ananta est l’immense serpent blanc à mille têtes sur lequel repose le dieu Vishnu après une dissolution cosmique, avant le recommencement d’un monde. Les rois nagas Shesha ou Adishesha et Vâsuki sont comparables au serpent cosmique Ananta…

Le long récit du Ramayana, que la tradition attribue au poète Valmiki, s’apparente à une épopée poétique et mythique. En sept livres, le Ramayana, nous conte les aventures héroïques du prince Rama et de sa belle épouse, Sita, enlevée par le démon Ravana…
La suite, bientôt… : 2 Le Ramayana, épopée poétique, célèbre les exploits du prince Rama – Les aventures de Rama et Sita
Histoire de l’art : l’Inde ancienne
Au cours de l’époque védique, entre 1500 avjc et le IIIe siècle avjc, sont rédigés en sanskrit : le Rig-Veda, les Brahmanas et les Upanishads (qui constituent le Vedanta). – Et aussi le Barattage de la Mer de Lait, mythe védique et hindou ; le Mahâbhârata, tradition védique (IVe siècle avjc – IVe siècle apjc), qui comprend La Bhagavad-Gîtâ (IVe – IIIe siècle avjc). Plus tardif : le Ramayana, poème en sanscrit (IIIe siècle avjc – IIIe siècle apjc).
Le peintre indien Raja Ravi Varma (1848 -1906) est notamment connu pour ses illustrations des épopées du Mahabharata et du Ramayana. British Museum : Barattage de la Mer de lait : britishmuseum.org/collection/object/A_2007-3005-7
VOIR AUSSI LES ARTICLES
– Le Sacré en Inde, Varuna, dieu magicien du panthéon védique
– Le Sacré en Inde, les dieux Indra et Agni illuminent le Ciel Védique
– Le Sacré en Inde, Soma, Rudra-Shiva et Vishnu, déités chantées dans les Veda…
– Le Sacré en Inde, rituels, cosmogonie, doctrine védique
– Le Sacré en Inde, Prajâpati, Brâhman et Atman
– Le Sacré en Inde, du rite à la métaphysique
– Le sacré en Inde, la quête des rishis et des sages