Le divin Soleil mène la barque, de la Première fois à l’Éternité
Dans la cosmogonie de l’Égypte ancienne, le dieu Rê engendre les divinités, le monde, et crée le Premier Jour… La séparation du Ciel et de la Terre produit un événement mythique fondateur. Cet acte créateur permet au Soleil de naviguer. Grâce à la mythologie de Rê, le processus solaire cyclique se réactualise chaque jour. Quand Rê traverse le Ciel sous la forme de Khépri-scarabée, il symbolise le Soleil en devenir…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Publié le 16 février 2018–

REPÈRES CHRONOLOGIQUES
Époque Thinite vers 3400 – 2980 avjc. Ancien Empire vers 2980 – 2475 avjc. Moyen Empire vers 2160 – 1788 avjc. Nouvel Empire vers 1580 – 1090 avjc. Troisième période intermédiaire vers 1090 – 663 avjc. Basse Époque vers 663- 525 avjc. Époque ptolémaïque 332 – 30 avjc. Chronologie détaillée de l’Égypte Ancienne
QUAND LE SOLEIL SE LÈVE SUR L’HORIZON…
Selon la cosmogonie de la tradition d’Héliopolis, capitale du culte solaire de l’Égypte ancienne, Rê démiurge se confond avec Atoum ou Atoum-Rê, qui s’extrait volontairement du Noun, l’Océan primordial… Atoum-Rê, divinité souveraine du panthéon, engendre les dieux, le monde et la Vie…

Le serpent Mehen, à ne pas confondre avec le reptile géant Apophis, protège la cabine du dieu Soleil au cours de sa navigation nocturne…
Rê conçoit les jumeaux Shou et Tefnout
En crachant, en soufflant ou en se masturbant, Atoum-Rê donne naissance au premier couple divin : le dieu Shou-Air (ou Atmosphère) et la déesse Tefnout-Humidité. Shou et Tefnout engendrent à leur tour les jumeaux Geb, dieu Terre, et Nout, déesse Ciel. Puis Shou et Tefnout séparent Geb et Nout nés enlacés…
La séparation du Ciel et de la Terre
L’apparition et la navigation du Soleil
La séparation de Geb et de Nout crée un espace où peut naviguer le Soleil… La lumière solaire rayonne le Premier Jour. Événement mythique fondateur, la séparation de Shou et de Tefnout permet la Première Fois, donnant ainsi naissance à un processus cyclique solaire qui se réactualise chaque jour…

Dans l’Ennéade d’Héliopolis, les enfants de Shou et de Tefnout, Geb et Nout, engendrent à leur tour quatre frères et sœurs : les dieux Osiris et Seth et les déesses Isis et Nephthys. Osiris reçoit la souveraineté sur le royaume terrestre et la déesse Isis comme épouse. Seth devient l’époux de Nephthys…
En Mésopotamie et dans l’Inde védique…
En Mésopotamie, les Eaux s’identifient à la Mère Originelle qui engendre seule le premier couple : le Ciel An, et la Terre Ki. Puis An et Ki donnent naissance au dieu de l’Atmosphère En-lil. Selon certains écrits, En-lil sépare ses parents, le Ciel et la Terre…
Dans l’Inde védique, c’est le dieu de l’Orage Indra, qui sépare le Ciel de la Terre, fixe la voûte céleste et vainc le dragon Vrtra qui retient les Eaux dans les ténèbres. En libérant les Eaux, Indra permet à la Vie, jusque-là en germe, d’émerger à l’existence. Le dieu magicien Varuna aide Indra à vaincre le dragon-serpent primordial et à libérer les Eaux captives du monstre…

Que la lumière soit! dit le Dieu biblique
Dans la Genèse biblique il est dit… Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. 1.2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. 1.3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.
1.4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. 1.5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour…
… 1.6 Dieu dit: Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. 1.7 Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi.
D’après la Genèse, bible réalisée en Terre sainte vers 1250-1254 apjc, à l’époque de Saint Louis, parchemin, Acre, XIIIe siècle, art médiéval. (Marsailly/Blogostelle)
Sur la deuxième vignette d’une représentation de la Genèse, on aperçoit Dieu qui sépare les eaux qui sont au-dessous de l’étendue des eaux qui sont au-dessus de l’étendue…
1.8 Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour. 1.9 Dieu dit: Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi. 1.10 Dieu appela le sec terre, et il appela l’amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon…
Le dieu Atoum et le mystère du serpent
Atoum symbolise la souveraineté
Coiffé de la double couronne de Haute et Basse-Égypte, Atoum-Rê symbolise la souveraineté… Comme Khnoum-Rê, on représente souvent Atoum-Rê avec une tête de bélier quand il personnifie le Soleil déclinant du crépuscule. On figure aussi Atoum comme un vieillard ou encore sous la forme d’un serpent…

Atoum-serpent dans le Noun…
Atoum-Rê prend l’aspect d’un serpent à la fin des temps… Le nom d’Atoum, Celui qui est et qui n’est pas, évoque à la fois un principe indifférencié et une complétude. Parfois, il renvoie à ce qui n’est plus…
Selon le Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts), le monde et les divinités peuvent revenir à l’état de Noun, l’Eau originelle antérieure à la création… Seul Atoum demeurera, transformé à nouveau en serpent. Ainsi, Atoum explique dans le Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts) que lui, qui est sorti du chaos, survivra à sa création…
La terre reprendra l’aspect de l’océan originel (le Noun), des eaux infinies comme dans son état premier. Je suis, moi, ce qui demeure… après m’être re-transformé en serpent qu’aucun homme ne connaît, qu’aucun dieu ne voit…

Le Noun, père des dieux
Le Noun, dieu originel et principe aquatique primordial, souvent qualifié de père des dieux en tant que préexistant à tous, redevient dans son état premier, et ni dieu ni humain ne voit le serpent… Mais Noun n’est pas plus grand que le dieu créateur et dit lui-même dans le Livre de la vache du ciel (Moyen Empire-Nouvel Empire)…
Mon fils Rê, dieu qui est plus grand que son créateur et plus puissant que ceux qui l’ont créé.

De Noun émerge le Soleil la première fois… Un hymne dit encore …
Lève-toi, lève-toi, sors du Noun, en te rajeunissant dans ton état d’hier et le dieu du Soleil est un faucon qui se lève (ou sort) du Noun
De la première fois à jusqu’en éternité…
La tradition égyptienne repose à la fois sur le commencement de l’être dans le temps (la première fois), sur la création dans la durée, et sur une ouverture sur l’éternité… L’art égyptien exprime le dépassement de la mort comme une dernière fois, mais une dernière fois qui se situe hors du temps.
La complexe doctrine égyptienne de la mort confère une durée éternelle au présent. Ainsi, on évolue dans la mythologie égyptienne de la première fois à un concept qui mène jusque dans l’éternité…

Mehen, le jeu du Serpent…
Dans les textes sacrés Mehen désigne la divinité serpent qui protège la barque solaire ou sa cabine pendant le voyage nocturne du Soleil, auquel s’identifie le roi. On rencontre encore ce terme pour nommer le Jeu du serpent qui prend la forme d’une table circulaire.
Le nom de Mehen signifie enrouler ou celui qui est enroulé. Ce mot rappelle l’image du serpent que l’on grave alors sur le plateau du jeu du serpent. Le reptile dessine ainsi un circuit spiralé la tête au centre et la queue à l’extérieur…
Le corps du serpent se déploie en multiples cases. Pour jouer, on utilise des pions en forme de billes et de lions. On rencontre le jeu du serpent Mehen dès l’époque prédynastique de l’Égypte ancienne, avant qu’il ne disparaisse, de façon énigmatique, à la fin de l’Ancien Empire…
D’après le Jeu du serpent Mehen, albâtre, coloré à l’origine de pigments, IIIe-VI dynasties, Ancien Empire ; le Jeu du serpent Mehen, faïence bleu, tombe du roi Péribsen, vers 2750 avjc, IIe dynastie, Abydos ; et le Jeu du serpent Mehen, lové en spirale, Ve-VIe dynasties, Ancien Empire, Égypte ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
LE MYTHE DE RÊ, QUI NAVIGUE DANS SA BARQUE
Les fragments de récits mythiques, qui remontent à différentes époques de l’Égypte ancienne, évoquent la mythologie de Rê. Le jour, Rê navigue dans sa barque solaire sous la voûte céleste…

Mandjet, la barque du matin, et Mesketet, la barque du soir
Selon la tradition mythique égyptienne, pendant les douze heures du jour et de la nuit, le dieu soleil Rê se déplace dans sa barque du matin, Mandjet, et dans la barque du soir Mesketet…
La nuit, le dieu disparaît, combat les puissances du chaos symbolisées par le serpent Apophis, avant de renaître de Nout et de revenir au jour chaque matin… Ainsi, le premier jour et la création se réactualisent chaque matin…
La Douât, le monde d’en bas
Le Noun s’étend dans le monde d’en haut comme dans le monde d’en bas, nommé la Douât, assimilée aussi à l’au-delà. La Douât est le lieu du séjour nocturne et souterrain que la divinité solaire parcourt dans sa barque avant de renaître chaque matin sous la forme de Khepri, le scarabée solaire…
D’après le voyage de Rê, Rê-Horakhty, le serpent Mehen et Thot, sarcophage de Tachepenkhonsou, joueuse de sistre d’Amon-Rê, bois peint, vers 650 avjc, fin XXVe-début XXVIe dynastie, bois peint, Égypte ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Le voyage du Soleil, de Atoum-Rê à Rê-Horakhty
Le sarcophage de Tachepenkhonsou illustre le voyage du Soleil… Atoum-Rê (ou Khnoum-Rê) incarne le Soleil du crépuscule. Le Soleil est englouti par la déesse Nout, déesse du Ciel et de la voûte céleste, avant de renaître à l’aube Au zénith, le Soleil brille sous la forme de Rê-Horakhty à tête de faucon…
La barque solaire est conduite ici par Thot à tête d’ibis, dieu de la Sagesse, de la Lune et maître du temps. Dans sa barque, le dieu solaire est protégé par la divinité serpent Mehen.

Rê le Soleil combat le serpent Apophis
Indestructible, Apophis est repoussé…
Chaque heure du voyage nocturne du dieu Soleil correspond à une étape spécifique… Rê traverse des épreuves particulières plus ou moins dangereuses. À la septième heure, le dieu Soleil affronte le serpent Apophis (ou Apopis), dit l’Horrible-faciès…
Symbole de l’obscurité épaissie, ce serpent géant incarne les forces du chaos et du désordre. Le dieu Rê sort toujours vainqueur de ce combat… Mais Apophis, puissance originelle et immortelle, n’est jamais tué, il est seulement repoussé…
Le redoutable adversaire du Soleil
Une première mention attestée d’Apopis, en grec Apophis, apparaît dans les textes de la tombe d’Ankhtifi sous la XIe dynastie (Première période intermédiaire-Moyen Empire). À l’époque du Moyen Empire, le récit mythique des Textes des Sarcophages présente Apophis comme le redoutable adversaire du dieu Soleil Rê…
D’après Apophis transpercé, et Seth, qui armé de sa lance, repousse Apophis, papyrus de la prêtresse Hérouben, XXIe dynastie, Troisième période intermédiaire, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Un reptile géant ligoté ou transpercé
Le serpent Apophis tente chaque nuit de faire cesser la course du Soleil… Selon les Livres funéraires royaux du Nouvel Empire, chaque matin et chaque soir, Apophis menace l’équilibre et l’ordre du monde. Le serpent monstrueux s’attaque à la barque du dieu Soleil aux heures les plus critiques.
D’après Apophis transpercé par une lance, papyrus, Livre des Morts de Ptahmes, XVIIIe dynastie, Nouvel Empire ; et Rê-Atoum-Knoum dans sa barque, au-dessus du serpent Apophis, Livre des Portes, tombe de Ramsès Ier, XIXe dynastie, Nouvel Empire, Vallée de rois, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Apophis, Seth et les forces du désordre
Apophis incarne les forces du désordre et du chaos que l’on doit sans cesse combattre pour ne pas mettre le monde en péril. Les artistes égyptiens représentent le plus souvent ce gigantesque serpent ligoté, transpercé par des couteaux ou par une lance.
Sur certaines images, c’est le dieu Seth armé de sa lance qui défend la barque solaire. Apophis apparaît encore dans des textes relatifs à la magie, à l’envoûtement, à la désacralisation (exécration) suite à un sacrilège…

Ta tête est tranchée, Apophis !
Dans la tombe de Ramsès Ier, on illustre des passages du Livre des Portes (Nouvel Empire). On voit l’immense serpent Apophis sous la barque de Rê, transpercé de couteaux…
L’Ennéade dit : Ta tête est tranchée, Apophis ! Tes replis sont coupés ! Tu ne t’approcheras pas de la barque de Rê, tu ne descendras pas vers la barque divine ! La flamme est contre toi venant de la Région Mystérieuse. Nous t’avons destiné à être anéanti ! (tombe de Ramsès Ier, Nouvel Empire)
D’après le thème du serpent géant Apophis, vaincu, Livre des Portes, tombe de Ramsès Ier, XIXe dynastie, Nouvel Empire, Vallée de rois, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
À la Basse Époque on identifie Apophis à Seth
À partir de la Basse Époque on identifie Apophis à Seth, frère d’Osiris vaincu par Horus. Le dieu prend alors une couleur surtout négative qui renvoie aux forces maléfiques… même si à l’origine, soumis par Horus, Seth devient le bras armé qui protège le royaume des Deux Terres ou bien le Soleil dans sa barque… Auprès d’Horus, Seth sera remplacé par Thot, dieu de la Sagesse dans le panthéon égyptien…
KHÉPRI, LE SOLEIL EN DEVENIR
Quand Rê apparaît sous la forme de Khepri, on le représente avec une tête de scarabée ou sous la forme du scarabée. Khépri s’identifie au dieu-Soleil qui se lève à l’aube, c’est le Soleil Levant en devenir… Le mot kheper qui forme la racine du nom de Khepri, signifie venir à l’existence…

Khepri le scarabée solaire
Dans la tradition égyptienne, le scarabée est un symbole solaire… Le bousier, en particulier, se distingue par son habitude de rouler devant lui une boule de glaise et de déjections, qu’il enterre ensuite pour conserver une nourriture.
Par ailleurs, les scarabées déposent leurs œufs dans une même boule, où se développent les larves. Le moment venu, les petits naissent au monde spontanément. Cette image de naissance ou de régénération se rattache au mythe du dieu Soleil qui émerge de lui-même du Noun. Et la boule du scarabée rappelle le disque solaire…
D’après Khepri scarabée, le collier du cœur de Sennéfer, vers 1300 avjc, Nouvel Empire ; et Khepri dans la barque Mandjet et le cycle des 12 heures nocturnes, tombe de Toutankhamon, XVIIIe dynastie, Nouvel Empire, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Les babouins, symbole du dieu Thot, maître du calcul du temps, marquent les heures sous la barque de Khepri, le Soleil Levant…
Le scarabée du cœur protège le défunt
Symbole du Soleil Levant et de la renaissance, on retrouve le motif du scarabée sur des bijoux que l’on place sur les momies. Comme sur le collier de perles du défunt Sennéfer, en verre, en faïence et en bois doré.
Assimilé au cœur du défunt, le scarabée, ici en serpentine stuquée et dorée, porte une inscription relative au Livre pour sortir au jour dit Livre des Morts. Le texte conseille au cœur du défunt Sennéfer de ne pas témoigner contre lui au moment du jugement devant le tribunal d’Osiris et de la pesée du cœur…
D’après le scarabée de Toutânkhamon, pectoral, or, émail, lapis-lazuli, pierres semi-précieuses, XVIIIe dynastie, Nouvel Empire ; et Khépri à tête de Scarabée, dieu Soleil Levant, tombe de Nefertari, XIXe dynastie, Nouvel Empire, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Pour les anciens Égyptiens, c’est dans le cœur que se situe le centre de l’intelligence et de la conscience… Un pectoral du trésor funéraire de Toutânkhamon représente également le scarabée, symbole de protection et de renaissance…

Dans la tombe de Nefertari, Khepri à tête de scarabée côtoie la déesse Hathor-Isis, la déesse de l’Occident, coiffée d’une demi-sphère et d’un l’oiseau, et Rê-Horakhty à tête de Faucon, le Soleil au zénith…
Les multiples facettes de la divinité solaire de l’Égypte ancienne se manifestent aussi sous les traits de Rê-Horakhty, dieu à tête de faucon, d’Amon-Rê, le grand dieu de Thèbes, ou encore sous la figure abstraite du disque-Aton…
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Bloc-notes + Des écrits sacrés ? Les Textes des Pyramides, qui remontent à l’Ancien Empire (entre 2980 – 2475 avjc) ; Les Texte des Sarcophages, depuis la fin de l’Ancien Empire et au Moyen Empire (vers 2160 – 1788 avjc) ; Le Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts), au Nouvel Empire (vers 1580 – 1090 avjc)… Un roman ? Sinouhé l’Égyptien, de Milka Waltari, les aventures de Sinouhé, médecin et espion du pharaon Aménophis IV (Akhénaton)… Un conte initiatique ? Her-Bak Pois Chiche, de Isha Schwaller de Lubicz, qui raconte l’éveil d’un jeune égyptien sous la XXe dynastie, dans la région de Thèbes (Karnak, Louxor)…
Merci beaucoup Maryse, un article vraiment passionnant! J’ai reçu un collier du scarabée provenant dEgypte, j’en comprends aujourd’hui le symbole. Ma fille doit s’y rendre, je ne manquerais pas de lui transmettre le lien de vos articles et lui demander quelques clichés des hiéroglyphes de la barque de Rê et du Nil !
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Merci à vous. L’Égypte fut l’un de mes plus beaux voyages. Je souhaite à votre fille de merveilleuses découvertes… 😊
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