L’art de la Chine ancienne, les sources de l’art chinois remontent à la période néolithique

D'après l'art de la Chine ancienne, créations néolithiques. (Marsailly/Blogostelle)

L’ancestral trait chinois

L’importance du graphisme, dès le néolithique, participe au fondement culturel de la civilisation chinoise. Après celle de Yangshao, les cultures de Majiayao, de Dawenkou et de Longshan poursuivent l’art de la céramique et du trait… Tour d’horizon…

Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière révision mars 2021 –

D'après une jarre, terre cuite peinte, motif de batracien, culture de Majiayao, phase de Machang, 2000-1500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une jarre, terre cuite peinte, motif de batracien, culture de Majiayao, phase de Machang, 2000-1500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

REPÈRES CHRONOLOGIQUES. Néolithique en Chine : entre 8000-7000 et 1700 avjc – Civilisation de Yangshao : 5000-2500 avjc – Culture de Majiayao : 3300-2000 avjc – Fin néolithique : culture de Longshan : 4500-3000 avjc/2000 – 1600 avjc – culture de Liangzhou : 3300-2000 avjc. Âge du Bronze : vers 2100-2000 avjc – IIIe siècle avjc. Chronologie générale Chine ancienne

GRAPHISMES NÉOLITHIQUES

Riziculture, céramique, jade, ver à soie, laque (des traces dans la culture de Longshan vers 2500 avjc) et graphisme figurent parmi les activités ancestrales des Chinois. Les décors des premières céramiques chinoises possèdent déjà certains des principes de l’art Chinois…

D’après une bouteille, céramique, motif glouton-dragon, terre cuite peinte, civilisation de Yangshao, 5000- 2500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une bouteille, céramique, motif glouton-dragon, terre cuite peinte, civilisation de Yangshao, 5000- 2500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Le motif du “glouton-dragon”

En Chine, vers 3000 ans avjc, la production de la soie – grâce à la sériciculture (élevage de cocons du papillon bombyx) – et le travail du jade sont attestés, ainsi que le thème iconographique du “glouton-dragon”, qui trouve peut-être son origine dans l’association du poisson (corps) et du mufle (tête), ou qui peut s’inspirer aussi du ver ou du serpent.

On rencontre un motif peint de « glouton-dragon » sur une bouteille en terre cuite de Yangshao, une sorte de « proto-dragon ». Le dragon peut personnifier la puissance de la nature, dangereuse ou bénéfique.

D'après le motif glouton-dragon, détail, bouteille, terre cuite peinte, Yangshao, 5000- 2500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly-Blogostelle)
D’après le motif glouton-dragon, détail, bouteille, terre cuite peinte, Yangshao, 5000- 2500 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly-Blogostelle)

La face d’un « monstre fantastique »

Le « glouton-dragon » synthétise aussi en lui divers animaux, et différentes idées culturelles : le poisson associé au mufle de bœuf évoque la nourriture, son corps reptilien et ses pattes renvoient aux batraciens et au monde aquatique, sa tête et sa gueule, plus ou moins effrayantes, évoquent un « monstre fantastique ».

Du « glouton-dragon » au masque taotie

L’image du vorace « glouton-dragon » rappelle par ailleurs le thème archaïque du masque taotie, dont la « face surnaturelle » est très fréquente dans le répertoire de l’iconographie archaïque chinoise.

La face du taotie apparaît sur une hache en jade de Beixin-Dawenkou. La hache précieuse, objet de prestige ou rituel, symbolise le pouvoir politique ou spirituel. On retrouvera plus tard, le motif du taotie sur les bronzes rituels chinois des dynasties Shang et Zhou.

D’après le motif archaïque du taotie, hache en jade, vers 4300-2600, Beixin-Dawenkou, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une hache, jade, motif archaïque du taotie, vers 4300-2600, Beixin-Dawenkou, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

La culture du fil à soie

Dans des tombes chinoises qui remontent à 1500 ans avjc, on a retrouvé des représentations de ver à soie sculptées dans le jade, dans les diverses étapes de sa transformation : de la larve au cocon et au papillon.

Grâce à une observation attentive, les Chinois ont compris très tôt comment dérouler le fil du cocon dans lequel s’enveloppe la chenille du Bombyx…

Ces jades sculptés laissent supposer une importance particulière accordée au bombyx et à la création de la soie (Bombyx du mûrier). Ce thème possède peut-être même une dimension sacrée…

D’après une amulette, dragon-larve, jade, culture de Longshan, 4700-3000 avjc, Liaoning, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une amulette, dragon-larve, jade, culture de Longshan, 4700-3000 avjc, Liaoning, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Par ailleurs, le thème du dragon, pérenne au fil des temps, figure parmi les archétypes de la culture chinoise : c’est dans le vide médian du disque Bi que s’unissent le dragon mâle-Yang et le dragon femelle-Yin pour créer le Ciel…

Voir aussi l’article L’art de la Chine ancienne. Premiers bronzes, divination, art du trait…

L’art complexe des céramiques chinoises

LES POTERIES DE MAJIAYAO

Majiayao, Banshan, Machang

La culture de Majiayao, vers 3300-2000 avjc, extension de la civilisation du Yangshao dans la région du Gansu-Qinghai, se manifeste en trois phases : Majiayao, Banshan, puis Machang dans la deuxième moitié du IIIe millénaire avjc (entre 2400 et 2000 avjc).

D’après une jarre, personnage stylisé, céramique peinte, vers 2300 avjc, culture de Majiayao, période Machang, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une jarre, personnage stylisé, céramique peinte, vers 2300 avjc, culture de Majiayao, période Machang, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

La culture de Majiayao est contemporaine de celle de Longshan. Les artistes de Majiayao réalisent des pièces aux compositions complexes, parmi lesquelles des représentations de la figure humaine, peinte ou en relief…

Des représentations de la figure humaine

Si la figure humaine est présente dans l’art chinois dès le néolithique, elle s’associe à un monde animal omniprésent, qui suggère parfois une forme d’humanisme chamanique.

Le chaman, dont l’esprit est en étroite relation avec les animaux, est considéré, dans diverses cultures du monde, comme un être humain doté de pouvoirs spirituels et surnaturels…

D’après deux jarres : figure humaine et têtes humaines en relief ; terres cuites peinte, avec anses de préhension et de suspension, culture de Majiayao, période Machang, 2400 et 2000 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

LES CÉRAMIQUES DE DAWENKOU

Les potiers de Dawenkou utilisent le tour

À l’époque néolithique chinoise, les poteries ordinaires à usage quotidien et au décor cordé, comme ailleurs dans le monde à la même période, sont simples, fonctionnelles et cuites à basse température.

Si dans un premier temps les céramiques néolithiques sont montées au colombins (technique des boudins d’argile), le tour de potier fait son apparition dans la culture de Dawenkou (vers 4300-2400 avjc) et dans celle de Longshan (vers 2400 -2000 avjc).

D’après un pichet tripode, à bec verseur, terre cuite, culture de Dawenkou, vers 4300- 2400 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un pichet tripode, à bec verseur, terre cuite, culture de Dawenkou, vers 4300- 2400 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Des créations luxueuses et de qualité

À Dawenkou, les artistes façonnent des poteries à motifs décoratifs imprimés dans la pâte crue avant cuisson. Comme des pichets tripodes à large bec verseur et aux formes girondes, des chaudrons et des marmites aux volumes charnus accompagnés de leurs supports à trois pieds…

Les potiers de Dawenkou obtiennent aussi des pâtes fines dans une terre rouge. Ils cuisent leurs céramiques à 1000 degrés et réalisent des créations luxueuses et de qualité, aux lignes parfois très complexes, et souvent retouchées au tour de potier.

Les céramiques – bassins, jattes, vases… – sont rehaussées de décors peints stylisés, parfois géométrisants ou inspirés du milieu végétal.

D’après un bassin, céramique peinte, décor géométrisant, et une jatte, terre cuite peinte, thème végétal ; culture de Dawenkou, vers 4300- 2400 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

LES CRÉATIONS DE LONGSHAN

La culture de Longshan, qui succède à celle de Dawenkou, s’étend sur un très vaste territoire, du Shandong à une partie du Shaanxi, du Henan jusque vers la côte Est de la Chine. Entre 2500 et 1700 avjc, les talentueux potiers de Longshan créent des pièces inédites…

D’après une marmite tripode, pieds-mamelles, céramique noire, culture de Longshan, 2500- 1800 avjc, Henan, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une marmite tripode, pieds-mamelles, céramique noire, culture de Longshan, 2500- 1800 avjc, Henan, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Longshan, au Shandong

Le site éponyme de Longshan se trouve dans la province du Shandong, où se trouvent les principaux témoignages de la culture néolithique de Longshan. Notamment sur les sites de Chengziyai, à Longshan, et à Yaoguanzhuang (district de Weifang). Certaines tombes renferment des objets en jade.

La grande qualité des céramiques de Longshan

À Longshan, les potiers continuent de fabriquer des pièces ordinaires en terre rouge, grise ou blanche comme auparavant. Mais ils innovent en réalisant un nouveau type de céramique de qualité, avec une argile claire, souvent montée au tour.

Grâce au tour de potier, les artistes de Longshan retouchent des pièces aux formes inédites. Ils élaborent aussi des motifs décoratifs incisés ou en relief, avec parfois des ajouts.

D’après une marmite tripode, terre cuite claire, motifs en reliefs, Henan ; un chaudron tripode, céramique noire, Yaoguanzhuang, Shandong ; et un vase de service, céramique claire, motifs chevrons ; culture de Longshan, 2500 -1700 avjc, Henan ; néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Des récipients de cuisine fonctionnels

Les modèles de Longshan sont cuits à haut feu, jusqu’à 1100 degrés pour le grès, et possèdent des formes complexes : comme des récipients de cuisine très fonctionnels.

Telles des marmites pour chauffer, réchauffer et servir de la nourriture, des pichets à bec verseur pour la boisson, des bouteilles, des chaudrons à couvercle… Les pieds tripodes des marmites et des chaudrons permettent de déposer ces récipients sur les braises.

D’après un chaudron à couvercle, céramique tournée, à lustrage noir, culture de Longshan, 2500- 1800 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un chaudron à couvercle, céramique tournée, à lustrage noir, culture de Longshan, 2500- 1800 avjc, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Le secret d’un lustré noir très brillant

Des poteries d’une extrême finesse

Les artistes de Longshan créent encore des poteries aux parois extrêmement fines (de moins de 1 millimètre), qui évoquent la “finesse de la coquille d’œuf”, et réalisent de luxueuses céramiques noires, grâce à une argile riche en oxyde de fer.

Ce sont des pièces d’excellente qualité, coûteuses et donc plus rares. On les trouve dans certaines tombes seulement. Les potiers recouvrent leurs pièces d’un revêtement qui leur donne résistance et imperméabilité. 

Ces céramiques noires sont cuites dans des fours fortement enfumés, avec une arrivée d’air réduite au maximum (cuisson en réduction de la couverte). Le noir intense de ces pièces luxueuses est en outre rehaussé par un poli lustré.

D’après un récipient pour cuisson-vapeur, 2500- 1800 avjc, Henan, et un vase, vers 3000 -1900 avjc, province de Shandong, en céramique noire tournée ; une jarre funéraire, céramique peinte, lustré noir brillant, 2000-1500 avjc ; culture de Longshan, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

La « culture de la poterie noire »

Les poteries de Longshan sont tournées, mouillées puis cuites dans une atmosphère en réduction et absorbent le carbone dégagé par le combustible. Le taux de carbone à la surface des céramiques noires excède considérablement la teneur en carbone dans le corps même de ces pièces. La culture de Longshan est dite aussi « culture de la poterie noire » (Black Pottery Culture).

Mais tous les secrets de fabrication des potiers de Longshan ne sont pas connus, notamment pour la réalisation du « noir chinois » extrêmement brillant de certaines céramiques, dont l’enduit, très fin et fragile, peut casser comme du verre… 

D’après un pichet, céramique noire lustrée, culture de Longshan, forme prototype des récipients en métal, 2400- 2000 avjc, Shandong, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un pichet, céramique noire lustrée, culture de Longshan, forme prototype des récipients en métal, 2400- 2000 avjc, Shandong, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

D’élégantes coupes à boire

Certaines céramiques noires de Longshan, aux lignes très élancées, comme des pichets, des gobelets et des coupes à boire sur pied, seraient destinées à la vaisselle utilisée pour les libations rituelles. Leurs formes préfigurent celles de l’art du métal…

Comme aussi un pichet néolithique, en terre cuite noire lustrée de la culture de Longshan du Shandong, qui annonce lui aussi les formes futures de pièces de vaisselle et de service en métal.

D’après deux coupes à boire, vers 2500 -1800 avjc, en céramique noire tournée, culture de Longshan, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

L’art des volumes et du trait

Les potiers de Longshan travaillent les volumes

Les potiers de Longshan se distinguent encore par les décors et le rendu des formes de leurs céramiques. Ils traitent en volume divers récipients en céramique claire ou noire.

Comme des pichets tripodes à bec verseur, dont les formes des pieds rappellent celles de mamelles gonflées. Une évocation peut-être du lait maternel et de l’abondance nourricière…

D’après deux pichets tripodes, à pieds- mamelles et bec verseur, terre cuite claire et céramique avec traces de rehauts noirs, culture de Longshan, 2500- 1800 avjc, Henan ; et une poterie-oisillon, terre cuite, 3000-2600 avjc, culture de Xiaoheyan, fleuve Liao ; néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Des symboles et des signes pictographiques

Par ailleurs, au cours de la période de Dawenkou et de Longshan, on rencontre sur des poteries néolithiques chinoises des symboles – tels des motifs stellaires, solaires ou célestes… – et des signes pictographiques.

Certains pictogrammes représentent des chiffres, de 1 à 9, qui indiquent peut-être la destination et le prix des poteries. Mais sans que cela constitue encore une véritable écriture structurée…

D’après une céramique peinte, motifs solaires ou célestes et spirales, civilisation de Yangshao, 5000- 2500 avjc ; un vase à pied, céramique peinte, motifs stellaires, 3500-2800 avjc, culture de Dawenkou, Shandong ; et une céramique peinte, motifs spirales et svastikas, culture Majiayao, Gansu, vers 2600-2300 avjc ; néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

L’art graphique néolithique a pu conduire à l’écriture…

Dans la vallée du fleuve Bleu, Yangzi, les artistes créent des poteries à motifs stellaires (interprétés dans un premier temps comme des fleurs). On retrouvera par la suite le principe de ces motifs « conceptuels » sur les bronzes archaïques dont les décors perpétuent la tradition des céramiques néolithiques.

Sur une céramique peinte de la culture Majiayao (période Machang), contemporaine de celle de Longshan, apparaît une ébauche du caractère « tian », qui désigne le Ciel, et des motifs de svastika. Ce dernier, symbole spatial, céleste et cosmogonique, est présent dans diverses cultures néolithiques…

D’après un vase à haut col, céramique peinte, caractère “tian” et svastikas, vers 2200-1800, culture de Majiayao, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un vase à haut col, céramique peinte, caractère “tian” et svastikas, vers 2200-1800, culture de Majiayao, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Voir aussi les articles Le symbolisme du triskèle, du svastika et du labyrinthe (1) et Du svastika au labyrinthe, la quête de la transcendance (2)

Lune, Soleil, Terre, montagne…

Certains décors des céramiques chinoises néolithiques évoquent des associations entre la Lune, le Soleil et la Terre. La Terre est symbolisée par une montagne à trois pointes.

Et quelques autres graphismes, pictogrammes ou symboles, se rapprochent déjà d’une forme d’écriture. Le graphisme néolithique de la montagne à trois pointes correspond à la forme ancienne du caractère chinois qui désigne aujourd’hui la « montagne »…

D’après un vase, pictogrammes, Soleil, Lune, Montagne, céramique incisée, 2800-2500 avjc, Juxian, Shandong, culture de Dawenkou, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

L’art du trait, au-delà du temps

Si l’importance du graphisme se manifeste en Chine dès le néolithique, cette tradition va perdurer au fil du temps. Des artistes du bronze aux peintres lettrés – qui cultivent l’excellence de l’art du trait dans leurs compositions -, jusqu’aux créations de la période Ming et encore dans le monde moderne chinois…

Par ailleurs, dans la Chine ancienne, l’art du trait possède une dimension spirituelle, qui s’exprime dans la recherche de la sagesse et de la perfection du geste.

Tradition artistique, langage formel, art graphique, goût pour l’interprétation de la nature et des animaux…, il semble que tout ce qui caractérise l’art chinois et la culture chinoise, de nos jours encore, trouve sa source première à l’époque néolithique…

D’après un vase-rapace, terre cuite, culture de Yangshao, 5000- 2500 avjc, Huaxian, province du Shaanxi, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un vase-rapace, terre cuite, culture de Yangshao, 5000- 2500 avjc, Huaxian, province du Shaanxi, néolithique, Chine ancienne. (Marsailly/Blogostelle)

Au début de l’âge du Bronze, les Chinois élaborent les principes de l’écriture et de l’architecture. Les grandes tombes Shang, associées au culte des ancêtres et aux banquets funéraires, abritent des pièces en bronze et en jade …

Article suivant : L’art de la Chine ancienne. Les artistes sculptent le jade dès le néolithique – La « quadrature du cercle » des jades cong…

Sommaire Arts de la Chine ancienne

Un livre traditionnel ? Le Yi Jing ou Yi King, le Livre des Mutations, ouvrage divinatoire et initiatique fondé sur le Yin-Yang (taì jí tú) et huit trigrammes. Son avènement remonterait au premier millénaire avjc, à l’époque des Zhou (1027 avjc -256 avjc).

Des sages ? Le penseur et mystique chinois Lao-tseu (ou Laozi, VIe-Ve siècle avjc), auteur selon la tradition du Tao-Tö-King (La Voie et sa Vertu). Lao-tseu est contemporain du philosophe Kongzi ou Kongfuzi dit Confucius (vers 551-479 avjc), qui prône la bienveillance et la loyauté dans la gouvernance et les relations sociales et familiales.

Publié par Maryse Marsailly

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