Renaissance italienne au XVe siècle. Florence, cité florissante sous l’égide des Médicis

D'après les Médicis, Renaissance italienne, Florence. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi, architecte de la Renaissance

La Renaissance italienne au XVe siècle (2)… À Florence, la puissante famille Médicis, maintient les principes de gouvernement établis auparavant par les oligarques florentins. Dans la première moitié du XVe siècle, Cosme l’Ancien dirige la cité florentine, dont la prospérité favorise des expériences propices à l’émulation artistique. Le génie de Filippo Brunelleschi, artiste et ingénieur, transforme la conception du métier d’architecte… Kaléidoscope…

Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière révision janvier 2022 –

D’après Filippo Brunelleschi, avec compas et plans, de Luigi Pampaloni, 1827-1830, statue en marbre, Piazza del Duomo, Florence. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Filippo Brunelleschi, avec compas et plans, de Luigi Pampaloni, 1827-1830, statue en marbre, Piazza del Duomo, Florence. (Marsailly/Blogostelle)

REPÈRES CHRONOLOGIQUES. Trecento italien : XIVe siècle – Quattrocento : XVe siècle – Cinquecento : XVIe siècle. La cité de Florence au XVe siècle : à partir de 1434, les Médicis gouvernent la République de Florence – 1494-1498, dictature théocratique de Savonarole. 1498 – XVIe siècle : retour des Médicis appuyés par Charles Quint – 1555 conquête de Sienne – Chronologie générale La Renaissance

UN ÂGE D’OR DU MÉCÉNAT À FLORENCE

La prospérité de Florence, dès la fin du XIVe siècle, favorise l’évolution des arts…  Au XVe siècle, les Médicis, grands mécènes, règnent en maîtres à Florence. Les artistes reçoivent de nombreuses commandes pour élever et décorer des édifices civils, de somptueuses résidences, des églises et des chapelles privées…

D’après Julien de Médicis, à cheval avec une panthère, Cortège des Mages, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Julien de Médicis, à cheval avec une panthère, Cortège des Mages, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Les Médicis, seigneurs de Florence

En 1385, la cité de Florence participe à la guerre menée par les villes toscanes contre le duc de Milan, Jean-Galéas (Gian Galeazzo) Visconti. En 1406, Florence gagne un débouché sur la mer grâce à la prise de Pise. Mais le régime des oligarques florentins est miné par des dissensions. Une dizaine de familles fortunées contrôlent Florence…

Puis les puissants et très riches Médicis s’imposent, notamment avec Cosme l’Ancien (1389-1464), Pierre Ier de Médicis (1416-1469) dit Pierre le Goutteux (Piero il Gottoso) et Laurent de Médicis (1449-1492) dit le Magnifique (Lorenzo il Magnifico).

D’après Cosme de Médicis, dit Cosme l’Ancien, de Jacopo Pontormo, 1518, huile sur bois ; Pierre Ier de Médicis, dit Pierre le Goutteux, bottega de Bronzino, 1550 ; et Laurent de Médicis, dit Laurent le Magnifique, de Verrocchio, après 1478, terre cuite polychrome ; Florence, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle) 

Surenchère de commandes aux artistes…

Cosme de Médicis, qui revient d’exil, prend le pouvoir à Florence en 1434. Par la suite, les Médicis se succèdent à la tête de la cité jusqu’en 1494. Après l’épisode Savonarole, entre 1494 et 1498, les Médicis retrouveront leur splendeur à Florence au XVIe siècle…

Les familles les plus influentes affirment leur pouvoir dans une surenchère de commandes aux artistes. Par ailleurs, à cette époque, des commanditaires valorisent la vie urbaine grâce à de monumentales réalisations… Florence, première cité de la Renaissance italienne, devient le principal pôle culturel et artistique de l’Italie.

D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Florence, un pôle artistique et humaniste

Grâce à l’âge d’or du mécénat à Florence, la cité devient aussi le pôle principal de l’humanisme. Artistes, lettrés et poètes arrivent de toute l’Italie à Florence pour bénéficier de ce nouvel élan culturel et artistique, favorisé aussi par une période de paix (traité de Lodi en 1454, entre Venise et Milan)…

Voir aussi l’article Renaissance italienne au XVe siècle, les artistes ouvrent de nouvelles perspectives.

D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Laurent de Médicis soutient les arts

Laurent de Médicis, dit Le Magnifique, brillant et habile politicien, respecté pour sa prudence, s’impose comme un arbitre écouté. Il contribue au développement des arts et soutien des artistes…

Mais son fils, Pierre, délaisse la traditionnelle alliance avec la France. Quand Charles VIII franchit les Alpes en 1494, Pierre de Médicis tergiverse, met Florence en danger et finit par être chassé par les Florentins…

D’après le blason des Médicis, palais Médicis-Riccardi, Michelozzo, 1444 -1459, Florence, XVe siècle, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après le blason des Médicis, palais Médicis-Riccardi, Michelozzo, 1444 -1459, Florence, XVe siècle, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

L’épisode Savonarole

Par ailleurs, en 1491, le prédicateur dominicain Girolamo Savonarola (Savonarole) est nommé prieur du couvent de Saint-Marc, à Florence. Savonarole séduit notamment les plus humbles et ses prêches deviennent populaires.

Hostile aux idées humanistes, ce fanatique religieux prône une sévérité morale extrême pour gagner le Salut et défend une République appuyée par un Grand conseil, auquel aurait accès tous les citoyens.

D’après Girolamo Savonarola (Savonarole), de Fra Bartolomeo, moine du couvent San Marco, 1498, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Girolamo Savonarola (Savonarole), de Fra Bartolomeo, moine du couvent San Marco, 1498, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Les prophéties menaçantes de Savonarole semblent se réaliser avec l’invasion de Charles VIII en 1494. Désemparée, la seigneurie florentine laisse le prédicateur exercer une dictature théocratique entre 1494 et 1497…

Savonarole condamné, retour des Médicis

Cependant, Savonarole se heurte aux grandes familles florentines et aux marchands. Puis le pape Alexandre VI lui interdit de prêcher en 1495, avant de l’excommunier en 1497.

D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après le Cortège des Mages et famille Médicis, de Benozzo Gozzoli, 1459-1462, fresque, chapelle des Médicis (Cappella dei Magi), palazzo Medici-Riccardi, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Savonarole n’en a que faire, mais ses adversaires parviennent à le faire arrêter. Condamné à mort, le prédicateur est pendu et brûlé sur la place de la Seigneurie en 1498. Les Médicis reviennent à Florence appuyés par Charles Quint…

BRUNELLESCHI RENOUVELLE L’ARCHITECTURE

Dans la première moitié du XVe siècle, la prospérité de Florence permet la reprise de chantiers inachevés et le lancement de nouveaux projets architecturaux…

D’après La Résurrection du fils de Théophile et saint Pierre, Masaccio, vers 1427, fresque, chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, XVe siècle, Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après La Résurrection du fils de Théophile et saint Pierre, de Masaccio, vers 1427, fresque, chapelle Brancacci, Santa Maria del Carmine, XVe siècle, Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi, Michelozzo, Alberti…

Parmi les plus grands architectes novateurs qui travaillent à Florence figurent Filippo Brunelleschi, Michelozzo di Bartolomeo, dit Michelozzo, et Leon Battista Alberti…

Sur l’une des fresques peintes par Masaccio pour la chapelle Brancacci, à Florence, on aperçoit, derrière saint Pierre, les peintres Masolino da Panicale et Masaccio lui-même, et les architectes Alberti et Brunelleschi…

Brunelleschi se rend à Rome

Filippo Brunelleschi (1377-1446) se forme d’abord à l’orfèvrerie et à la sculpture, comme auparavant les artistes du XIVe siècle, dans le milieu de la “bottega” (les ateliers). Contrairement à son contemporain le théoricien Leon Battista Alberti, qui bénéficie d’un enseignement humaniste et littéraire…

D’après Filippo Brunelleschi, Cinq maîtres de la Renaissance florentine, détail, anonyme, huile sur bois entoilé, fin XVe siècle-XVIe siècle, Quattrocento, Florence, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Filippo Brunelleschi, Cinq maîtres de la Renaissance florentine, détail, anonyme, huile sur bois entoilé, fin XVe siècle-XVIe siècle, Quattrocento, Florence, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi voyage avec Donatello

Après le concours de 1401 pour les sculptures des portes du Baptistère de Florence, qu’il remporte ex aequo avec Ghiberti, Brunelleschi ne veux pas partager ce chantier et se rend à Rome…

Son goût pour l’Antiquité le pousse à séjourner plusieurs fois dans la capitale romaine, souvent en compagnie du sculpteur florentin Donato di Niccolò di Betto Bardi, dit Donatello (1386 – 1466), son ami, auteur de la statue de David en bronze (vers 1435-1440) installée, à l’origine, dans la cour du palais Médicis, à Florence…

D’après Donatello, Cinq maîtres de la Renaissance florentine, détail, anonyme, huile, fin XVe siècle-XVIe siècle, Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Donatello, Cinq maîtres de la Renaissance florentine, détail, anonyme, huile, fin XVe siècle-XVIe siècle, Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi étudie l’architecture romaine

À Rome, Brunelleschi réalise des dessins et des relevés des monuments antiques. Il s’efforce de comprendre les principes de construction des Romains en travaillant sur les édifices eux-mêmes (les manuscrits antiques sont rares).

Ainsi, Brunelleschi acquiert une solide formation d’ingénieur et d’architecte et une maîtrise technique qu’il peut mettre en œuvre. Les séjours de Brunelleschi à Rome le motivent finalement pour embrasser la carrière d’architecte plutôt que celle de sculpteur…

D’après Paolo dal Pozzo Toscanelli, monument dédié à Christophe Colomb, détail, XIXe siècle, basilique de Santa Croce, Florence ; et une étude de perspective, de Filippo Brunelleschi, vers 1420, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi s’intéresse aux mathématiques

Par ailleurs, Brunelleschi apprécie aussi la géométrie et les mathématiques. Il est d’ailleurs l’ami de Paolo dal Pozzo Toscanelli (1397-1482), mathématicien, physicien, géographe, astronome, astrologue et conservateur de la Bibliothèque de Florence.

Filippo Brunelleschi conçoit le Duomo

 À partir de 1409, Brunelleschi s’intéresse au chantier de Santa Maria del Fiore, attiré en particulier par le problème non résolu de la coupole.

En 1418, un concours permet à l’architecte de présenter le modèle qu’il a conçu pour le dôme de la cathédrale dite Le Duomo. C’est à Santa Maria del Fiore que Brunelleschi sera inhumé (sa tombe est découverte en 1972).

D’après Santa Maria del Fiore, coupole de Filippo Brunelleschi, XVe siècle (campanile de Giotto XIVe siècle), Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Santa Maria del Fiore, coupole de Filippo Brunelleschi, XVe siècle (campanile de Giotto XIVe siècle), Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Brunelleschi, architecte novateur

Cette fois encore, Filippo Brunelleschi sort vainqueur ex aequo avec Ghiberti du concours pour le chantier de Santa Maria del Fiore. Cependant, sa grande ingéniosité technique est reconnue pour permettre d’élever la coupole de la cathédrale sans avoir besoin d’une armature…

Grâce à son étude très poussée de l’architecture antique romaine et de l’élévation médiévale traditionnelle en Toscane, Brunelleschi élabore une théorie de la perspective…

D’après Le Duomo, Santa Maria del Fiore, coupole de Filippo Brunelleschi, 1421-1436 ; un schéma du dôme de Brunelleschi pour Santa Maria del Fiore, selon Piero Sanpaolesi ; et des croquis d’engins imaginés par Brunelleschi, ; XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

BRUNELLESCHI CRÉE SON LANGAGE ARCHITECTURAL

Filippo Brunelleschi renouvelle l’art de construire et le statut de l’architecte, qui devient un créateur reconnu et respecté, et dont les plans et les projets sont réalisés sous sa direction. Il élabore aussi un style rationnel et harmonieux…

D’après la chapelle Pazzi, de Filippo Brunelleschi, intérieur, vers 1430, Santa Croce, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après la chapelle Pazzi, de Filippo Brunelleschi, intérieur, vers 1430, Santa Croce, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Chaque partie s’intègre dans un tout

Brunelleschi trouve le moyen de mesurer rationnellement l’espace architectural, tout en lui conférant une dimension humaine. Chaque partie s’intègre alors harmonieusement à un tout dans l’édifice, comme l’illustre la chapelle Pazzi de Santa Croce, à Florence.

Brunelleschi, architecte de la Renaissance

Ainsi, Brunelleschi innove et pose les principes de l’architecture de la Renaissance. Il transforme aussi le rôle de l’architecte qui, désormais, ne se résume plus à celui de maître d’œuvre comme à l’époque médiévale.

Avec Filippo Brunelleschi, l’architecte de la Renaissance devient un créateur. Il conçoit intellectuellement et entièrement sa construction, anticipe les problèmes techniques et structurels, élabore le décor jusque dans ses moindres détails et dirige les chantiers…

D’après la chapelle Pazzi, façade, étude et vue intérieure, de Filippo Brunelleschi, vers 1430, Santa Croce, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Filippo Brunelleschi conçoit la chapelle Pazzi

Filippo Brunelleschi réalise notamment des travaux pour les arcades de l’Hôpital des Innocents, Ospedale degli Innocenti (dès 1419), la basilique San Lorenzo (1420), la Vieille sacristie de San Lorenzo (1419-1428), la basilique Santo Spirito (projet en 1436, commencement en 1444)… et la chapelle des Pazzi de Santa Croce (vers 1430).

Brunelleschi élabore un plan pour la chapelle Pazzi fondé sur des formes géométriques simples, notamment le carré et le cercle, créant ainsi un espace cubique. Cette chapelle Pazzi est construite entre 1429 et 1446, dans le premier cloître de la basilique Santa Croce (de la Sainte Croix).

D’après la chapelle Pazzi, de Filippo Brunelleschi, vers 1430 ; et un tondo de Luca della Robbia, saint Mattia, terre cuite émaillée, 1460-1465, Santa Croce, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Contraste entre pietra serena et blanc des murs

Dans la chapelle Pazzi, on retrouve dans le décor intérieur le contraste entre la pietra serena de couleur grise et l’enduit blanc des murs, la signature du « design » Brunelleschi.

L’architecte florentin prévoit la mise en place de médaillons (tondi, singulier tondo) des quatre évangélistes, en terre cuite émaillée, pour orner les pendentifs de la coupole. Par ailleurs, douze apôtres sont conçus par le sculpteur Luca della Robbia.

D’après la chapelle Pazzi, coupole à pendentifs ornés des 4 évangélistes, tondi (médaillons) de saint Jean et de saint Marc en terre cuite émaillée, Filippo Brunelleschi, vers 1430, Santa Croce, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle) ;

Brunelleschi imagine le palazzo Pitti

En outre, l’activité de Brunelleschi ne se limite pas à l’architecture religieuse… Il est également ingénieur et architecte militaire, il invente des engins et réalise aussi des édifices civils. Selon Giorgio Vasari, Brunelleschi élabore le projet d’élévation du palazzo Pitti.

D’après le palazzo Pitti, plans de Brunelleschi, construction Luca Fancelli, Florence, XVe siècle, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

C’est le riche marchand florentin Luca Pitti, ami et allié de Cosme de Médicis, qui commande cette majestueuse résidence, construite dans la deuxième moitié du XVe siècle par l’élève de Brunelleschi, Luca Fancelli, selon les plans de son professeur…

D'après Le Duomo, Santa Maria del Fiore, coupole de Filippo Brunelleschi, XVe siècle (campanile de Giotto Florence, XIVe siècle), Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Le Duomo, Santa Maria del Fiore, coupole de Filippo Brunelleschi, XVe siècle (campanile de Giotto Florence, XIVe siècle), Florence, Quattrocento, Renaissance italienne. (Marsailly/Blogostelle)

Architecte ingénieux, Filippo Brunelleschi obtient la direction du chantier de la cathédrale de Florence, qu’il parachève avec l’élévation du célèbre dôme en imaginant une coupole à double coque…

Article suivant :  Renaissance italienne au XVe siècle. Brunelleschi et le chantier florentin de Santa Maria del Fiore – Brunelleschi élève sa coupole

Sommaire Arts de la Renaissance

Littérature ? La Comédie, de Dante Alighieri (1265-1321) éditée une première fois en 1472, puis en 1555 sous le titre de Divine Comédie.  Le traité politique de Machiavel, Le Prince, écrit en 1513, publié en 1532 (Nicolas Machiavel, 1469-1527). Giorgio Vasari (1511-1574) publie La Vie des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes en 1550, et en 1568. Découvertes? En 1492 le navigateur génois Christophe Colomb (1451-1506) découvre un Nouveau Monde, l’Amérique. L’imprimeur allemand Gutenberg (vers 1397-1400- 1468) invente la typographie…

Publié par Maryse Marsailly

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