Les joies picturales de Watteau et de Boucher
L’art au XVIIIe siècle (deuxième volet)… Les artistes français élaborent le style Louis XV dit Rocaille, un art de Cour qui cultive le jeu des courbes, des lignes complexes savamment orchestrées. On célèbre la beauté, l’amour et ses détours. Le peintre François Boucher apparaît comme la figure de proue de cet élan artistique, qui inspire les beaux-arts comme les arts décoratifs. Morceaux choisis…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière mise à jour mai 2021 –

REPÈRES CHRONOLOGIQUES
Le XVIIIe siècle, en France : Louis XIV : 1638 – 1715. Régence de Philippe II, duc d’Orléans : 1715-1723 (minorité de Louis XV) – Louis XV : 1715 – 1774 – Louis XVI : 1774-1792 – Révolution Française 1789 – Première République. Convention : 1792-1795 (Robespierre, La Terreur 5 septembre 1793 – 28 juillet 1794) – Directoire : 1795 – 1799 – Consulat : 1799-1804 – Premier Empire : Napoléon Ier : 1804-1814.
UN GOÛT POUR LE THÉÂTRE, LA FÊTE ET LES JEUX DE L’AMOUR
Au tout début du XVIIIe siècle, Le Pèlerinage à l’île de Cythère permet à Antoine Watteau d’entrer à l’Académie royale en tant que peintre de fêtes galantes. Ce tableau inaugure l’art raffiné et théâtral de la période Rocaille dans le domaine de la peinture…

Watteau séduit collectionneurs et marchands
Même si l’Académie royale de peinture et de sculpture continue de considérer la peinture d’histoire comme le plus noble des genres, l’originalité artistique d’Antoine Watteau et ses fêtes galantes séduisent les collectionneurs et les marchands. Et l’artiste des fêtes galantes fera des émules, tels Nicolas Lancret et Jean-Baptiste Pater.
Des œuvres d’Antoine Watteau gravées circulent à Londres… L’amateur d’art et collectionneur Jean de Jullienne fera graver, notamment par François Boucher, un recueil des dessins de Watteau. L’univers des Fêtes galantes s’accompagne aussi de scènes pastorales également très prisées…

Les Goncourt exaltent l’art du XVIIIe siècle
Au XIXe siècle, Edmond et Jules de Goncourt, dits les frères Goncourt, romanciers et historiens, mais aussi historiens de l’art, critiques, collectionneurs et graveurs, publient L’Art du XVIIIe siècle (1859-1875).
Dans cette immense source de documentation, les deux hommes de lettres évoquent l’art exceptionnel et précieux du XVIIIe siècle, un art aristocratique et rocaille, pour lequel ils ont une prédilection manifeste. Ils mentionnent ainsi des artistes, des œuvres peintes, sculptées, gravées… et laissent des commentaires techniques et stylistiques…

A propos d’Antoine Watteau les frères Goncourt commentent… Watteau a renouvelé la grâce… Elle est le rien qui habille la femme d’un beau au-delà du beau physique. Voir aussi l’article Focus : Pèlerinage à l’île de Cythère, d’Antoine Watteau (Une fête galante sous l’égide de la déesse Aphrodite…)
Théâtre, sensualité et volupté…
Au XVIIIe siècle, dans les milieux privilégiés, on cultive l’éloge de la volupté, de la sensualité, des amants secrets… dans les arts comme dans la littérature. On apprécie particulièrement les séduisantes déesses Diane et Vénus et les amours cachées ou interdites… Les cupidons sont partout…
Les thèmes de l’Amour et des galants nourrissent l’imagination des artistes… comme les peintres François Boucher (1703-1770) ou Jean-Honoré Fragonard (1732- 1806).


D’après La coquette fascinée, de Jean-Honoré Fragonard, 1755, huile sur toile ; et une pastorale, de Gabriel Huquier selon François Boucher, estampe, XVIIIe siècle, France, période Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
Les mises en scène théâtrales sont en vogue dans la peinture (souvent dans la nature ou des paysages bucoliques), mais aussi dans la sculpture, dans l’architecture, dans la littérature… et même dans certaines créations en porcelaine…
Un romancier? Pierre Choderlos de Laclos (Pierre Ambroise François, 1741-1803), général et écrivain de la Révolution française, célèbre pour son roman épistolaire Les Liaisons Dangereuses (sous-titré Lettres recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres), écrit et publié en 1782.

Les Liaisons Dangereuses…
Dans Les Liaisons dangereuses – en 175 lettres – Pierre Choderlos de Laclos raconte l’histoire de personnages impliqués dans l’intrigue et la manipulation amoureuse… Ces échanges épistolaires expriment les pensées, les désirs secrets et les défis amoureux des protagonistes dont le jeu tourne au drame…
Deux libertins, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, s’amusent de la séduction de l’innocente Cécile de Volanges et de la pieuse madame de Tourvel… La rivalité entre madame de Merteuil, emportée par la jalousie, et le séducteur Valmont mène finalement le vicomte à une fin tragique…

Fragonard, conteur libre...
“Fragonard, c’est le conteur libre… Ce groupe enlacé d’ardeur et de faiblesse, l’homme en chemise allongeant un bras nu et musculeux jusque au verrou de la porte… la femme… désespérant d’elle-même et repoussant d’une main déjà molle la bouche de son amant… Sa chute, on la voit. Fragonard n’est pas homme à oublier dans le fond du tableau ce qu’il sait si bien ouvrir et défaire : le lit.” (L’Art du XVIIIe siècle, les frères Goncourt, 1875)


D’après Les Hasards heureux de l’escarpolette, scène galante, vers 1767-1769, huile sur toile ; et La Lettre d’amour, 1770, huile sur toile ; toiles de Jean-Honoré Fragonard, XVIIIe siècle, France, période Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
FRANÇOIS BOUCHER, UN MAÎTRE DE L’ART ROCAILLE
Illustrateur, dessinateur et peintre, François Boucher (1703-1770) exerce ses talents dans de nombreux domaines. Cet artiste phare de l’art Rocaille peint des sujets mythologiques et religieux, des pastorales et des paysages, des scènes de genre… Il travaille aussi à la décoration de demeures particulières et de monuments. En outre, l’artiste crée de nombreux motifs décoratifs et des cartons pour les tapisseries et les tentures…

François Boucher à l’Académie royale
Dans le premier tiers du XVIIIe siècle, le peintre François Boucher (1703 – 1770), qui sera le maître de Jean Honoré Fragonard (1732 -1806), renouvelle la peinture d’histoire… Il est l’élève de François Lemoyne (1704 – 1778), qui a peint le décor du Salon d’Hercule au château de Versailles…
François Boucher devient le peintre favori de la marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV… L’artiste est reçu à l’Académie royale de peinture et de sculpture, en 1734, avec Renaud et Armide comme morceau de réception. Puis il commence, dès 1737, une longue carrière de professeur. L’artiste devient le directeur de l’Académie et le premier peintre du roi en 1765.

Boucher exalte une gracieuse nudité féminine
Les tableaux mythologiques de François Boucher sont pour lui le prétexte pour sublimer des formes féminines épanouies, dont la grâce dévoilée évoque une sensualité raffinée. Ce qui lui vaudra une réputation abusive de libertin. L’artiste exalte une gracieuse nudité féminine, mise en lumière et en couleur dans la nature, et parfois enveloppée dans de voluptueuses draperies…
François Boucher, dessinateur, graveur et peintre, joue volontiers de la courbe et de la contre-courbe. Vénus ou Diane, l’artiste révèle des formes féminines potelée et sensuelles, au teint de porcelaine…



D’après Vénus et Cupidon, 1742, huile sur toile ; Diane sortant du bain, 1751, huile sur toile ; et La Toilette de Vénus, 1751 ; de François Boucher, France, XVIIIe siècle, période Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
La volupté, c’est tout l’idéal de Boucher… Comme il s’entend aux poses indiscrètes, aux provocations de la nonchalance couchée tout de son long sur un décor d’apothéose, comme sur un tapis de harem! (L’Art du XVIIIe siècle, les frères Goncourt, 1875)

Les reproches de Diderot
Denis Diderot reprochera d’ailleurs à François Boucher la frivolité de ses sujets et sa légèreté technique, notamment ses coloris qualifiés de déflagration de cuivre par le nitre, telle celle d’un bel émail de Limoges. Le philosophe critique la fausseté de Boucher et, dit-il, Ce maître a toujours le même feu, la même facilité, la même fécondité, la même magie et les mêmes défauts qui gâtent un talent rare…
Des instantanés de plaisirs ou de bonheur
Pourtant, François Boucher élabore des compositions picturales à la fois grandiose et novatrices qui évoquent des instantanés de plaisir ou de bonheur…

Le peintre affectionne notamment une mise en scène volontairement décentrée, avec des perspectives très étudiées – en extérieur comme en intérieur. Il utilise les courbes et les contre-courbes, soigne les nombreux détails décoratifs et précieux et mise sur des coloris pâles…
François Boucher, chef d’orchestre de l’art Rocaille
L’art et la maîtrise de François Boucher lui valent l’admiration de la société parisienne de son temps, puis encore sous le second Empire… En outre, François Boucher, qui a gravé des œuvres de Watteau, est un virtuose pour créer des motifs ornementaux. De nombreux décors et motifs sont peints ou gravés selon les esquisses et les dessins de ce maître reconnu de l’art Rocaille.

Des pastorales sur des tapisseries
Prolifique, François Boucher travaille pour les manufactures royales, pour les décors de théâtre et d’opéra. Il honore les commandes du roi de France Louis XV, mais aussi de Madame de Pompadour et de ses amis amateurs et collectionneurs…
François Boucher devient inspecteur de la manufacture de tapisserie des Gobelins entre 1755 et 1765. Celle de Beauvais est dirigée par Jean-Baptiste Oudry depuis 1734.
François Boucher se lance, dès 1736, dans une série de Pastorales en quatorze pièces. Puis l’artiste rencontre un succès immédiat, en 1739, grâce à une tapisserie originale, l’Histoire de Psyché, inspiré du roman d’Apulée (II siècle), Les Métamorphoses ou L’Âne d’or...



D’après Psyché recevant les honneurs divins, huile sur papier marouflé sur toile, vers 1740, et Le Pasteur galant, hôtel de Soubise, Paris ; et le Livre de Cartouches Inventés par François Boucher Peintre du Roy, Paris chez Huquier ; François Boucher, XVIIIe siècle, France, style Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
Le conte mythique de Psyché
François Boucher représente le mariage de Psyché et de Cupidon, ainsi que l’apothéose de Psyché qui rejoint les Olympiens. Dans cette composition, la jeune épouse d’Éros semble éclipser les autres déesses…
L’artiste met en scène le souverain de l’Olympe, Jupiter (Zeus grec), dans l’attitude d’un penseur. Cette posture rappelle celle peinte par Raphaël, peintre de la Renaissance italienne, dans son Histoire de Psyché pour la villa Farnesina (Farnésine), à Rome. Psyché et Cupidon sont unis par Junon (Héra grecque), épouse de Jupiter et déesse du mariage…

Éros (Cupidon) et Psyché
Dans son roman, Les Métamorphoses ou L’Âne d’or, Apulée conte l’histoire de Psyché. La belle princesse reçoit chaque nuit la visite du dieu Éros, très épris d’elle, alors qu’il est censé la punir sur l’ordre de Vénus, jalouse de son insolente beauté. Mais la jeune femme ne doit en aucun cas voir le visage de son amant, fils de Mars (grec Arès) et de Vénus (grec Aphrodite).
Une nuit, Psyché transgresse les lois divines et allume une lampe. Une goutte d’huile tombe sur le dieu de l’Amour endormi, qui s’éveille et s’enfuit. Très courroucée, la déesse Vénus impose une série d’épreuves à Psyché… avant que, finalement, la jeune femme épouse son Cupidon et acquiert l’immortalité avec l’acquiescement de Jupiter…

François Boucher premier peintre du roi
La tapisserie de l’Histoire de Psyché est par ailleurs répétée au moins huit fois, entre 1741 et 1770, pour différents commanditaires, pour le roi de Suède, le souverain de Naples, l’ambassadeur d’Espagne… Sur une grisaille du musée du château de Blois, probablement l’esquisse d’un projet, une inscription précise : Psyché recevant les honneurs divins peint par François Boucher premier peintre du roi…
Omphale séduite par Hercule…
François Boucher peint de nombreux sujets mythologiques, parmi lesquels Hercule et Omphale, dont il existe plusieurs variantes. Hercule (grec Héraclès), fils de Zeus à la force invincible, doit expier un meurtre. Il consulte l’oracle d’Apollon.

La Pythie lui conseille de se soumettre au service d’Omphale, la reine de Lydie. La souveraine impose alors au héros diverses épreuves pour réparer son crime. Le demi-dieu se retrouve obligé de filer la laine… Puis la reine Omphale est séduite par la force et la beauté d’Hercule…
Des peintures et des œuvres décoratives
François Boucher voyage en Flandre (1766) en compagnie du grand collectionneur Pierre Louis Paul Randon de Boisset… À la fin de sa carrière, l’artiste continue d’exercer ses talents, même si le public des Salons se tourne alors davantage vers la peinture de Jean-Baptiste Greuze et la palette de Jean-Honoré Fragonard…

Le collectionneur Jean-François Bergeret de Frouville commande des scènes mythologiques à François Boucher pour son l’hôtel, par ailleurs décoré de fines boiseries. L’huile sur toile Vénus à la forge de Vulcain vient donc magnifier cette demeure.
François Boucher crée des chinoiseries
François Boucher s’inspire d’un épisode de L’Énéide de Virgile (auteur latin, 70 avjc-19 apjc), quand la déesse Vénus demande au dieu Vulcain de forger des armes pour son fils mortel, Énée, héros troyen qui combat les Grecs, et dont la lignée conduira à la fondation de Rome… Par ailleurs l’artiste crée des chinoiseries, dont le modèle inspire des tapisseries…



D’après Le Jardin chinois selon François Boucher, tentures, 1742, ; Les Amours pastorales, modèle de François Boucher, surintendant de la Manufacture des Gobelins à partir de 1755 ; XVIIIe siècle, France, période Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
François Boucher met en scène la Pompadour
Par ailleurs, François Boucher, peintre favori de l’amie du roi Louis XV, réalise un portrait de Madame de Pompadour, un livre à la main, comme plongée dans ses réflexions…
François Boucher construit son tableau sur une diagonale pour représenter une Madame de Pompadour dans une attitude nonchalante, en une palette picturale où le vert domine. La marquise porte une robe ornée de roses et de rubans, à laquelle s’ajoutent de riches parures…
Derrière la reine se trouve un grand miroir, dont les motifs de guirlandes de roses et les dorures du cadre illustrent le style Rocaille alors en vogue. Le miroir encadré par de lourdes tentures renforce la mise en scène théâtrale de ce portrait, dans lequel la marquise de Pompadour, pensive, semble suspendre un moment ses activités d’écriture et de lecture…

François Boucher peint aussi des sujets bibliques
François Boucher peint encore des tableaux religieux, tels La Lumière du monde (1750) et l’Adoration des bergers (1764, cathédrale de Versailles). L’artiste réalise aussi, en 1769, la décoration de l’hôtel de Marcilly ainsi que des décors d’opéra : Castor et Pollux, en 1764 ; Thésée, en 1765 ; Sylvia, en 1766…
Et, quelques mois avant sa disparition, François Boucher se voit désigné par l’Académie comme associé libre honoraire de l’Académie impériale de Saint-Pétersbourg (créée en Russie en 1724).
La Lumière du monde selon Boucher…
En 1750, François Boucher peint La Lumière du monde, une huile sur toile destinée à magnifier la chapelle de Madame de Pompadour dans son château de Bellevue.

L’artiste honore alors l’une des premières commandes de Madame de Pompadour, pour qui il compose une œuvre religieuse en grand format. La toile, exposée au Salon de 1750, permet à François Boucher d’obtenir la charge de Premier peintre du Roi et un logement au palais du Louvre…
Le sujet de ce tableau est connu grâce à une gravure de Fessard (1761). Ainsi, la lumière traverse les nuées célestes, reliant le monde divin et le monde terrestre. Ces deux mondes sont symbolisés par une poule et ses œufs…
François Boucher crée une lumière, à la fois profonde et ouverte, une sorte d’apothéose qui rayonne, estompe les lignes et vient illuminer l’Enfant. Une manière qui rappelle celle de certains peintres italiens de la Renaissance, notamment celle du Corrège (Antonio Allegri da Correggio dit Il Correggio)…
LES ARTISTES S’EXPOSENT AUX SALONS DU LOUVRE


D’après Le Lever du Soleil, 1753, huile sur toile ; et Le Coucher du Soleil, 1752, huile sur toile ; de François Boucher, XVIIIe siècle, période Rocaille. (Marsailly/Blogostelle)
François Boucher au Salon du Louvre
Entre le XVIIe et le début du XIXe siècle, on organise des salons au palais du Louvre (le premier en 1667), où sont exposés les morceaux de réceptions et les œuvres des artistes de l’Académie royale de peinture et de sculpture. En 1725, une exposition dans le salon Carré du palais du Louvre consacre le terme de Salon…
En 1753, François Boucher expose au Salon du Louvre deux grands tableaux commandés à l’artiste par la marquise de Pompadour. Ces toiles, Le Lever du Soleil et Le Coucher du Soleil, sont destinées à servir de modèles pour des tapisseries…

La hiérarchie des genres selon l’Académie Royale
En France, l’Académie royale de peinture et de sculpture, fondée au milieu du XVIIe siècle, distingue particulièrement la peinture d’Histoire, placée au sommet de sa hiérarchie artistique…
Par ailleurs, on classe dans la peinture dite de genre – considéré comme mineure – le paysage, la nature morte ou des scènes évoquant la vie quotidienne et à caractère anecdotique …
Peinture d’histoire, La Mort de Créüse, de Jean-François de Troy, s’inspire du mythe de la conquête de la Toison d’Or par Jason et de la vengeance de Médée. Répudié par Jason, Médée offre une robe empoisonnée à sa rivale Créüse…

Le style français sous Louis XV s’épanouit sous le règne de ce souverain… Si l’esthétique Rocaille s’inspire de l’art baroque de l’Italie et des Pays-Bas, les artistes français se gardent néanmoins des emportements excessifs du rococo.
Au cours du XVIIIe siècle, le style français essaime dans les cours européennes. Par ailleurs, à cette époque, le goût pour le portrait se développe, dont la palette s’étend du portrait aristocratique au portrait de société…

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Bloc- notes + Une œuvre philosophique? Candide ou l’Optimiste, de François Marie Arouet dit Voltaire (1694 – 1778) ; Des penseurs et philosophes? Denis Diderot, qui dirige L’Encyclopédie (1713-1784) avec D’Alembert ; Jean-Jacques Rousseau (1712-1778), auteur Du contrat social ; L’Allemand Emmanuel Kant (1724-1804), auteur de La Critique de la raison pure (1781) ; Une femme de lettres ? Olympe de Gouges (1748-1793), auteur de la pièce contre l’esclavage Zamore et Mirza ou l’heureux naufrage (1785)… Musique? Wolfgang Amadeus Mozart (1756 – 1791) ; Antonio Vivaldi (1678 -1741) ; Jean-Sébastien Bach (Johann Sebastian Bach, 1685- 1750) ; Georg Friedrich Haendel (1685 -1759)…
Bloc-notes + Art Rocaille : étude de La Pastorale, François Boucher (source musée des Beaux-Arts de Caen, pdf) : mba.caen.fr/sites/default/files/boucher-pastorale-xviiie_siecle-caen-mba-20121.pdf et inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/goncourt-jules-et-edmond-de.html)