Mésopotamie : Ningishzida, dieu personnel du souverain sumérien Gudea

D'après Gudea, son dieu Ningishzida, et Ningirsu, sceau, vers 2130-2100 avjc, néo-sumer. (Marsailly/Blogostelle)

Ningishzida, déité de la Végétation et des puissances fertilisantes

Sous le règne de Gudea, les sculpteurs néo-sumériens excellent dans l’art de travailler la diorite et les canons esthétiques se précisent dans le domaine de l’art. Si à l’époque néo-sumérienne, on continue de vénérer Ningirsu, divinité principale de l’empire de Lagash, le souverain Gudea honore aussi Ningishzida, son dieu personnel… Le nom de cette déité de la végétation signifie Seigneur des Vrais Arbres

Par Maryse Marsailly (@mblogostelle)
– Dernière mise à jour novembre 2018 –

D'après une scène de libation, autel et arbre sacré, fragment de bulle et empreinte de sceau, époque néo-sumérienne de Gudea, Lagash, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une scène de libation, autel et arbre sacré, fragment de bulle et empreinte de sceau, époque néo-sumérienne de Gudea, dynastie de Lagash, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Bloc-notes + Une aventure ? L’épopée de Gilgamesh (Mésopotamie) : des tablettes du XIIIe siècle avjc racontent l’épopée du roi Gilgamesh en quête d’immortalité… (il aurait régné vers 2600 avjc sur la cité d’Uruk (ou Ourouk) Un livre ? L’Histoire commence à Sumer, de Samuel Noah Kramer (1956).

REPÈRES CHRONOLOGIQUES
Période des dynasties archaïques sumériennes, vers 2900 avjc – 2340 avjc – Empire d’Agadé sous la dynastie d’Akkad fondée par le roi Sargon, vers 2340 avjc – 2200 avjc. – Narâm-Sîn (vers 2254 – 2218 avjc) – L’époque néo-sumérienne vers 2150 avjc – 2100 avjc : princes de Lagash (2150 avjc -2130 avjc) – Gudea vers 2130 – 2100 avjc. – Ur-Nammu, fonde la IIIe dynastie d’Ur, vers 1100 avjc, XXI-XXe siècles avjc Chronologie Proche et Moyen Orient antiques

LES ARTISTES GRAVENT DES SCÈNES DE PRÉSENTATION CODIFIÉES

À l’époque néo-sumérienne, les graveurs de la glyptique représentent fréquemment des scènes de présentation d’un fidèle à un dieu ou à un roi divinisé… Parfois l’adorateur peut être le souverain lui-même, introduit auprès d’une divinité majeure par une déité mineure. Ce sujet iconographique semble de plus en plus codifié…

D'après une scène de présentation d’un fidèle à son dieu, empreinte de sceau, vers 2150 avjc - 2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après une scène de présentation d’un fidèle à son dieu, empreinte de sceau avec inscriptions, vers 2150 avjc – 2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

L’orant, tête nue, présenté à son dieu…
Les artistes interprètent l’adorateur dans une attitude de piété dont le canon est toujours le même… L’orant se présente devant son dieu le crâne rasé ou la tête nue, une main levée, dont la paume se tourne vers la bouche en signe de prière… Le fidèle apporte parfois un petit capridé en offrande… À l’époque néo-sumérienne, les scènes miniatures gravées sur les sceaux sont de plus en plus enrichies par des inscriptions…

La posture traditionnelle de la présentation d’un adorateur s’accompagne souvent de l’intercession d’un dieu mineur ou d’une déesse Lama, les deux bras levés. Ces intercesseurs évoquent la bénédiction et la protection… Parfois, la scène de présentation peut être séparée de celle de l’intercession…

D'après Gudea tête nue, diorite, vers 2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Gudea tête nue, diorite, vers 2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Ningishzida présente Gudea à Ningirsu
Les attributs du dieu personnel de Gudea, Ningishzida, prennent la forme de serpents parés de cornes qui émanent de ses épaules. En Mésopotamie, en dehors des cultes des grands dieux, chaque individu possède son dieu personnel…

Parmi les sceaux-cylindres de la période néo-sumérienne, l’un d’eux montre Gudea introduit par une déesse et par Ningishzida, auprès de Ningirsu, grand dieu tutélaire de Lagash. Installé sur un trône, Ningirsu possède sous les pieds des vases d’eau jaillissante en grand nombre…

Ce maître des Eaux tend aussi un vase de flots et un lys à Ningishzida, qui apparaît comme un dieu de la Végétation. Le prince Gudea se présente ici tête nue et très sobrement vêtu, tel un humble et simple orant, la main tournée vers la bouche en signe de prière…

Les puissances fertilisantes de la Nature…
Deux serpents, coiffés de la tiare à cornes divine, émergent des épaules de Ningishzida, Seigneur du vrai arbre, dieu de la Végétation. Divinité personnelle de Gudea, Ningishzida mène le prince sumérien devant le dieu souverain de Lagash, Ningirsu. Le thème du serpent coiffé de cornes est fréquent dans l’iconographie pour évoquer la présence du dieu de la Végétation Ningishzida…

D’après Gudea présenté par Ningishzida au dieu Ningirsu, empreinte de sceau, vers 2130-2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Gudea présenté par Ningishzida au dieu Ningirsu, empreinte de sceau, vers 2130-2100 avjc, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Ningishzida et Ningirsu, associés ici à l’abondance des eaux jaillissantes et à la végétation, manifestent semble-t-il les puissances fertilisantes à l’œuvre dans la Nature… Le vase de flots jaillissants et la plante que donne Ningirsu à Ningishzida symbolisent sans doute un renouveau de la nature ou du monde, une bénédiction et une promesse de prospérité… Le lys plongé dans les eaux du vase rappelle le thème iconographique de l’autel et de l’arbre sacré rafraîchi par des libations…

On aperçoit aussi une déesse Lama accompagnée d’un animal ailé, paré lui aussi de la coiffe à cornes divine… Cette déité de la fertilité lève les bras dans le geste dit de l’intercession. Divinité féminine lunaire, elle porte une tiare à deux cornes qui évoquent le croissant de Lune… On rencontre souvent cette figure ancestrale dans l’iconographie des sceaux sumériens.

Les paires de cornes des tiares sont le signe de reconnaissance, selon leur nombre, des déités mineures ou majeures du panthéon sumérien… Déjà un grand dieu guerrier de l’Orage à Lagash à l’époque des dynasties archaïques, Ningirsu, semble prendre une nouvelle et suprême dimension au temps de Gudea… Voir aussi l’article La puissance orageuse de Ningirsu, dieu sumérien de Lagash

Divinité de la Végétation accompagné de serpents enroulés, Ningishzida apparaît lui aussi comme une divinité chtonienne, porteuse de fertilité et de longévité…

L’inscription dédicace précise : « Au dieu Ningishzida… Gudea, Ensi (prince-gouverneur) de Lagash, pour le prolongement de sa vie (ou sa santé)…

D’après un vase à libation, dédicace de Gudea à Ningishzida, stéatite, vers 2120 avjc, époque néo-sumérienne, antique Girsu, actuel Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un vase à libation, dédicace de Gudea à Ningishzida, stéatite, vers 2120 avjc, époque néo-sumérienne, antique Girsu, actuel Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Le vase à libation de Gudea consacré à Ningishzida
Le vase à libation (boisson, rafraîchissement offert au dieu) voué au dieu Ningishzida par Gudea porte un décor de serpents. On retrouve là les deux animaux divinisés, à la fois attributs et acolytes du dieu de la végétation et de la fertilité. L’artiste sculpte le récipient en stéatite de manière à laisser couler l’eau entre les gueules des reptiles entrelacés. Ce décor évoque la puissance de régénération de la Nature…

Les serpents appartiennent au monde chtonien (souterrain) et renvoient au terreau fertile pour la végétation. Ces animaux parés de la tiare à cornes des dieux, s’enroulent en une spirale autour d’un bâton… comme les reptiles du caducée du dieu grec Hermès (Mercure romain) ou ceux du bâton brâhmanique… Voir aussi l’article La spirale, symbole cosmique et initiatique

GUDEA, UNE ROYALE ET PIEUSE ATTITUDE

Une statuette vouée à Ningishzida
Si beaucoup de représentations de Gudea, debout ou assis, sont incomplètes ou abîmées, une statuette du prince Gudea bien conservée se trouve au Louvre, à Paris. Cette petite ronde bosse de 45 centimètres de haut provient de l’antique Girsu, capitale du royaume de Lagash (actuelle Tello, Irak). Sculptée dans la diorite, la statuette porte une inscription gravée sur le pagne du personnage…

D'après Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida, vers 2120 avjc, époque néo-sumérienne, antique Girsu, Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida, vers 2120 avjc, époque néo-sumérienne, antique Girsu, Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

La liste les sanctuaires élevés par Gudea
Le texte de la sculpture précise que ce portrait du prince de Lagash honore son dieu personnel, Ningishzida : je suis celui qui aime son dieu, que ma vie soit prolongée… L’inscription mentionne aussi la liste les sanctuaires élevés par Gudea, dont l’Eninnu, le grand temple de Ningirsu, dieu de Lagash, ou celui consacré à Ningishzida…

Gudea se présente avant tout comme un prince pieux et bâtisseur d’enceintes sacrées… Le souverain édifie des temples pour Ningirsu et Nanshe, pour Ningishzida et Geshtinanna, les principales divinités de l’ancienne Girsu, capitale du royaume de Lagash…

Je suis celui qui aime son dieu, que ma vie soit prolongée…

D’après la statue de Gudea dédiée à la déesse Ninhursag, détail des mains, vers 2120 avjc, antique Girsu, Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après la statue de Gudea dédiée à la déesse Ninhursag, détail des mains, vers 2120 avjc, antique Girsu, Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Le soin apporté au rendu anatomique des mains montre comment le sculpteur excelle dans son art de travailler la diorite, un matériau très dur…

À Gudea constructeur du temple, la vie a été donnée
GU-DE-A, patesi de SHIR-POU-LA (Lagash) homme juste, qui aime son dieu, qui a construit pour le dieu NIN-GIR-SU, son maître, son temple l’E-NINNÛ (appelé) « IM-GIG brillant » et son temple l’E-PA, le temple des sept zones (célestes),

… construisit pour la déesse NINÂ, sa dame, son temple de SIRARA-ŠUM, qui s’élève (au-dessus) de (tous) les temples du monde construisit pour les grands dieux de Lagash leurs temples, construisit pour le dieu NIN-GIŠ-ZI-DA, son dieu, son temple de GIR-SU…

Quiconque, comme moi, annoncera au peuple le dieu NIN-GIR-SU (comme) son dieu, qu’au temple de mon dieu il ne fasse pas… Qu’il prononce le nom de ce (temple) ! Que cet homme soit mon ami : qu’il prononce mon nom! (GU-DE-A) fabriqua une statue : « à GU-DE-A, constructeur du temple, la vie a été donnée » de ce nom il la nomma ; dans le temple il l’introduisit…

D’après un détail d’inscription, Gudea assis, statue dédiée à Ningishzida, vers 2120 avjc ; et Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida, vers 2120 avjc ; époque néo-sumérienne, antique Girsu-Tello, Irak actuel, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

LE STYLE NÉO-SUMÉRIEN

Une géométrisation des formes
Si les grandes dimensions de la statuaire, le choix de la pierre, le style formel et le port de l’habit perpétuent la tradition impériale d’Agadé (dynastie d’Akkad) de l’époque précédente, une géométrisation des formes, parfois cubiques, et une touche hiératique plus affirmée distinguent l’art néo-sumérien…

Une tête sans cou…
Les proportions sont trapues, les formes ramassées. L’absence de cou donne au visage, comme enfoncé dans les épaules du personnage, une importance disproportionnée… Une caractéristique de la tradition sculpturale de l’époque néo-sumérienne s’exprime dans l’étrangeté de ce rendu des proportions, sans doute volontaire, avec une tête sans cou qui domine par sa taille un corps qui paraît trop petit…

D’après Gudea, prince de Lagash, statue assise dédiée au dieu Ningishzida, vers 2120 avjc ; et le portrait de Gudea coiffé du bonnet royal, vers 2150 avjc ; sculptures en diorite, antique Girsu, Tello, Irak actuel, époque néo-sumérienne, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Les sculpteurs néo-sumériens excellent dans l’art de travailler la diorite…

Une expression idéalisée et souveraine
Les artistes réalisent des portraits idéalisés de Gudea, souvent les mains jointes dans l’attitude de la prière… Il porte son bonnet royal décoré de bouclettes stylisées. Son visage sans barbe et souriant exprime la tranquillité et la sérénité…

Des yeux en amandes et des sourcils en arêtes très dessinées caractérisent le style artistique de l’époque de Gudea. Le prince porte un drapé à franges, qui découvre l’un de ses bras, dont la royale musculature évoque tout de même la force… Voir aussi l’article Sumer le renouveau : la grandeur de la statuaire sous le règne de Gudea

La diorite polie…
Les sculptures du souverain de Lagash, denses et ramassées, dégagent une impression de puissance et de pérennité encore renforcée par la couleur noire et brillante de la diorite polie… L’aspect précieux de cette pierre, que Gudea fait venir du Golfe Persique, renforce encore l’expression d’une richesse souveraine… Il existe aussi des portraits du prince Gudea, présenté tête nue, dont la grande finesse sculpturale illustre l’excellence des artistes néo-sumériens…

LE THÈME DU TAUREAU ANDROCÉPHALE

On rencontre déjà dans l’iconographie de la glyptique d’Agadé, sous la dynastie d’Akkad, le motif du taureau à tête humaine… Sur les empreintes de sceau, ces êtres mythiques semblent se rattacher à la Montagne, d’où émerge le dieu Soleil, et à la Terre Fertile…

D’après des taureaux à tête humaine (androcéphales), empreinte de sceau, période d’Agadé, dynastie d’Akkad, vers 2350-2200 avjc, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après des taureaux à tête humaine (androcéphales) et le dieu-Flammes (Shamash), empreinte de sceau, période d’Agadé, dynastie d’Akkad, vers 2350-2200 avjc, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Des objets cultuels
Parmi les chefs-d’œuvre de l’époque de Gudea, sculptés dans la chlorite ou dans la stéatite, un taureau anthropomorphe dédié par Gudea rappelle les taureaux mythiques à tête humaine des sceaux de la période d’Agadé… Les images des sceaux-cylindres sumériens représentent parfois une divinité assise, le pied posé sur des taureaux hybrides…

Le plus souvent, il s’agit du dieu-soleil Shamash, que l’on voit dans certains scénarios émerger de la Montagne, à laquelle semblent se rattacher ces taureaux à visage humain… Ces images permettent d’imaginer que ces créatures barbues, parées de la tiare divine à cornes, servent peut-être aussi de support à des statues de culte dans les sanctuaires…

D’après des statuettes de taureau à tête humaine, vers 2150-2100 avjc, époque néo-sumérienne ; une sculpture votive, chien de Sumu-ilu, dédicace à déesse Nin-Isina, récipient à offrandes, stéatite, vers 1900 avjc, époque des royaumes amorrites, période d’Isin-Larsa ; Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Des sculptures votives pour les sanctuaires…
Sur l’une des statuettes du musée du Louvre, l’artiste ménage un espace creux sur le dos du taureau. Un motif que l’on rencontre sur d’autres modèles sumériens, dont la plupart proviennent du site de Tello (antique Girsu).

Cette cavité permet peut-être aussi de déposer un vase d’offrandes aux dieux… comme sur une sculpture votive de chien, plus tardive, qui remonte à la période des royaumes amorrites et d’Isin-Larsa…

D’après un taureau anthropomorphe avec dédicace de Gudea, prince de Lagash, vers 2125-2110, époque néo-sumérienne, sculpture en chlorite, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un taureau anthropomorphe avec dédicace de Gudea, prince de Lagash, vers 2125-2110, époque néo-sumérienne, sculpture en chlorite, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)

Le taureau ailé assyrien
La tiare à trois paires de cornes indique que ces taureaux à têtes humaines sont des divinités plutôt puissantes… Les artistes sculptent ces animaux barbus, avec des oreilles et des pattes de taureau, en position couchée. De grands yeux renforcent l’expression d’humanité de leurs visages, encadrés de motifs torsadés et de bouclettes spiralées…

Plusieurs statuettes de taureau anthropomorphes remontent au temps de Gudea, souverain de la deuxième dynastie de Lagash, vers 2150-2000 avjc… Mais plus tard, à l’époque néo-assyrienne (aux IX-VIe siècle avjc), on va retrouver le thème du taureau androcéphale…

Les artistes assyriens représentent alors ce gardien des portes de la cité ou du palais royal avec une paire d’ailes. Il s’agit d’une déité, comme l’indique toujours sa tiare à cornes, nommé Shêdu ou Lamassu, qui se rattache lui aussi au dieu-soleil Shamash. Ce symbole mythique et bénéfique combine le taureau, l’oiseau et l’être humain et protège contre toutes les formes d’ennemis… un être mythique qui rappelle le sphinx égyptien au corps de lion…

D’après un Taureau colossal, Lamassu, palais royal de Khorsabad, époque néo-assyrienne, VIIe - VIe avjc, Assyrie. (Marsailly/Blogostelle)
D’après un Taureau colossal, Lamassu, palais royal de Khorsabad, époque néo-assyrienne, VIIe – VIe avjc, Assyrie. (Marsailly/Blogostelle)

Bloc-notes + Patrimoine du Proche-Orient archeologie.culture.fr/proche-orient et archeologie.culture.fr/khorsabad/fr

En Mésopotamie, un code artistique semble alors s’appliquer aux représentations de Gudea… sous son règne, les œuvres sumériennes pérennisent davantage une image sublimée de la royauté que le portrait d’une personnalité… À l’époque néo-sumérienne encore, l’écrit et l’image se marient sur les sceaux et la littérature connaît un essor inédit… La primauté de l’image tend à s’effacer au profit des inscriptions…

Article suivant : L’époque néo-sumérienne : le style Gudea exprime l’intemporel

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Publié par Maryse Marsailly

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