Du culte royal à l’initiation…
Que sont les Mystères de Mithra? … Ce culte intègre divers courants spirituels en vogue à l’époque Romaine… L’idée d’un monothéisme solaire, l’astrologie et le zodiaque ou encore des réflexions eschatologiques – relatives à la fin du monde ou à la fin des temps – s’associent à une notion de Salut pour le Cosmos et l’Humanité. Ces thèmes nourrissent l’évolution des croyances de l’Antiquité, de la fin du IIe apjc au IVe siècle apjc, de l’Orient à l’Occident romain…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière mise à jour février 2018 –

MITHRA, DE L’INDE VÉDIQUE À L’ORIENT ANTIQUE ET À ROME
Le culte de Mithra, dieu perse identifié à la Souveraineté, évolue d’une pratique royale vers un culte à Mystères fondé sur un rituel secret… À l’époque romaine, les mithrea (temples de Mithra, singulier mithraeum) se multiplient et accueillent de plus en plus d’adeptes séduits par ces mystères venus d’Orient…
De l’Orient à l’Occident…
Beaucoup de sanctuaires de Mithra sont élevés dans les provinces de l’Empire Romain… On rencontre le culte de Mithra en Mésopotamie, en Afrique du Nord, en Espagne, en Germanie, en Gaule, en Écosse, et jusqu’en Europe centrale, dans les Balkans…
Le mithraïsme suscite un vif engouement dans tout l’Empire Romain à partir de la fin du IIe siècle apjc, avant de s’éteindre au cours du IVe siècle apjc, supplanté par le Christianisme…

Des pirates ramènent le culte de Mithra en Occident
Selon Mircea Eliade, le culte de ce grand dieu perse (iranien), dont l’origine remonte à l’époque védique de l’Inde sous le nom de Mitra, a pu se développer en Asie mineure et en Mésopotamie…
Plutarque, philosophe et penseur de la fin du Ier siècle apjc et du début du IIe siècle apjc, raconte comment les pirates de Cilicie, une ancienne province romaine au Sud de l’Anatolie (aujourd’hui en Turquie) célèbrent en secret les Mystères de Mithra. Vaincus et capturés par Pompée (assassiné en 48 avjc), les pirates vont diffuser le culte du dieu Mithra dans l’Occident romain…
REPÈRES CHRONOLOGIQUES
– IIIe et IVe siècle apjc, époque romaine.– En 313 apjc, l’empereur romain Constantin, victorieux au pont Milvius, promulgue l’édit de tolérance de Milan et officialise le Christianisme…

Le Mitra védique, garant de l’ordre du monde et dieu de Justice
Le nom sanscrit de Mitra signifie ami, contrat… Dans l’Inde ancienne, on présente ce dieu védique comme un dieu bienveillant, qui préside à la justice et au bon ordre du monde.
Mitra (futur Mithra Perse) est aussi le dieu des engagements contractuels, des alliances, des serments et de la bonne entente entre les membres de la société… Un premier texte connu mentionne Mitra vers 1380 avjc, dans un traité conclu entre des rois orientaux, en Asie Mineure et en Mésopotamie.
De Ahriman à Mithra, la mise à mort du Taureau
Dans le livre sacré des anciens Perses, l’Avesta, Mithra apparaît associé à Varuna (ancestral dieu védique) et à Ahura-Mazdâ (le Seigneur Sage), divinité suprême, et nommée plus tard Ohrmazd.
Au début de l’époque védique, dans la mythologie de l’Inde ancienne, on associe Mithra au dieu suprême Varuna, une divinité qui possède une puissante magie divine. Le Rig-Veda se compose de 1028 hymnes sacrés rédigés en sanskrit entre 1500 ans avjc et 800 ans avjc…

… Dans la mythologie du mazdéisme iranien, Ahriman et les Ténèbres attaquent Ohrmazd (ou Ohrmuzd ou Ohrmizd) et le monde de Lumière… Mithra se rattache à la Lumière et au Soleil qui est son œil. Il renvoie aussi au mythe du sacrifice du Taureau, dont la mort permet de féconder la Terre et de sauver le monde…
Naissent alors les animaux et les plantes…
Ohrmazd modifie le mode d’être de la Création, qui passe d’un mode d’être spirituel à mode d’être matériel et corporel… Ahriman incarne alors les forces du Mal… il souille les Eaux, empoisonne la végétation et provoque la mort du Taureau Primordial… Mais selon un récit tardif, l’immolation du Taureau primordial par Ahriman aboutit à un meurtre créateur et bénéfique…
… De la semence du Taureau Primordial, purifiée par la lumière de la Lune, naissent les espèces animales et de son corps poussent les plantes… On retrouve là un thème fréquent chez les peuples d’agriculteurs, pour qui la végétation et le bétail fondent les mythes de fertilité et de fécondité. Cette mythologie se rattache au cycle de la mort et du renouveau de la végétation…

La rénovation du monde et le Salut de l’être humain…
Par ailleurs, les récits mythiques racontent qu’à la fin des Temps le bœuf Hathayos sera sacrifié par Saoshyant et Ohrmazd. Le breuvage produit par sa graisse ou sa moelle rendra alors les êtres humains immortels…
Ce sacrifice du bœuf à la fin des temps (un sacrifice eschatologique) rappelle celui accompli par Mithra. Ainsi, selon Mircea Eliade, l’initiation aux Mystères de Mithra anticiperait la rénovation finale du monde et le Salut de l’initié, le myste…
Mithra sauve le monde de la sécheresse…
Dans la tradition des Romains, le mithraïsme se fonde sur une conception mythique de l’univers… À l’origine, le dieu Saturne émerge du chaos avant de remettre le pouvoir absolu, symbolisé par le Foudre, à Jupiter son successeur…

… Et pour combattre les forces du Mal naît Mithra, surgissant de la Pierre. Ce dieu pourvu d’une torche, symbole de la Lumière, et d’un glaive, veille sur l’Ordre du Monde et sur sa survie. Ainsi, Mithra fait jaillir une source d’une paroi rocheuse et sauve le monde de la sécheresse, de la soif, de la mort de la végétation, et de la disparition des troupeaux…
Mithra, le dieu perse associé à la Lumière
Au VIIe-VIe siècle avjc, Zarathoustra (ou Zarathushtra ou Zoroastre, 628-551 avjc, Iran-Perse), défend l’existence d’un dieu souverain Ahura Mazda. Le fondateur du zoroastrisme (ou mazdéisme réformé) dit avoir eu une vision de Ahura-Mazdâ, le seigneur de la Sagesse…
Zarathoustra affirme avoir reçu la mission de prêcher la vérité et enseigne que Ahura-Mazdâ est le plus grand des dieux, le seul digne d’adoration. Cette divinité suprême s’oppose au Principe du Mal et bannit les anciens dieux assimilés à des démons.
Pourtant, on continue d’honorer Mithra comme une divinité associée à la Lumière… Mithra apparaît comme le protecteur des troupeaux et des soldats qui défendent les terres…

Mithra… Hélios et Apollon
Devenu dieu tutélaire du souverain, on vénère Mithra en Perse de manière officielle au VIe siècle avjc… À la suite de la conquête d’Alexandre, et après la chute de l’Empire Perse, d’autres royaumes pratiquent le culte de Mithra, comme ceux d’Arménie ou du Pont (situés dans l’actuelle Turquie).
Les rois de l’antique royaume du Pont revendiquent leur filiation à Mithra en prenant le nom de Mithridate qui signifie donné par Mithra. Enfin, au premier siècle avjc, certains éléments de la mythologie gréco-romaine se mêlent aux récits mythiques de Mithra… Hellénisé, on rapproche aussi Mithra du Soleil Hélios et du dieu solaire Apollon…
MITHRA DIEU PERSE ET PROTECTEUR DES ROIS PARTHES
Dieu champion par excellence, Mithra devient le protecteur des souverains Parthes en Perse et en Mésopotamie. On rencontre Mithra sur les monuments d’Antiochos Ier (69 – 34 avjc) au royaume de Commagène (actuelle Turquie). Sur une stèle sculptée, Mithra serre la main du roi…

Le dieu Mithra serre la main du roi Antiochos Ier de Commagène…
En Perse Achéménide déjà…
À l’époque Achéménide (Ve siècle avjc – 330 avjc) en Perse, on organise déjà des célébrations publiques dites Les Mithrakana. Ces cérémonies consacrées à Mithra se déroulent alors avant l’hiver…
… Le roi danse et s’enivre en l’honneur du dieu à qui l’on offre des sacrifices. On retrouve ensuite Mithra à l’honneur à l’époque de l’empire Parthe, vers 250 avjc- 224 apjc. Le culte royal de Mithra ne semble pas, à cette époque, fondé sur un rituel secret.

Le culte du Roi-Dieu
Antiochos Ier règne sur le Commagène, un royaume situé au Nord de la Syrie antique et de l’Euphrate après la chute de l’empire d’Alexandre le Grand. Les rois de Commagène revendiquent une filiation mythique à la fois grecque et perse… un mélange mythologique que l’on retrouve dans leur panthéon…
Les Romains reconnaissent Antiochos Ier comme roi et allié… Le souverain Commagène instaure le culte du Roi-Dieu pour sa personne et pour ses ancêtres. Antiochos Ier érige aussi le vaste sanctuaire du Nemrut Dağ.
D’après Antiochos Ier de Commagène et Hercule, relief, Ier siècle avjc, Mont Nemrut ; et le sanctuaire du Mont Nemrut, Ier siècle avjc, actuelle Turquie, époque Romaine. (Marsailly/Blogostelle)
LA NAISSANCE MIRACULEUSE DU DIEU MITHRA
Dans la mythologie mithriaque, on raconte la naissance miraculeuse de Mithra, né d’un rocher (petra natus)… La roche, l’un des plus anciens symboles de la Terre-Mère, renvoie aussi à la symbolique de la Caverne…
La caverne comme la grotte sont des lieux symboles de la matrice… et jouent un rôle essentiel dans les Mystères de Mithra. Selon une tradition rapportée par l’érudit Al-Bîrûni (Xe-XIe siècle apjc, Afghanistan), le roi parthe se retire dans une caverne à la veille de son intronisation…
… Puis ses sujets viennent alors le vénérer comme un nouveau-né, un enfant d’origine surnaturelle… La naissance miraculeuse de Mithra se rattache aussi au thème du cosmocrate (maître du monde) sous son aspect rédempteur. Ainsi le nouveau roi Parthe, né à nouveau, s’identifie à Mithra…

Par ailleurs, les traditions arméniennes évoquent une caverne où s’enferme Meher, (Mihr, Mithra) pour en sortir une fois par an… On retrouve aussi le thème de la caverne dans le monde spirituel chrétien sous la forme de la mythique grotte de la Nativité qui s’emplit de Lumière, à Bethléem…
Le thème mythique de Petra genitrix, la Pierre-Mère
On connaît le mythe du géant Ullikummi, né de la Pierre, et engendré par Kumarbi pour s’emparer du trône du dieu de l’Atmosphère… Mais en l’absence de textes sacrés hourrites retrouvés à ce jour, la plupart des mythes ancestraux anatoliens (actuelle Turquie) proviennent de versions mésopotamiennes ou hittites…
… Ces textes anciens mettent en lumière le mélange des mythes hittites, hourrites et mésopotamiens. L’ensemble des récits mythiques hourrites sont regroupés dans Le cycle de Kumarbi, un recueil de 5 textes (le chant de Kumarbi, le chant de l’argent personnifié, le chant de Lamma, le chant d’Hedammu et le chant d’Ullikummi)…
D’après déesse Kybele-Agdistis, VIe siècle avjc, Anatolie, Ankara, Turquie ; Cybèle et ses Lions, IIIe siècle avjc, plaque en argent doré, sanctuaire de Aï Khanoum, Afghanistan ; et une représentation de Cybèle, VII-VIe siècle avjc, Asie Mineure. (Marsailly/Blogostelle)
Agdistis-Cybèle, déesse phrygienne née de la Roche
Dans la mythologie phrygienne, la naissance d’Agdistis se rattache aussi au thème mythique de la Petra genitrix. Cette déesse monstrueuse naît de la Pierre fécondée par la semence de Zeus… Mais cette divinité de l’antique Phrygie (en Asie Mineure, Anatolie) incarne surtout la démesure de la Déesse-Mère dans sa toute-puissance sauvage…
Chez les Grecs, on honore cette Grande Déesse de la Nature Sauvage, Déesse-Mère, Mère des dieux… sous le nom de Cybèle. Divinité des cimes boisées à l’origine, Cybèle s’identifie aussi à la déesse archaïque anatolienne Kubaba.
L’aspect sauvage de la Déesse-Mère-Nature…
Les Lions ou les Léopards sont des fauves qui évoquent l’aspect sauvage de la Déesse-Mère-Nature… La présence de Sol (dieu Soleil) et des symboles astraux de la Lune et du Soleil sont des thèmes que l’on retrouve dans l’iconographie du culte de Mithra. Quant aux animaux sauvages ou exotiques, on les retrouve dans les représentations du cortège de Dionysos…

Cybèle, Magna Mater
Cybèle figure parmi les plus grandes déesses de l’Antiquité au Proche-Orient. Son nom rituel signifie caverne en phrygien… Elle incarne la Grande-Mère, Magna Mater. On la nomme déesse du mont Ida ou l’Idéenne en Crète…
… ou encore, assimilée en Asie Mineure à la déesse grecque Rhéa, épouse de Cronos (Kronos), Cybèle apparaît comme la Mère des Dieux. Mais l’image de Cybèle et les pratiques liées à son culte, parfois empreintes de sauvagerie, diffèrent selon les contrées…
QUAND MITHRA IMMOLE LE TAUREAU
Très peu de textes sacrés mithriaque sont parvenu jusqu’à nous pour nous éclairer sur la mythologie et la doctrine des Mystères de Mithra… Par contre, des œuvres d’art peintes, sculptées ou composées en mosaïque évoquent l’univers spirituel mithriaque…

Des images de Mithra et des scènes mythiques
Seuls quelques écrits évoquent le culte mithriaque lui-même et décrivent la hiérarchie des grades initiatiques. Mais on peut appréhender le monde spirituel de Mithra grâce à l’iconographie des monuments et des créations artistiques…
L’iconographie des peintures et des sculptures antiques nous présente des images de Mithra et des scènes mythiques comme le Sacrifice du Taureau, appelé Taurobole, ou celle du Banquet Sacré, consommé en commun par Sol et Mithra… Le mythe raconte le vol du taureau et son immolation par le dieu Mithra…
Inspiré par Sol, Mithra détourne la tête…
Le plus souvent, la mise en scène de l’immolation du Taureau laisse supposer que Mithra agit à la demande du Soleil, Sol… On retrouve cet épisode mythologique représenté sur de très nombreux reliefs ou peintures mithriaques.
Inspiré par Sol, Mithra détourne la tête au moment de sacrifier l’animal comme s’il agissait à contrecœur. Mithra saisit d’une main les naseaux de l’animal et de l’autre lui plante un couteau dans le flanc…

Le récit sacré raconte… du corps de la victime moribonde (le taureau sacrifié) naquirent toutes les herbes et les plantes salutaires… de sa mœlle épinière germa le blé qui donne le pain, et de son sang, la vigne, qui produit le breuvage sacré des mystères…
La dimension cosmique du sacrifice du taureau
Dans le culte mithriaque, l’immolation du Taureau se déroule dans une caverne en présence du Soleil et de la Lune… La dimension cosmique du sacrifice s’exprime aussi dans la symbolique du zodiaque et se rattache aux 12 signes astrologiques, aux 7 planètes et aux 7 jours…
On retrouve le chiffre 7 avec les 7 spires du serpent mithriaque. Les 7 planètes et divinités sont le Soleil-Hélios, Arès-Mars, la Lune-Séléné et Hécate, Hermès-Mercure, Zeus-Jupiter, Aphrodite-Vénus et Cronos (Kronos)-Saturne. On rencontre aussi les symboles des vents, et des 4 saisons…

LE TRIO MITHRA, CAUTÈS, CAUTOPATÈS
La lumière des porteurs de torche…
Deux personnages semblent très importants dans le culte de Mithra : Cautès et Cautopatès… Vêtus et coiffés du bonnet phrygien comme Mithra, chacun arbore une torche allumée, et assiste à la scène du sacrifice…

Le cycle solaire et les solstices d’hiver et d’été
Dans la plupart des représentations peintes ou sculptées, Cautès, le Soleil Levant ou Ascendant, et Cautopatès, le Soleil Couchant ou Descendant, encadrent la scène du Sacrifice du Taureau par Mithra…
Flambeau dirigé vers le bas ou vers le haut, Cautopatès et Cautès renvoient à la lumière descendante du crépuscule et de la nuit, et à la lumière montante de l’aurore et du jour. Une image qui se rattache au cycle solaire et aux solstices d’hiver et d’été…
D’après Cautopatès et Cautès, mithraeum, mur d’Hadrien, Angleterre, époque romaine. (Marsailly/Blogostelle)
Cautès présente sa torche vers le haut, il incarne le Soleil Levant et la Lumière… Cautopatès dirige sa torche vers le bas, il évoque le Soleil Couchant et l’Obscurité… Cautès et Cautopatès symbolisent le cycle Solaire…
Le trio Mithra, Cautès et Cautopatès
Selon Mircea Eliade, Cautopatès et Cautès semblent incarner deux autres épiphanies, des manifestations lumineuses, du Mithra solaire. Ainsi, Mithra, Cautès et Cautopatès formeraient un trio…
Le pseudo-Denys l’Aréopagite (théologien chrétien vers 500 ans apjc) évoque la commémoration du triple Mithra par les mithriastes qu’il qualifie de Mages. Le terme de Mage renverrait à la fois à l’origine perse du culte de Mithra et à une tradition qui relie les Mages et le mithraïsme.

Le culte de Mithra célèbre la Lumière…
Dans le culte de Mithra, on célèbre la Lumière, on valorise la force, mais aussi des notions comme la fraternité, l’égalité et la loyauté. Ces idées séduisent les soldats romains, les commerçants et les voyageurs initiés au culte de Mithra en Orient…
Comme dans d’autres sanctuaires de Mithra, dans le mithraeum de Bordeaux en Gaule, on installe des statues de Cautopatès et de Cautès sculptées dans le calcaire…
Cape et bonnet phrygien à l’orientale
Là encore, Cautopatès tient sa torche baissée et symbolise le soleil couchant, le crépuscule, la nuit, la saison sombre, la mort… Cautès brandit sa torche vers le haut pour évoquer la Lumière, le soleil levant, le jour, la saison du renouveau…
D’après Cautopatès et Cautès, mithraeum de Bordeaux, IIe-IIIe siècle apjc ; et Mithra à tête et pattes de lion (léontocéphale), mithraeum de Bordeaux, IIIe siècle apjc ; Gironde, France, Gaule Romaine. (Marsailly/Blogostelle)
Voir aussi les articles
Le Sacré, les Mystères de Mithra, dieu Salvateur (2)
et Divinités orientales et Mithra en Gaule Romaine
Ces porteurs de torche sont vêtus à l’orientale, comme le dieu Mithra lui-même, et portent une cape et un bonnet phrygien peints en rouge. Sur les représentations que l’on rencontre en Gaule, Cautopatès et Cautès encadrent la scène du sacrifice du taureau par Mithra, dit dieu tauroctone. On appelle aussi cette image le Taurobole…
Les Mystères de Mithra comportent des rites initiatiques, des références à l’astrologie, la célébration du sacrifice du Taureau et un repas rituel pris en commun… Mais seuls les hommes sont admis à l’initiation…
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