Les graveurs d’Akkad nous content les histoires des dieux…
En Mésopotamie, à la fin du IIIe millénaire avjc, les artistes continuent de glorifier la royauté et d’illustrer la piété des souverains… En ce temps là aussi, les thèmes iconographiques de la glyptique, élaborés par les graveurs d’Agadé, mettent en lumière un riche répertoire mythologique… Sur les sceaux d’argile, dieux et déesses, coiffés de tiares à cornes, se manifestent dans un paysage céleste, dans lequel évoluent aussi des créatures mythiques…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière mise à jour janvier 2018 –

La Montagne, le dieu Soleil, l’Oiseau et le dieu des Flots : la Terre, le Feu, l’Air et l’Eau… Les quatre éléments sont réunis…
REPÈRES CHRONOLOGIQUES
Période de l’empire d’Agadé : vers 2340 avjc – 2150 avjc, sous la dynastie d’Akkad fondée par le roi Sargon. Règne de Narâm-Sîn vers 2254 – 2218 avjc. – Époque néo-sumérienne vers 2150 avjc – 2100 avjc.
À L’ÉPOQUE D’AGADÉ, LE PANTHÉON MÉSOPOTAMIEN S’ÉTOFFE
Sous la dynastie d’Agadé dite aussi d’Akkad (vers 2330-2150 avjc), les artistes mésopotamiens gravent, dans divers matériaux, des cylindres pour imprimer les sceaux d’argile. Ils élaborent des scènes mythologiques miniatures et illustrent la spécialisation des dieux et des déesses, pourvus de leurs attributs… On retrouve les thèmes ancestraux sumériens et une cosmologie qui se déroule dans un paysage fabuleux…

Le dieu Shamash, un jeune et petit dieu, et un dieu-guerrier visitent Ea, divinité des Flots, trônant dans sa demeure céleste, temple ou palais…
Les quatre éléments : la Terre, l’Eau, le Feu et l’Air
Les quatre éléments sont présents dans l’iconographie des sceaux d’Agadé… On évoque la Terre par la montagne, la végétation ou encore par des animaux comme le serpent ou le scorpion, symboles du monde fertile souterrain.
L’Eau, qui se rattache au dieu Ea et ses Flots, est également présente dans quelques motifs aquatiques : poissons, embarcations ou cours d’eau… Le Feu se manifeste dans les Flammes du dieu Soleil, avec Gibil le dieu du Feu, ou encore sous la forme de torches. Enfin, la présence de l’oiseau ou d’un homme-oiseau mythique renvoie à l’élément Air…

Une passionnante BD mythique
Les sceaux d’Agadé nous content les histoires des dieux… Le dieu-guerrier ou chasseur et son arc, la déesse ailée aux épis, parfois guerrière, le dieu-flamme solaire qui émerge de la Montagne, le dieu Ea et ses Flots jaillissants et poissonneux, le vol de l’Oiseau et le dieu à Deux Visages… Le paysage mythologique mésopotamien, foisonnant, riche et énigmatique, se présente comme une passionnante BD…
Ea, dieu souverain des Flots
Les images des sceaux d’Agadé nous présentent les divinités et leurs activités… On assiste aux combats des dieux contre d’autres déités ou à la lutte héroïque contre des animaux ou des monstres. On illustre aussi comment certaines divinités semblent, à un moment donné, détenir la suprématie…

Parmi les déités mésopotamiennes les plus importantes, se trouvent Enki (sumérien) ou Ea en akkadien, le dieu de l’Abîme, des Eaux Douces et de la Sagesse, le dieu Soleil et la Grande Déesse. Ea apparaît souvent comme le maître du panthéon… Ses flots poissonneux évoquent l’abondance… Enki-Ea est assisté par Ushmu, une divinité à deux visages… Voir aussi l’article Le Sacré en Mésopotamie : Ea, dieu de l’Abîme, des Eaux Douces et de la Sagesse
Ea mène le bal céleste…
Dans l’art d’Agadé, Ea apparaît comme le souverain du panthéon akkadien, souvent installé sur un trône, et parfois trônant à l’intérieur de sa demeure carrée, palais céleste ou temple…
On reconnaît Ea grâce aux flots qui jaillissent de ses épaules. Ea porte parfois aussi un vase d’Eaux jaillissantes… On imagine à quel point l’Eau est importante dans les contrées mésopotamiennes parfois brûlées par le Soleil, mais baignées par les fleuves Tigre et Euphrate…
Les Eaux sont aussi un symbole primordial de la potentialité de la Vie, matrice qui permet l’émergence du Monde et des êtres vivants…

La végétation, les plantes, l’Arbre de Vie…
La végétation, évoquée par des arbustes, des plantes ou l’Arbre de Vie, paraît avoir une grande importance dans l’iconographie des sceaux du royaume d’Akkad…
L’Arbre Sacré peut prendre une forme très stylisée, qui évoque quelquefois une échelle ou un axe du monde. Ou encore, il se présente comme un palmier chargé de fruits…
La végétation, c’est encore les rameaux ou les épis de la Grande déesse ou du dieu de la Végétation… Sur un autre sceau, plusieurs déités coiffées de cornes divines portent des rameaux, accompagnées de serpents. Elles entourent un personnage peut-être captif… et sur le point d’être libéré ?
Ce thème rappelle la réapparition saisonnière du dieu de la végétation prisonnier du monde souterrain… comme plus tard dans le mythe de Dumuzi, époux sacrifié d’Ishtar, qui séjourne aux Enfers…

Un jardin céleste…
Sur le sceau du Scribe Zagganita, l’artiste met en scène, de part et d’autre du Palmier porteur de fruits, le dieu Ea d’où émerge des flots en abondance. Il se manifeste auprès d’une Déesse Ailée, dont les armes-rameaux se prolongent en étoiles.
Cette divinité féminine conquérante ou guerrière, qui semble écraser ou faire fuir une autre déité, possède une dimension cosmique. Elle apparaît sur un élément (une barque ou des monticules?) constellé de sphères… Nous sommes là dans un monde complètement surnaturel, une sorte de jardin céleste…

Des références mythologiques variées…
Pour la période d’Agadé, les éléments littéraires les plus proches dans le temps, proviennent de la poétesse et théologienne Enheduanna, fille du roi Sargon (vers 2340 avjc – 2200 avjc), puis remontent à l’époque néo-sumérienne plus tardive, avec les écrits du roi Gudéa (vers 2130 – 2100 avjc)…
Dans ces textes, les évocations présentent à la fois des divergences et des ressemblances avec les récits iconographiques des sceaux d’Agadé… Il semble aussi que l’expression du Sacré en Mésopotamie prend différentes formes… Ces diverses expressions apportent des éléments spécifiques selon les destinataires et les œuvres….
Ainsi, documents littéraires, inscriptions, iconographies, monuments, statues, décors des temples ou des sceaux-cylindres reflètent chacun une spécificité spirituelle ou cultuelle fondée sur des références mythologiques variées. Les images des artistes permettent alors d’illustrer le mythe et de le rendre compréhensible à tous…

Une multitude de déités peuplent le monde mythique d’Agadé
Pour créer leurs cylindres, les graveurs d’Akkad utilisent le calcaire, la stéatite, le lapis-lazuli, l’agate, la coquille, la serpentine, le jaspe, le marbre, le schiste, ou encore le cristal de roche…
Les dessins gravés sont ensuite imprimés sur des sceaux d’argile…Les emblèmes des divinités semblent surtout suggérer une action bénéfique pour assurer l’abondance de la végétation et des troupeaux…
Quelques attributs permettent de reconnaître certaines grandes déités, comme les épis ou les rameaux pour la grande déesse, les flots et les poissons pour le dieu de l’Abîme et de la Terre Enki-Ea, le croissant de Lune pour le dieu lunaire Sîn, ou encore les flammes pour le dieu solaire Shamash…
Mais il est souvent difficile d’identifier avec certitude la multitude de divinités qui peuplent le monde mythique d’Agadé…
L’ANCESTRAL DIEU-BATEAU
L’héritage mythique sumérien comprend une divinité associée à une embarcation, présentée seule ou accompagnée d’autres déités… Parmi les figures divines de la tradition sumérienne, on rencontre un dieu-bateau, anguiforme (en forme d’anguille), qui porte un rameau verdoyant… Cette déité évoque à la fois le monde aquatique et la végétation…

La charrue renvoie à la Terre…
Parfois, le dieu-bateau est accompagné d’un dieu-passager au corps flamboyant, au caractère lumineux, solaire ou astral… Ce dieu-passager se trouve entouré de motifs qui se rattachent à la végétation et à l’agriculture, dont une charrue-attribut…
Sur certaines images, le Dieu-Bateau évolue apparemment dans le Ciel, au-dessus du monde des humains… La charrue renvoie à la Terre et au monde chtonien (souterrain). Le bateau et la forme de l’anguille à l’Eau. La Terre et l’Eau rejoignent ainsi le monde Céleste, intimement reliés à lui…
Il est possible aussi, peut-être, que la Terre et l’Eau émanent du Ciel… On retrouve encore le thème du Dieu-Bateau sous les traits du dieu Soleil dans l’iconographie d’Agadé … Les scorpions et les serpents renvoient au monde souterrain…

Les mystères du domaine Céleste…
Le dieu solaire porte une tiare plate rehaussée d’une paire de cornes. Il tient un triple rameau, symbole de la végétation… La tiare à cornes, coiffe réservée aux divinités mésopotamiennes, s’enrichit de paires de cornes au fil du temps.
Le nombre de paires de cornes nous renseigne sur la plus ou moins grande puissance du dieu. On rencontre des tiares à plusieurs paires de cornes vers l’époque du roi Narâm-Sîn (vers 2254 – 2218 avjc).
Une image nous montre aussi un Oiseau mythique à la queue large et aux ailes déployée entouré de capridés… S’agit-il de troupeaux célestes? Les animaux préexistent-ils dans le monde céleste ?

Cet Oiseau mythique aux ailes déployée entouré de capridés rappelle Im-dugud, acolyte de Ningirsu, dieu guerrier de l’Orage. À la fin du IIIe millénaire avjc, on nomme aussi cet aigle léontocéphale (à tête de lion) Anzu… Ce personnage mythique renvoie encore au thème très ancien du Maître des Animaux… Voir aussi l’article La puissance orageuse de Ningirsu, dieu sumérien de Lagash.
D’après un Dieu-bateau et oiseau céleste, empreinte de sceau et cylindre, vers 2500-2400 avjc, Mari, actuelle Syrie ; et un Dieu-Bateau, charrue, et accompagné de scorpions, qui évoquent le monde chtonien, sceau, vers 2500 avjc, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
La barque solaire ou cosmique version Mésopotamie…
Il existe un autre sceau-cylindre sur lequel une étoile remplace le dieu-passager du bateau, ce qui nous transporte encore dans un monde céleste… Si les flammes indiquent un caractère solaire et lumineux, l’oiseau renvoie au domaine du Ciel et l’Étoile à celui de l’univers…
On pense aussi à la barque et à la course du Soleil, comme dans l’iconographie égyptienne… Une autre représentation montre des animaux sur le bateau, possible symbole du cycle solaire et du dieu, pourvoyeur et protecteur des troupeaux… Les animaux deviennent les passagers, campés sur le corps très allongé du dieu-bateau, qui peut-être incarne aussi le sol fertile de la Terre…
D’après un Trio Divin sur un bateau, au centre le dieu Enki-Ea et ses Flots, vers 2300–2150 avjc ; et des Animaux sur une embarcation, sceau, vers 2300 avjc, Girsu-Tello ; période d’Agadé, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
Un trio divin sur une embarcation…
Une autre scène montre deux divinités (Anu, dieu du Ciel, et Enlil, dieu de l’Atmosphère?) qui encadrent Enki-Ea sur une embarcation…
La manifestation des dieux apporte ici une luxuriante végétation auprès d’une rivière ou dans les marais… Les étoiles nous indiquent que les choses se passent sous l’égide du monde divin, voire dans un paysage ou un jardin céleste…
Il apparaît que le dieu-bateau mésopotamien se rattache à une puissance divine ancestrale, indéterminée… Ses qualités et ses attributs sont multiples, en relation à la fois au Ciel et aux astres, au Soleil, à l’Eau, à la Terre, à la Végétation et aux troupeaux…
DIEUX COSMIQUES ET DÉITÉS DE LA NATURE
Dans un premier temps, quelques divinités seulement concentrent en elles toutes les puissances… Vers l’époque d’Agadé, le panthéon jusque-là limité semble s’élargir… Les dieux se spécialisent et s’épanouissent dans un univers qui rappelle les évocations mythiques de la littérature sumérienne (avant l’époque de Sargon et d’Agadé) puis babylonienne…

Un motif d’architecture ailée évoque le temple céleste…
La triade originelle sumérienne : Anu, Enlil et En-ki
Le panthéon mésopotamien et l’héritage sumérien évoluent… Si la triade suprême originelle Anu (dieu du Ciel), Enlil (dieu de l’Atmosphère) et En-ki (l’Eau et la Terre) s’éclipse peu à peu, Ea prend une nouvelle dimension. De son côté, Sîn, divinité de la Lune, se fait plus discret… au profit du dieu solaire Shamash.
Dieux cosmiques ou déités de la Nature, les divinités mésopotamiennes possèdent maintenant des attributs ou des symboles qui les définissent davantage… Parfois leurs emblèmes émanent de leur corps ou bien les dieux les brandissent à la main… On rencontre aussi le motif quadrangulaire du temple ailé…

Des attributs et des emblèmes symboliques
Les Flots sont l’attribut de Enki-Ea, dieu de l’Abîme, des Eaux Douces et de la Sagesse… Les Flammes illuminent le flamboyant dieu Soleil Shamash… Le Foudre identifie les dieux de l’Orage (ou de l’Atmosphère?)…
Les Épis ou les Rameaux sont l’emblème de la grande déesse, à l’origine Nisaba déesse du Grain… Les Rameaux sont aussi l’attribut d’un dieu de la Végétation, comparable à Dumuzi, dieu de la Végétation et parèdre d’Ishtar-Innana…
Un mythe raconte comment la déesse tutélaire de la cité de Erech épouse le berger Dumuzi. Déesse de l’Amour, de la sexualité, de la fertilité et de la Guerre, Ishtar-Innana porte parfois des armes. Son emblème est l’Étoile, c’est-à-dire l’Étoile du Matin (Vénus)… On rencontre aussi un dieu de la Guerre et de la Chasse armé d’un arc, qui rappelle le dieu guerrier Ninurta…
D’après les Épis de la Déesse trônant et les Rameaux du dieu de la Végétation (Dumuzi) ; les dieux de l’Orage armés de leur foudre et dragons, vers 2300 avjc ; et le dieu Soleil flamboyant prisonnier de la montagne, éléments d’architecture (murs du temple ou porte monumentale?) ; empreintes de sceau, vers 2300 avjc, période d’Agadé, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
Ninurta, dieu de la Guerre et de la Chasse
Dieu sumérien et akkadien, Ninurta est le fils d’Enlil, grand dieu de l’Atmosphère. Dieu de la Guerre, Ninurta a pour épouse Gula, déesse de la médecine dans le panthéon babylonien. Il existe des mythes en sumérien et en babylonien qui racontent comment Ninurta, champion des dieux, combat les monstres…
Son culte est particulièrement important dans le sud de la Mésopotamie, à Lagash, où le dieu est connu sous le nom de Ningirsu, dieu guerrier de l’Orage. On le retrouve en Assyrie à la fin du IIe millénaire avjc, où Ninurta est honoré sous le nom de Nergal, comme dieu de la Guerre et de la Chasse…
Dans la tradition d’Akkad, Nergal, Soleil Brûlant de l’Été et divinité guerrière, est le dieu protecteur de la monarchie d’Agadé…
D’après une image du Dieu Guerrier avec son Arc, détail, sceau du scribe Adda, vers 2300 avjc ; et Shamash et son couteau, un petit dieu, un dieu guerrier armé (Ninurta), vers 2300 avjc, période d’Agadé, Mésopotamie. (Marsailly/Blogostelle)
Il semble que le dieu sumérien de la Nature Ninurta prenne une dimension solaire et guerrière à l’époque d’Agadé…
LES GRAVEURS D’AKKAD ILLUSTRENT L’ÉPIPHANIE DES DIEUX
Les graveurs d’Agadé élaborent des scènes mythologiques dans lesquelles plusieurs divinités interviennent ou manifestent leur présence. Ils illustrent l’épiphanie des dieux… Souvent, les divinités semblent participer à une action commune ou à un drame collectif, dans un monde absolu, symbolisé parfois par le motif du temple ailé.
Les puissances de la Nature
Sur les sceaux, les artistes d’Akkad illustrent ainsi l’épiphanie des dieux, c’est-à-dire leur apparition ou leur manifestation… On assiste à des scènes de présentation, de combats, de sacrifices, d’offrandes, de renouveau annuel, d’apparition de la végétation, de troupeaux… Nous sommes dans le domaine des dieux, à la fois cosmique et relié aux puissances de la Nature…

Des récits mythiques foisonnants…
L’équinoxe de Printemps coïncide avec le passage du Nouvel An et s’impose comme un temps fort dans la vie cultuelle mésopotamienne…
Si les graveurs d’Akkad multiplient les variantes qui viennent enrichir l’expression du récit mythique, les images des sceaux évoquent aussi d’autres épisodes symboliques et des manifestations de la Nature… Les artistes mettent aussi en scène des animaux, en particulier des lions, des capridés et des taureaux…
… Ils nous présentent également des êtres mythiques : des sortes de héros nus et barbus, des acolytes des dieux, un personnage à double visage, Ushmu, assistant de Ea, de grands taureaux à la face barbue et cornue, un étrange Homme-Oiseau, un Aigle à tête de Lion (léontocéphale), les dragons des dieux de l’Orage armés de leur foudre…

Les graveurs illustrent des scénarios mythiques ou cultuels
Les artistes mésopotamiens représentent souvent les dieux honorés par des orants en prière ou par d’autres divinités mineures. Dans l’univers mythologique d’Agadé, ces orants personnifient peut-être des éléments ou des phénomènes naturels, en relation au cycle annuel de la Nature…
Parfois, certaines divinités prennent elles-mêmes l’attitude des orants pour venir honorer le dieu Ea des Flots, pour lui faire allégeance ou le solliciter… Les graveurs d’Agadé s’inspirent peut-être aussi des fidèles qui, dans la réalité, se rendent dans les sanctuaires pour honorer les dieux…

Des scènes de sacrifice
Si à l’époque d’Agadé les artistes glorifient la royauté et illustrent la piété des souverains, en particulier dans la statuaire et sur des stèles parfois de grandes dimensions, les artistes développent un art de la glyptique qui illustre une riche mythologie…
Dans les temples mésopotamiens, la présence divine se matérialise sous la forme de statues, de stèles ou d’images peintes… Les scènes de sacrifices de taureau ou de bovidés, visibles sur les sceaux, s’inspirent peut-être elles aussi des pratiques cultuelles des Mésopotamiens…

Dans certains cas, il est possible que les graveurs d’Akkad trouvent une source d’inspiration dans des scénarios mythologiques joués par des acteurs… On peut penser aussi aux pratiques cultuelles et aux rites effectués au moment des solstices et des équinoxes… On récitait peut-être des hymnes pour exprimer le mythe… Ea, dieu de l’Abîme, des Eaux Douces et de la Sagesse, semble dominer le panthéon d’Agadé…
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Bonjour 🙂 Merci pour ce riche partage (comme à votre habitude) …Une culture vraiment intéressante, je m’étais un temps attardé sur la place de la prostitution sacrée dans leur société .. 🙂
Bonne semaine 🙂
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Merci pour ce commentaire. Certains articles à venir évoqueront le thème du mariage sacré dit hiéros gamos… un rituel que l’on rencontre aussi dans l’Inde ancienne… et merci pour ces moments de poésie que vous partagez généreusement… Une belle journée à vous… 😊
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… je reste attentif à vos publications, merci
Et oui, une elle journée pour Nous 🙂
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