La panoplie des chefs gaulois de la Tène
Du Ve au Ier siècle avjc, la nouvelle civilisation de La Tène s’impose au deuxième Âge du Fer. Les tribus celtes évoluent de manière autonome, mais se rassemblent au sein d’une vaste unité culturelle vivifiée par la langue, les croyances et les arts. Aux IVe et IIIe siècles avjc, une nouvelle élite guerrière renoue en Gaule celtique avec la tradition des tombes à char du premier âge du Fer. Une panoplie de combat sans précédent s’associe à des objets luxueux.
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Dernière mise à jour novembre 2023 –

REPÈRES CHRONOLOGIQUES. La Tène ancienne : vers 450 avjc – 250 avjc. La Tène moyenne : 250 avjc – 120 avjc. La Tène finale : 120 avjc – 52 avjc. Conquête de la Gaule par César : 52 avjc. Chronologie Âge du Fer
LA TÈNE, LE MONDE CELTE S’ÉPANOUIT
Les peuples celtiques poursuivent leur expansion conquérante aux IVe et IIIe siècles avjc. Ils s’installent de l’Italie à la Côte Atlantique, et jusqu’en Macédoine et en Asie Mineure avec les Galates. Les tribus celtes utilisent différents dialectes qui forment un langage commun compréhensible pour tous. La langue celte et gauloise, considérée comme une langue vivante et sacrée, se transmet uniquement oralement…

Les auteurs antiques connaissent les peuples celtiques
Le passage du VIe siècle avjc au Ve siècle avjc semble se faire dans la continuité. Les sources historiques révèlent que la civilisation de La Tène correspond à celle des peuples celtiques connus et décrits par les Grecs et les Romains…
Ainsi, le nom des Celtes, Keltoï pour les grecs, apparaît pour la première fois dans les textes des auteurs grecs du Ve siècle avjc, comme Hécatée de Milet ou Hérodote.
Les écrivains grecs et latins présentent les Celtes comme un peuple du Nord-Ouest de l’Europe, vivant sur des terres au-delà de Marseille, au nord de la Ligurie, entre les Ibères et les Germains…

Celtes, Gaulois ou Galates
Pour écrire, les premiers gaulois utilisent les alphabets grecs et latins. Les tombes des chefs gaulois renferment des chars de combat, des objets de facture locale, mais aussi des pièces luxueuses de modèles importés, de riches parures, des offrandes…
Gaulois désigne les Celtes occidentaux
Par ailleurs, les noms des peuples celtes varient dans la littérature antique. On les nomme Celtes ou Gaulois, Galli en latin, ou encore Galates. Chez les auteurs latins, le terme de Gaulois désigne les Celtes occidentaux.

C’est-à-dire des peuples installés en Gaule transalpine, sur des territoires qui seront conquis par César en 52 avjc. Au IIIe siècle avjc, on rencontre aussi le nom de Galates. Ce terme grec correspond à une époque d’expansion des populations celtiques, dont certains groupes s’installent alors en Galicie, en Asie Mineure.
Les langues celtiques cimentent une forme d’unité culturelle
Quelques bribes de la langue celte ont laissé des traces en Irlande, en Écosse, au Pays de Galle et en Bretagne. Dans la langue française aussi certains mots proviennent du gaulois ancestral : comme chariot, charrue, soc, chemin…
En France, quelques noms de localités trouvent également leur origine dans l’ancienne culture celte : comme Carnutes pour Chartres, Arvernes pour Auvergne, Rédons pour Rennes, Suession pour Soisson et Parisii pour Paris ou Cormeilles en Parisis…

Colin Renfrew : « Les langues celtiques se seraient diffusées à partir de la Méditerranée Nord-Occidentale »… P. Brun : “la formation de l’entité celtique résulte d’un processus mixte de migration et d’acculturation… on note “l’importance de la langue celtique et du mobilier matériel qui définissent la position sociale et les échanges »… Source: Colloque Archéologie des migrations, INRAP (12-13 novembre 2015).
La civilisation de La Tène en Champagne…
La civilisation de La Tène émerge, se développe et rayonne à partir de différentes régions d’Europe. La Bohème, actuellement en République tchèque, la Rhénanie, en Allemagne, et la Champagne, en France, deviennent les centres les plus dynamiques et les plus créatifs du monde celtique.
Le site éponyme de La Tène, aux abords du lac de Neuchâtel, en Suisse, a donné son nom à cette civilisation du deuxième Âge du fer, qui connaît trois périodes d’évolution artistique, de la Tène ancienne à la Tène finale.


D’après une rouelle, bronze, Aisne ; et un torque gaulois en bronze, à tampons en timbale, Picardie, France ; La Tène, Gaule celtique, âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
Les chefs gaulois exploitent leurs territoires
Au Ve siècle avjc, ce sont les étrusques qui dominent dans la péninsule italique. Les producteurs celtes et les importateurs méditerranéens consolident alors leurs contacts. Cependant, à l’époque de la Tène, les princes celtes et gaulois semblent jouer un rôle moins prépondérant que leurs prédécesseurs Hallstattiens du VIe siècle avjc…

Une nouvelle élite gauloise
Au cours de la période de La Tène, une nouvelle élite gauloise fait son apparition. Les chefs de la Gaule celtique exploitent et contrôlent alors des territoires. Mais l’étendue de leurs domaines semble plus restreinte que celle que dirigeaient les élites guerrières de l’époque de Hallstatt, au premier Âge du Fer.
Pendant ce temps, les Grecs et les Étrusques rivalisent pour conserver le contrôle des échanges commerciaux avec l’Europe des peuples celtiques.
L’ESPRIT GUERRIER DES CHEFS CELTES
Les dernières tombes individuelles à char des princes Hallstattiens remontent aux environs de 500 ans avjc. À l’époque des chefs barbares de la Tène, aux Ve et IVe siècle avjc, les défunts sont dorénavant inhumés dans des cimetières collectifs.

Chars de combats gaulois
Au cours de la période de La Tène, les tombes se multiplient… Plus nombreuses qu’auparavant, les peuples celtiques regroupent les sépultures dans de vastes nécropoles. Les tombes ne sont plus isolées comme l’étaient celles des princes Hallstattiens du VIe siècle avjc, accompagnés de leur char funéraire à quatre roues.
Les panoplies guerrières de La Tène
Dans les nécropoles de la Tène, quelques riches sépultures cohabitent avec des tombes plus modestes, sans mobilier funéraire. Dans les tombes des chefs celtes et gaulois le char fait sa réapparition, accompagné d’une panoplie guerrière…



D’après une panoplie guerrière de l’âge du Fer ; un casque celte de prestige, IIe-Ie siècle avjc, Grande-Bretagne ; une épée et poignard, sépulture masculine, IVe siècle avjc, Aisne, Gaule Celtique ; La Tène, âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
Remplaçant le char funéraire de l’aristocratie du premier âge du Fer, à l’époque de Hallstatt, il s’agit maintenant de véritables chars de guerre, à quatre roues puis à deux roues.
Voir aussi l’article Les tombes celtes à char et leurs joyaux princiers
Des armes dans les rivières en offrandes aux dieux
Épée et fourreau, bélière, lance ou javelot, casque, bouclier… accompagnent les chefs celtes et gaulois dans leur tombe. Des armes sont également regroupées en dépôts votifs, parfois jetés dans les rivières en offrandes aux dieux, comme pour le bouclier de Battersea, retrouvé dans la Tamise, en Grande-Bretagne...

Le mobilier funéraire de l’élite celtique et gauloise
Plutôt modestes au début de la période de La Tène, les sépultures des chefs celtes abritent des richesses plus abondantes à partir de 450 avjc. Les personnages de haut rang se font alors inhumer accompagnés d’un important mobilier funéraire, qui affiche ainsi le prestige du chef défunt ou celui de son épouse…
Vaisselle en céramique et en métal, bijoux…
Parmi les richesses personnelles déposées dans les tombes, se trouvent des pièces de vaisselle en céramique et en métal, des objets importés de Grèce ou d’Italie, des bijoux en bronze enrichis de corail, des statères en or (monnaies), des colliers en perles de verre coloré…

Une panoplie guerrière ostentatoire
À l’époque de La Tène, les chefs celtes et gaulois affichent de manière ostentatoire leur panoplie de guerrier, composée d’une épée dans son fourreau, d’une lance et d’un casque d’apparat en cuir ou en bronze.
Le défunt repose à côté de son char de combat, dont les ornements en bronze et les pièces de harnachement sont richement décorés. Les sépultures renferment aussi des offrandes animales et des boissons. Aux alentours, les tombes des gens modestes ne possèdent aucun dépôt d’objets.


D’après un casque en bronze, fer et corail, Italie, IVe siècle avjc ; et un disque de harnachement, bronze, fer corail, Marne, IVe siècle avjc, France, Gaule celtique ; La Tène, âge du Fer, art celte. (Marsailly/Blogostelle)
Un espace réservé pour les tombes de chefs
À l’époque de la Tène, certaines sépultures sont finalement regroupées dans un même espace réservé aux membres de l’élite sociale. À côté des sépultures de chefs, on rencontre aussi quelques tombes de personnages assez aisés, avec épée et lance pour les hommes, et torque en bronze pour les femmes.

Puis, au cours de ce deuxième âge du Fer, les dépôts funéraires des chefs et de leurs épouses deviennent de plus en plus luxueux et abondants…
Bronze, verre, émail, corail… et de la couleur
Parmi le mobilier funéraire féminin, on rencontre des torques, des bracelets, des colliers, des fibules et différents modèles de pendeloques. Ces bijoux se composent de matériaux variés et précieux comme le verre, l’ivoire, le bronze, l’ambre, le corail…

Le verre translucide fait son apparition à l’âge du Fer… Il permet aux artistes celtes d’exprimer leur goût pour la couleur, comme avec l’émail et le corail qui viennent souvent enrichir les parures. À cette époque, on façonne aussi une céramique de qualité, soigneusement décorée…
RITUELS FUNÉRAIRES CELTIQUES
Au Ve avjc, à l’époque de la Tène, les peuples celtes pratiquent l’inhumation. Les hommes et les femmes inhumés reposent dans des tombes quadrangulaires rehaussées de bois. Le rite de l’incinération réapparaît ensuite au cours de cette seconde période de l’âge du Fer.

Inhumation en chambre funéraire
Les pieds des défunts dirigés vers le soleil levant
Dans les tombes, les hommes sont enterrés avec armes et parures et les femmes portent des bijoux. Ces membres de l’élite guerrière reposent sur leur char, accompagnés de vases d’offrandes à leurs pieds.
Les défunts sont allongés sur le dos, les bras le long du corps et les pieds dirigés vers l’Est, du côté du soleil levant. Les sanctuaires celtes sont également orientés au soleil levant…


D’après une statère en or, profil et dragon au revers, 475 – 50 avjc, La Tène, Lorraine, France, Gaule celtique, âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
Au revers d’une statère de La Tène, un grand dragon coiffé de bois de cerf se meut auprès de deux glyphes représentant peut-être un sanctuaire et une embarcation ?
Voir aussi l’article Âge du Fer, objets d’art et sanctuaires celtes
Des chambres funéraires habillées de bois
Certaines tombes d’enfant possèdent aussi un riche mobilier, comme celle du jeune défunt de Semide, dont la tombe a été rapidement pillée. Sa dépouille, à l’origine richement vêtue, repose sur son char. Sa sépulture mesure 4,80 mètres de long pour 3 mètres de haut et 1,25 mètre de profondeur.

Les parois et le plafond de la chambre funéraire sont recouverts de planches en bois. Le lieu contient des écuelles et des vases destinés aux offrandes de nourriture (volaille, mouton, bœuf…). Des éléments de harnachement sont déposés dans la tombe, comme des disques en bronze rehaussés de corail et des mors de chevaux.
Le retour des bûchers funéraires
Rituel d’incinération au IIIe siècle avjc
Déjà pratiqué à l’époque de Hallstatt et auparavant à l’âge du Bronze, le rituel funéraire de l’incinération se propage à partir du milieu du IIIe siècle avjc. Les dépouilles sont brûlées sur des bûchers avant de placer les restes de leurs ossements calcinés dans une ou plusieurs urnes.

Des dépôt auprès des cendres des défunts
Les vases funéraires sont ensuite déposés dans des fosses quadrangulaires, le plus souvent de petites dimensions. Par ailleurs, des restes humains dispersés laissent penser qu’une partie de la population ne bénéficie pas d’une véritable sépulture.
Les quelques objets personnels brûlés auprès du défunt sur le bûcher funéraire ne laissent que très peu de vestiges. Mais des ustensiles de la vie quotidienne, des outils ou encore des serrures et des clés sont déposés dans les sépultures avec les cendres des défunts.

Des offrandes de nourriture
Selon le rang social du défunt, le mobilier funéraire est plus ou moins abondant. Jusqu’à plus d’une vingtaine de vases peuvent être déposés dans les sépultures. Des récipients sont consacrés aux offrandes de nourriture, dont des quartiers de viande (souvent du porc).
Vaisselle et services à boire
Ces offrandes sont parfois accompagnées d’un grand couteau de sacrifice. En outre, des morceaux de viande peuvent être consumés avec le corps sur le bûcher. Les Celtes et les Gaulois prennent soin de leurs morts qui disposent aussi de nourriture et de boissons dans leur dernière demeure.


D’après un grand couteau en Fer, tombe gauloise, Aisne ; et pots et écuelles, terre cuite, Bretagne ; Gaule Celtique, France, La Tène, âge du Fer. (Marsailly/Blogostelle)
La vaisselle et les services à boire, parfois imposants, la nourriture et les boissons évoquent un banquet funéraire et la présence de convives. Un banquet qui, peut-être, se perpétue dans l’au-delà…
La croyance celtique en une âme immortelle
Le thème du banquet funéraire pourrait illustrer la croyance des peuples Celtes en une âme immortelle, ainsi que leur foi en la métempsychose. Cette doctrine de la réincarnation de l’âme après la mort existe également chez les pythagoriciens, en Grèce, et dans les traditions ancestrales de l’Inde ancienne.

Voir aussi l’article Les Dieux celtiques de L’Autre Monde… Sanglier, cerf, torque…
Par ailleurs, chez les anciens Égyptiens, les rites funéraires permettent d’assurer la survie des défunts – qui possèdent deux entités, le ba et le ka, de nature spirituelle et immortelle − dans l’au-delà …
LES ENCLOS FUNÉRAIRES DE LA TÈNE
En Gaule celtique, les nécropoles sont plus ou moins vastes et denses selon les régions. En Champagne, elles s’associent à des villages d’une trentaine d’habitants. Les peuples celtiques construisent des enclos circulaires puis quadrangulaires pour délimiter leurs lieux de sépulture.

Des particularités régionales
Inhumation ou incinération
À partir du IVe siècle avjc, et jusqu’au IIe siècle avjc, des particularités régionales voient le jour dans les coutumes funéraires de La Tène. Parfois, dans une même région, on continue de pratiquer l’inhumation pendant longtemps, alors qu’ailleurs on revient à l’incinération beaucoup plus tôt…
Les dépôts de céramiques et d’armes dans les sépultures varient aussi, en quantité comme en qualité. Parfois, on dépose des vases en abondance alors qu’ailleurs on préfère multiplier les armes… ou vice versa.
De nouveaux objets apparaissent dans les tombes celtiques comme le stamnos étrusque, un grand vase à vin qui supplante le cratère du banquet grec…


D’après une œnochoé étrusque, bronze, motif italique de palmette ; et un stamnos, vase à vin étrusque, Ve siècle avjc ; mobilier funéraire celte, La Tène, Gaule Celtique ; (Marsailly/Blogostelle)
Les enclos isolent les morts des vivants
Comme au premier âge du Fer, on aménage à l’époque de La Tène des enclos funéraires, circulaires dans un premier temps. Par la suite, on construit des enclos quadrangulaires. Ces enclos isolent les morts des vivants…
Le rite funéraire le plus courant est celui de l’inhumation des défunts dans des tombes plates, le corps placé sur le dos. Au Ve siècle avjc, on recommence à pratiquer des incinérations. Ce rituel funéraire se pratiquait déjà à l’âge du Bronze, notamment avec les champs d’urnes.
Quartier des hommes, quartier des femmes
À l’époque de La Tène, on répartit les urnes dans les nécropoles en fonction du sexe des défunts. On rencontre alors deux espaces séparés : le quartier des hommes et celui des femmes… Cette séparation a peut-être une signification symbolique ou sacrée…
Des offrandes de viandes et de fruits
Dans la nécropole de la citadelle de Heuneburg, en Autriche, on a reconstitué la tombe d’un riche personnage. Le défunt repose allongé sur son char de combat. Il est entouré de son mobilier funéraire de guerrier et d’offrandes, dont de la viande et des fruits. Les pratiques funéraires Hallstattiennes semblent perdurer à l’époque de La Tène…

Voir aussi l’article Âge du Fer : les tombes celtes à char et leurs joyaux princiers
Des anneaux de chevilles au style oriental
Au IVe siècle avjc, la vaisselle en bronze apparaît moins abondante qu’au Ve siècle avjc… Mais on dépose encore dans les tombes des riches personnalités des objets précieux d’importations, comme des œnochoés ou des stamnos étrusques, ou encore des céramiques grecques à figures rouges…
Si on se contente parfois de quelques petits bijoux en or, on n’oublie pas la panoplie de combat avec casque, longue épée et lance ou javelot. Les dames emportent leurs parures, parmi lesquelles figurent de nouveaux modèles comme des anneaux de chevilles au style oriental, inconnus jusqu’alors des Celtes occidentaux…

L’expansion celtique bouleverse le IIIe siècle avjc
Le territoire gaulois, reconnu vers 500 ans avjc comme La Celtique, s’agrandit au fil du temps. Les peuples Celtes poursuivent leurs mouvements d’expansion que les auteurs antiques situent entre les IVe et IIIe siècles avjc.
Selon certains spécialistes, il s’agit de l’arrivée de Celtes orientaux en Gaule. Pour d’autres, ces changements seraient dus à des transformations sociales. Le développement de la métallurgie du fer aurait favorisé l’émergence et l’expansion d’une nouvelle élite celte.

L’élite gauloise perpétue la traditions des tombes à char
Les sépultures contiennent toujours des armes en abondance et des bijoux… L’élite guerrière gauloise du IIIe siècle avjc perpétue la tradition rituelle des tombes à char, mais y ajoute une panoplie de combat de plus en plus impressionnante. On dépose en nombre des grandes épées dans leur fourreau, parfois reliées à la ceinture par une bélière, des lances, des boucliers en partie métallique…
Le rituel du sacrifice des armes
À l’époque de la réapparition de l’incinération, au cours de la période de la Tène, les tribus celtes et gauloises sacrifient aussi des armes.
Pour réaliser cette destruction volontaire, hors du bûcher funéraire, on utilise divers outils, comme des poinçons, des cisailles ou des pinces. De nombreux débris d’armes reposent alors dans les fosses rituelles des sanctuaires celtiques et gaulois…

Voir aussi l’article Âge du Fer, objets d’art et sanctuaires celtes
De nombreux objets de prestige accompagnent les défunts de l’élite gauloise dans les sépultures. Les artistes celtes de l’âge du Fer, inspirés par le monde végétal, par la nature et par leur goût de la métamorphose, créent des chefs-d’œuvre originaux et inédits…
Article suivant Inspirés par la nature, les artistes celtes cultivent les jeux de lumière

