Des scribes sous le patronage de Thot
Les Textes des Pyramides, gravés dans la pierre de la pyramide du roi Ounas, dernier roi de la Ve dynastie, témoignent de l’importance de l’écriture hiéroglyphique. Comme les images, l’écriture hiéroglyphique possède une dimension symbolique et sacrée. De nombreux papyrus funéraires marient les images et l’écriture. Les scribes égyptiens œuvrent sous le patronage de Thot, scribe des dieux…
Par Maryse Marsailly (@blogostelle)
– Publié le 20 avril 2024 –

REPÈRES CHRONOLOGIQUES. Époque Thinite vers 3400-2980 avjc. Ancien Empire 2980-2475 avjc. Moyen Empire 2160-1788 avjc. Nouvel Empire 1580-1090 avjc. Chronologie Égypte Ancienne
LES TEXTES DES PYRAMIDES
Sous l’Ancien Empire, le roi Ounas, dernier souverain de la Ve dynastie, fait graver le premier une version des Textes des pyramides dans sa pyramide, à Saqqara. Par la suite, les rois et reines de la VIe dynastie perpétuent cette tradition dans leur tombeau.

Pharaon rejoint les étoiles éternelles…
Les Textes des pyramides représentent le plus ancien témoignage à ce jour de la spiritualité dans l’Égypte ancienne. Les formules reconstituées des Textes des pyramides (800 environ) décrivent l’ascension du roi défunt vers le ciel pour y prendre place parmi les étoiles éternelles : Ô roi, ce n’est pas mort que tu es parti, mais vivant !
Identifié à Osiris, divinité ressuscitée et souverain de l’au-delà, pharaon parcourt un chemin semé de périls vers l’au-delà. Il est guidé par les dieux, dont il assimile les pouvoirs. Le roi transfiguré est “assis avec les rameurs de la barque solaire, le roi ordonne ce qui est bon, et (Rê) le fait car le roi est le dieu suprême.”



D’après la pyramide du roi Ounas, Textes des pyramides et motifs d’étoiles, 2750-2625 avjc, Ve dynastie, Ancien Empire, Saqqara, Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Des Textes des pyramides au Livre pour Sortir au Jour
Au fil du temps, une partie des Textes des pyramides est adaptée pour les particuliers. Ce corpus se retrouve, dès la fin de l’Ancien Empire, dans les Textes des sarcophages, eux-mêmes constituant la base du Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts) sous le Nouvel Empire.
Pour les anciens Égyptiens, Le Livre pour Sortir au Jour permet aux défunts d’accomplir leur voyage vers l’au-delà grâce à de nombreux textes funéraires et formules rituelles…
DES HIÉROGLYPHES DÉDIÉS À L’ÉTERNITÉ
Les papyrus funéraires portent des formules du Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts), pour guider le défunt dans son passage vers l’au-delà. Le ba (l’âme volatile) de la personne visite sa momie. Son ka (énergie vitale) habite sa statue, nourri grâce aux offrandes, aux textes et aux images…

Formules rituelles, titulatures, listes funéraires…
Les récits mythiques, les formules rituelles, les titulatures royales, les noms et fonctions des personnages, ou encore les listes funéraires des ressources en nourriture, en objets et effets personnels, possèdent pour les anciens égyptiens une puissance intrinsèque, effective, vivante et réelle…
Cela explique pourquoi certains pharaons s’empressent d’effacer les noms et titulatures de leurs prédécesseurs, de mutiler leurs statues ou leurs images sculptées. C’est une façon de les faire disparaître de l’éternité… Dans la tradition égyptienne, les images et l’écriture sont animées par le sens de l’éternel…


D’après des hiéroglyphes, Takhouaty (maîtresse de maison), bas-relief creux, 780-525 avjc, fragment calcaire, XXVe – XXVIe dynastie, Basse Époque ; et les hiéroglyphes homme, femme et dieu ; Égypte Ancienne. (Marsailly/Blogostelle)
Les hiéroglyphes relèvent du sacré
L’écriture hiéroglyphique repose sur des idéogrammes qui sont des signes-mots, dont le contenant évoque le contenu, et sur des phonogrammes, des signes qui représentent un son.
Le mot hiéroglyphe dérive du mot grec hieros, qui signifie sacré, divin, et de glyphein, inciser, graver. Une écriture hiéroglyphique déjà élaborée apparaît vers 3200-3100 avjc, au cours de la période prédynastique.

Une écriture égyptienne fondée sur le symbole
En Mésopotamie, les plus anciens témoignages de l’écriture sumérienne en cunéiforme remontent à 3300 avjc. L’écriture sumérienne semble trouver sa source dans la nécessité de gérer les comptes et les propriétés, avant de générer une littérature. L’écriture égyptienne, à l’origine, se manifeste davantage comme une expression symbolique et sacrée…
Voir aussi l’article Des peuples néolithiques du Levant… au génie de Sumer (deuxième partie)
Un code de lecture…
Aux commencements, les anciens égyptiens gravent les hiéroglyphes dans la pierre, en relief ou en creux. Les hiéroglyphes sont disposés soit verticalement soit horizontalement. La lecture se fait de droite à gauche ou de gauche à droite.
C’est le regard des personnages ou des animaux qui précisent le sens de la lecture et le début du texte. La dernière inscription en hiéroglyphes connue remonte à 394 apjc, dans le temple d’Isis sur l’île de Philae…

Hiéroglyphique, hiératique, démotique
Il existe trois sortes d’écriture dans l’Égypte antique : l’écriture hiéroglyphique, l’écriture cursive et l’écriture démotique. L’écriture hiéroglyphique est présente dans les monuments jusque vers 2 500 avjc.
L’écriture cursive hiératique, dont la graphie est simplifiée, est utilisée par les scribes et les prêtres sur les papyrus. L’écriture démotique, une version encore simplifiée de l’écriture hiératique, est en usage dans la pratique courante.
Les scribes utilisent l’écriture hiératique pour l’administration et l’intendance jusqu’au premier millénaire avjc. Le mot hiératique vient du grec hieratikos qui signifie sacerdotal. À partir du Ier millénaire avjc, on pratique l’écriture démotique, de dêmotikos, qui signifie du peuple en grec.

Bien plus tard, à partir du IIIe siècle, apparaît l’écriture copte, du grec aiguptios qui signifie Égyptien. Le copte (Kuptios en copte) est un mélange d’égyptien ancien et de grec…
La Pierre de Rosette déchiffrée par Champollion
En 1822, Jean-François Champollion déchiffre et traduit la célèbre Pierre de Rosette, conservée au British Museum depuis 1801. La pierre de Rosette, qui remonte au IIe siècle avjc, présente un même texte en hiéroglyphes, en démotique et en grec ancien…
Ce fragment de stèle porte un décret sacerdotal en l’honneur du roi Ptolémée V Epiphane, daté du 27 mars 196 avjc. Le texte énonce les décisions prises alors par l’assemblée des prêtres réunis à Memphis pour honorer Ptolémée V Epiphane et Cléopâtre Ière.

Le “cœur bénéfique” de Ptolémée V
« Attendu que le pharaon Ptolémée (…) accomplit de nombreux bienfaits pour les temples d’Égypte et pour tous ceux qui sont sous son autorité de pharaon : il est, en effet, (…) quelqu’un dont le cœur est bénéfique envers les dieux, quelqu’un qui a donné force argent et beaucoup de grain aux temples d’Égypte ainsi que toutes sortes de bonnes choses pour faire qu’advînt la paix en Égypte… » (Pierre de Rosette)
THOT, SCRIBE DES DIEUX
Selon les textes mythiques de l’Égypte Ancienne, c’est le dieu Thot, maître de tous les savoirs, qui transmet les hiéroglyphes aux humains…

Thot consigne la parole et la décision divine
Thot, dieu de la Sagesse et de la Lune, consigne la parole et la décision divine. Ce patron des scribes préside aussi à la mesure et au calcul du temps. Thot se manifeste comme le maître de toutes les sciences, dont la médecine…
Les prières des scribes
Les scribes égyptiens œuvrent sous le patronage de Thot. Ils se rendent dans son temple pour déposer des offrandes votives et lui adressent des prières personnelles…

“Viens à moi afin de me diriger, rends-moi habile dans ma fonction. Ta fonction est plus belle que toutes les autres fonctions… Laisse-moi parler de ta puissance, quel que soit le pays où je me trouve. Alors la multitude des hommes dira : « Ce que Thot fait est grand…”
Thot ibis et Thot babouin
Thot le sage protège la déesse Isis dans sa fuite après l’assassinat d’Osiris par son frère Seth. Dieu guérisseur, il redonne la vie à l’enfant Horus piqué par un scorpion. Thot permet à Horus de recouvrer son œil et son intégrité (symbolisée par l’œil Oudjat, « être intact »), guérit Seth gravement mutilé et met fin au terrible combat entre Horus et Seth.

Voir aussi les articles Le Sacré en Égypte ancienne : Le mythe d’Osiris, de la déesse Isis et de leur fils Horus – La quête de la déesse Isis
Thot est encore le Substitut de Rê ici-bas quand le dieu solaire, fatigué, se retire au Ciel. Qualifié aussi de Cœur de Rê, Thot, préside à la pensée et à l’intelligence éclairante… Par ailleurs, Thot consigne La Pesée du Cœur du défunt sous l’égide d’Osiris, souverain de l’au-delà.

Hermopolis, centre du culte de Thot
Située en Moyenne Égypte, la capitale du culte de Thot, actuelle El-Ashmunein (La ville des Huit), est baptisée Hermopolis, ville d’Hermès, par les Grecs. Le mythe cosmogonique d’Hermopolis renvoie à une Ogdoade de huit divinités primordiales, déesses-serpents et dieux-grenouilles…
Les artistes représentent le dieu Thot sous la forme d’une divinité à tête d’ibis, sous les traits d’un ibis ou sous la forme d’un babouin. Souvent, le dieu est coiffé du disque lunaire…

Nabû, dieu des scribes en Mésopotamie
Par ailleurs, en Mésopotamie, le dieu des scribes Nabû, fils de Marduk (souverain du panthéon) consigne par écrit les sorts fixés par Marduk dans la chapelle des destins. Le dieu Nabû, dont “la parole est primordiale, est le maître des sciences, qui surveille la totalité du ciel et de la terre, celui qui sait tout, qui comprend tout, qui détient le calame du scribe”…
Pour Nabû dieu des scribes, voir aussi l’article L’Orient ancien. Une mosaïque culturelle et artistique, littéraire et mythologique
LE PAPYRUS FUNÉRAIRE DE SÉRAMON
Seramon, membre du clergé de Thèbes sous la XXIe dynastie, emmène dans sa dernière demeure un manuscrit hiéroglyphique illustré. Prières aux dieux solaires, ce fragment de manuscrit mythologique se déploie sur deux papyrus…

Des hymnes voués au dieu solaire
Scribe royal, possesseur de trois papyrus funéraires (BNF, collection du duc de Luynes, et musée du Louvre), Séramon devait être un personnage important du début de la XXIe dynastie (Troisième Période Intermédiaire). Selon sa titulature, le défunt Semes-Amen (Séramon) est chef des recrues du domaine d’Amon, prêtre (“prophète”) d’Amon et chef des travaux des monuments d’Amon.
Rê-Horakhty à tête de faucon
Le manuscrit de Luynes (BNF) comporte deux papyrus qui se distinguent par une belle palette de coloris. L’un est dédié à des hymnes solaires disposés en 22 colonnes de hiéroglyphes, avec une litanie des douze noms de Rê.

Les deux papyrus célèbrent les diverses facettes du dieu solaire, en particulier Rê-Horakhty à tête de faucon, dit Horus de l’Horizon, puissance solaire à son zénith.
Voir aussi l’article Le Sacré en Égypte Ancienne : Les dieux solaires Rê – Horakhty, Amon, Aton
Séramon en adoration devant Rê-Horakhty
Sur l’un des papyrus, Rê-Horakhty à visage humain (anthropocéphale) trône accompagné de deux déesses héliopolitaines coiffées des cornes d’Hathor, Iousâas et Nébet-Hétepet, debout derrière le dieu solaire. Rê-Horakhty, couronné du disque solaire et du cobra protecteur, l’uræus, porte les insignes royaux : le fouet et le sceptre.

Devant Rê-Horakhty se trouve un guéridon d’offrandes avec un nénufar, symbole de l’émergence de la vie. De l’autre côté des colonnes de hiéroglyphes, face au dieu solaire, une scène montre le défunt Semes-Amen (Séramon) coiffé d’un cône de parfum en adoration devant son dieu.
Deux déesses hathoriques
Coiffées de cornes hathoriques, les déesses Nébet-Hétepet et Iousâas s’identifient à la grande déesse Hathor, divinité de l’amour, de la beauté et de la joie. Par ailleurs, Nébet-Hétepet et Iousâas se rattachent à la divinité solaire Atoum-Rê d’Héliopolis et figurent parmi les parèdres de ce dieu démiurge.

Hathor-Nébet-Hétepet
L’apaisante Hathor-Nébet-Hétepet sait assouvir le désir sexuel. Hathor-Nébet-Hétepet apparaît en outre comme la compagne de plusieurs dieux, dont Sobek, le dieu crocodile associé à la fertilité et aux crues favorables du Nil. Hathor Nébethetepet est encore l’épouse du dieu Horus d’Edfou.
La déesse Iousâas
La déesse Iousâas – Celle qui grandit quand elle vient – incarne la croissance et le désir de création d’Atoum-Rê qui engendre le premier couple divin dans la cosmogonie d’Héliopolis. L’Ennéade d’Héliopolis comporte neuf divinités à l’œuvre dans l’univers. Iousâas couronnée de cornes hathoriques s’attribue aussi l’uraeus et le scarabée, symbole du Soleil renaissant.
Voir aussi l’article Le Sacré en Égypte ancienne : Un dieu solaire aux multiples facettes

Rê-Horakhty, Maât et Thôt
La scène suivante représente Rê-Horakhty à tête de Faucon entouré de la déesse Maât coiffée de sa plume et du dieu Thôt à tête d’ibis, la main droite levée en hommage au dieu solaire.
Rê-Horakhty installé sur un trône, tenant sceptres et croix ansée (Ankh), porte la couronne Atef enrichie de deux cobras, symbole de la réunion de la Basse et de la Haute Égypte.
Maât, déesse de la vérité et de la justice, incarne la norme universelle et l’ordre cosmique. Face à Rê-Horakhty, Maât et Thôt , le défunt Séramon fait une libation au dieu solaire et brûle de l’encens devant une table chargée d’offrandes.

La couronne à plumes Atef
Coiffe du dieu solaire, portée aussi par Osiris, la couronne à plumes Atef renvoie à l’oiseau benou, symbole du Ba (âme) de Rê qui peut voler. Selon la tradition égyptienne, les divinités et l’être humain se manifestent par leur ba (âme) et leur ka (énergie vitale), deux concepts de nature spirituelle qui existent au-delà de la disparition du corps.
Voir aussi l’article Le Sacré en Égypte ancienne : Le culte solaire nourrit la symbolique funéraire

Le cortège de Rê-Horakhty
La course et la renaissance du Soleil
Sur l’autre papyrus, le cortège de Rê-Horakhty à tête de faucon se dirige vers le Soleil Levant salué par les babouins de Thôt, scribe des dieux et maître du temps. Les déesses Isis et Nephtys veillent sur Osiris momifié. Puis Seth et Horus présentent Osiris vivant. Les scènes évoquent la course et la renaissance du Soleil. Le dieu solaire s’identifié à Osiris ressuscité…

Divinités primordiales à tête de serpent
Rê-Horakhty coiffé du disque solaire orné de l’uraeus tient un sceptre à crochet et la croix ansée, Ankh, symbole de Vie. Quatre créatures divines à tête de scarabée et à tête de serpent transportent le trône du dieu solaire.
Les divinités à tête de serpent se rattachent aux divinités primordiales de l’Océan primordial, le Noun, dans la cosmogonie d’Hermopolis. Le scarabée renvoie au Soleil Levant sous la forme de Khépri, dieu solaire renaissant chaque matin.

Le Soleil Levant Khépri émerge du Noun
La scène suivante relie le Soleil Levant et l’émergence du Soleil du Noun primordial. Quatre personnages à tête de faucon et à tête de chacal, les âmes des ancêtres royaux de Nekhen et de Pé, à tête de chacal et de faucon, sont en adoration devant Noun portant sur sa tête le scarabée Khépri. Khépri symbolise le soleil en devenir, le soleil renaissant après sa course nocturne.
Au registre supérieur, des bras et un lotus accueillent le disque solaire qui apparaît avant de briller de tous ses feux. Le lotus ou nénufar évoque encore l’émergence de la vie et la naissance du Soleil qui engendre la création du monde dans une variante de la tradition d’Hermopolis.

Voir aussi l’article Le Sacré en Égypte ancienne : Le dieu Rê crée le Premier Jour
Renaissance d’Osiris-Amon-Rê
Les deux scènes suivantes évoquent la momification et la renaissance du dieu solaire sous la forme d’Osiris-Amon-Rê. Les déesses Isis et Nephtys veillent auprès du lit funéraire sur lequel repose la divinité momifiée.

Osiris ressuscité s’identifie au dieu solaire
Au-dessus de la momie d’Osiris flotte un lotus, symbole de naissance et de renaissance, encadré par deux vautours, emblèmes de la royauté. Dessous, le monstrueux serpent Apophis apparaît criblé de lances, vaincu…
Osiris ressuscité, porteur de salut, s’identifie au dieu solaire Amon-Rê renaissant. Seth et Horus entourent Osiris sous la forme du Tât (une amulette), un symbole de stabilité comme le pilier Djed qualifié de colonne vertébrale d’Osiris.

Osiris Tât porte la couronne Atef
Osiris porte la couronne Atef, une coiffe souvent portée par Amon, dont les plumes sont des attributs de l’oiseau mythique Bénou, identifié au ba (l’âme) de Rê.
Fin habituelle du chapitre 168 du Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts), des bovidés ferment la scène. Deux vaches et un taureau se tiennent devant des autels garnis évoquant la fertilité et l’abondance. Par ailleurs, la déesse Hathor se présente parfois en Vache. Le Taureau renvoie au dieu Ptah sous la forme d’Apis.

Après le faste colossal de l’Ancien Empire et une période de troubles, s’ouvre une nouvelle ère avec le Moyen Empire. L’Égypte consolide son empire, fondé sur une puissante administration. Les artistes continuent d’élever et de décorer des tombeaux et des temples. Ils taillent des statues et façonnent de nombreuses figurines et modèles peints destinés au mobilier funéraire. Une rigueur classique imprègne alors des œuvres d’art davantage tournées vers la sobriété et la vie intérieure…
À suivre…
EN BREF. Époque Thinite vers 3400-2980 avjc. Ancien Empire 2980-2475 avjc. Moyen Empire 2160-1788 avjc. Nouvel Empire 1580-1090 avjc. Troisième période intermédiaire 1090-663 avjc. Basse Époque 663 avjc – 332 avjc (domination Perse 525 avjc – conquête Alexandre le Grand 332 avjc). Époque ptolémaïque 332-30 avjc. Époque Romaine 30 avjc- IVe siècle.
Des écrits sacrés ? Les Textes des Pyramides, qui remontent à l’Ancien Empire (entre 2980 et 2475 avjc) ; Les Texte des Sarcophages, depuis la fin de l’Ancien Empire et au Moyen Empire (vers 2160 – 1788 avjc) ; Le Livre pour Sortir au Jour (dit Livre des Morts), au Nouvel Empire (vers 1580 – 1090 avjc) …
Un roman ? Sinouhé l’Égyptien, de Mika Waltari, les aventures de Sinouhé, médecin et espion du pharaon Aménophis IV (Akhénaton)… Un conte initiatique ? Her-Bak Pois Chiche, de Isha Schwaller de Lubicz, qui raconte l’éveil d’un jeune égyptien sous la XXe dynastie, dans la région de Thèbes (Karnak, Louxor)…

wow!! 51Orient ancien. En Mésopotamie, la civilisation sumérienne se déploie du Tigre à l’Euphrate et de Sumer à Suse
J’aimeJ’aime